OTTAWA, le 15 janv. 2020 /CNW/ - Selon les résultats de l'Enquête sur les logements locatifs (ELL) de la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) diffusés aujourd'hui, le taux d'inoccupation national des appartements locatifs, toutes catégories confondues, a diminué en 2019 pour une troisième année consécutive, pour s'établir à 2,2 %, son plus bas niveau depuis 2002.
« Le taux d'inoccupation à l'échelle nationale des logements construits expressément pour le marché locatif a diminué pour la troisième année consécutive en 2019, car la forte demande de logements locatifs a continué de dépasser la croissance de l'offre, a déclaré Bob Dugan, économiste en chef de la SCHL. Les faibles taux d'inoccupation observés dans les grands centres soulignent la nécessité d'accroître l'offre de logements locatifs afin d'assurer l'accès à des logements abordables. »
La SCHL mène l'ELL chaque année en octobre pour évaluer comment les facteurs économiques, démographiques et autres influent sur les marchés locatifs du Canada. L'enquête porte sur les immeubles construits expressément pour le marché locatif comptant au moins trois logements dans les régions urbaines de plus de 10 000 habitants.
La SCHL effectue également en septembre une enquête sur le marché locatif secondaire des appartements en copropriété dans 17 grands centres. Elle recueille des renseignements sur le nombre d'appartements en copropriété loués et sur les taux d'inoccupation et les loyers de ces logements.
Faits saillants concernant les taux d'inoccupation sur le marché locatif primaire
- Le taux d'inoccupation à l'échelle nationale des appartements construits expressément pour la location, toutes catégories confondues, a diminué pour une troisième année en 2019, passant de 2,4 % en 2018 à 2,2 % en 2019.
- La demande de logements locatifs demeure élevée à Vancouver et à Toronto; les taux d'inoccupation dans ces marchés, qui se sont établis respectivement à 1,1 et 1,5 %, sont restés parmi les plus bas au Canada en 2019.
- Le taux d'inoccupation dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal a atteint son plus bas niveau en 15 ans (1,5 %), ce qui explique la baisse à l'échelle nationale. Le taux d'inoccupation a également diminué à Halifax (1,0 %).
- Les taux d'inoccupation sont demeurés stables dans la plupart des autres RMR, notamment dans les principaux marchés des Prairies, soit Calgary (3,9 %), Regina (7,8 %) et Winnipeg (3,1 %).
Faits saillants concernant les loyers moyens sur le marché locatif primaire
- À l'échelle nationale, le resserrement des marchés locatifs s'est accompagné d'une forte croissance des loyers, le loyer moyen des appartements de deux chambres ayant augmenté de 3,9 % entre octobre 2018 et octobre 2019. Il s'agit du rythme de croissance des loyers le plus rapide dans l'échantillon commun depuis octobre 2001.
- Le loyer moyen des appartements de deux chambres a augmenté à Vancouver (4,9 %), à Montréal (3,4 %), à Calgary (2,2 %), à Toronto (6,1 %) et à Halifax (3,7 %). Bien que Vancouver soit la seule parmi ces RMR à avoir enregistré un ralentissement de la croissance des loyers en 2019, celle-ci demeure supérieure à la moyenne nationale.
- Le loyer moyen des appartements de deux chambres était le plus élevé à Vancouver (1 748 $) et à Toronto (1 562 $). À Calgary (1 305 $) et à Halifax (1 202 $), le loyer moyen est demeuré supérieur à la moyenne nationale, tandis qu'à Montréal (855 $), il est resté relativement bas comme ailleurs dans la province de Québec.
Faits saillants concernant le marché locatif secondaire des appartements en copropriété
- Dans les centres visés par l'enquête, le taux d'inoccupation moyen des appartements en copropriété offerts en location est descendu de 1,4 à 1,0 %. Il a diminué malgré la forte croissance de l'offre de logements en copropriété à louer depuis 2018. Ce taux est inférieur à celui des logements construits expressément pour le marché locatif.
- À Vancouver (0,3 %), à Calgary (0,9 %) et à Toronto (0,8 %), les taux d'inoccupation étaient inférieurs à la moyenne nationale.
- Les loyers moyens des appartements en copropriété de deux chambres étaient les plus élevés à Toronto (2 476 $), à Vancouver (2 045 $) et à Hamilton (1 896 $).
Des rapports et des tableaux de données sur les marchés locatifs des RMR partout au Canada sont accessibles sur le site Web de la SCHL.
En tant qu'experte du marché de l'habitation au Canada, la SCHL appuie la prise de décisions en matière de logement abordable et contribue à la stabilité des marchés de l'habitation. Elle vient en aide aux Canadiens ayant des besoins de logement et fournit des résultats de recherches et des renseignements objectifs au gouvernement canadien, aux consommateurs et au secteur de l'habitation.
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SOURCE Société canadienne d'hypothèques et de logement
Audrey-Anne Coulombe, Relations avec les médias, SCHL, 613-748-2573, [email protected]
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