BASF : L'environnement du marché demeure volatil et exigeant
Exercice complet 2015 :
- Ventes s'élevant à 70,4 € milliards (moins 5 %)
- BAII hors éléments exceptionnels de 6,7 € milliards (moins 8 %)
- BAII de 6,2 € milliards (moins 18 %)
- Augmentation des revenus dans le secteur des produits chimiques; ceux du pétrole et gaz considérablement plus bas que l'année précédente
- Bénéfice par action 4,34 € (moins 23 %);
Bénéfice par action rajusté 5,00 € (moins 8 %) - Flux de trésorerie d'exploitation record de 9,4 € milliards (plus 36 %)
- Proposition de dividende de 2,90 € pour l'exercice 2015
Perspectives pour 2016 :
- Une diminution considérable des ventes en raison de la cession de l'entreprise de commerce du pétrole
- On prévoit un BAII hors éléments exceptionnels légèrement inférieur à celui de l'exercice 2015, en fonction d'un prix moyen de 40 $ du baril
LUDWIGSHAFEN, ALLEMANGE et FLORHAM PARK, NJ, le 9 mars 2016 /CNW/ - L'environnement du marché demeure volatil et exigeant. Les taux de croissance de l'économie globale, de la production industrielle et de l'industrie de la chimie en 2015 ont accusé un retard considérable sur les attentes de l'entreprise. « Au cours de l'année, la croissance économique globale a significativement ralenti. Au sein de cet environnement économique, nous avons pris des mesures décisives : Nous avons considérablement réduit nos inventaires, renforcé nos stratégies de gestion des coûts, et simplifié notre portefeuille, » mentionne Dr. Kurt Bock, Président du Conseil des administrateurs de BASF SE à la conférence de presse annuelle à Ludwigshafen.
Au quatrième trimestre de 2015, les ventes se sont élevées à 13,9 € milliards, soit 23 % pour le même trimestre de l'année précédente. Ceci est largement attribuable à l'échange d'actifs avec Gazprom en fin septembre. Suite à cet échange, la cotisation de vente d'environ 3 € milliards de l'entreprise de commerce et de stockage du pétrole a été éliminée du segment du pétrole et du gaz lors du quatrième trimestre de 2015. Au total, les mesures liées au portefeuille au quatrième trimestre ont mené à une réduction de 19 % des ventes. En raison de la chute du prix des matières premières, les prix de vente ont diminué de 11 %, et les volumes ont augmenté de 4 %. Les effets de change positifs ont contribué avec 3 %.
Le revenu provenant des opérations (BAII) hors éléments exceptionnels a diminué de 436 € millions pour environ 1 € milliard lors du quatrième trimestre. Cette diminution est due surtout aux revenus considérablement plus bas dans les segments du pétrole, du gaz et des produits chimiques par rapport au quatrième trimestre de l'année précédente. Les recettes du secteur pétrolier ont diminué, largement en raison des prix plus bas, tandis que pour le segment des produits chimiques, la réduction était principalement attribuable à la baisse des marges dans la division de la pétrochimie.
Les ventes et les recettes de l'année 2015 sont inférieures à celles de l'année précédentes principalement en raison d'une diminution des prix du pétrole et du gaz.
Les ventes pour l'année complète ont diminué de 5 % à 70,4 € milliards. Les prix de vente ont diminué pour presque toutes les divisions (moins 9 %), surtout en raison de la forte chute des prix des matériaux bruts. Les volumes des ventes en 2015 ont légèrement augmenté (plus 3 %) en raison d'une hausse des volumes pour le segment du pétrole et du gaz. Les volumes de la division de la chimie, qui comprend les segments des produits chimiques, des produits performants et des matières et solutions fonctionnelles, étaient presqu'au même niveau que l'année précédente. Les volumes et les prix ont augmenté pour le segment des solutions agricoles. Les taux de change ont eu un effet positif sur tous les segments (plus 6 %), et l'échange d'actifs avec Gazprom a mené à une diminution des ventes (portefeuille : moins 5 %).
À 6,7 € milliards, le BAII hors éléments exceptionnels était 618 € millions de moins que l'année précédente. Les grands influenceurs ont été la diminution liée au prix du pétrole dans les activités de production de pétrole et de gaz, en plus d'une réduction des revenus provenant des autres produits, largement attribuable au taux de change. D'autre part , il y a eu une augmentation considérable des revenus dans le segment des matières et solutions fonctionnelles.
À 6,2 € milliards, le BAII pour BASF Group en 2015 était 1,4 € milliards de moins que celui de l'année précédente. En 2015, les éléments exceptionnels ont eu une incidence de 491 € millions sur le BAII comparé à une cotisation de 269 € en 2014. Cela était principalement dû à un affaiblissement d'environ 600 € millions en actifs dans le segment du pétrole et du gaz, suite à une forte dépréciation des prix du pétrole et du gaz dans les derniers mois.
Les revenus nets ont totalisé 4,0 € milliards, soit un montant inférieur aux 5,2 € milliards de l'année précédente. Le bénéfice par action a chuté de 5,61 € à 4,34 €. En 2015, le bénéfice par action rajusté pour les éléments exceptionnels et l'amortissement des actifs incorporels était de 5,00 €, comparé à 5,44 € l'année précédente.
Flux de trésorerie d'exploitation record
Atteignant un niveau record de 9,4 € milliards, le flux de trésorerie provenant des activités d'exploitation en 2015 a dépassé celui de l'année précédente de 2,5 € milliards. Cette hausse est largement attribuable à la diminution du capital lié au fonds de roulement. Le flux de trésoreries disponible a augmenté de 2,0 € milliards à 3,6 € milliards en 2015, malgré des paiements supérieurs au titre des droits de propriété, des usines, des équipements et des actifs incorporels.
Le rapport capitaux propres/actifs s'est élevé à 44,5 % (le 31 décembre 2014 : 39,5 %). La dette nette a diminué de 710 € millions à 13,0 € millions.
Proposition de dividende de 2,90 €
BASF demeure fidèle à sa politique sur les dividendes, et envisage de proposer un dividende de 2,90 € par action pour l'exercice 2015 à l'assemblée annuelle des actionnaires (année précédente : 2,80 €). L'entreprise paierait donc environ 2,7 € milliards à ses actionnaires. « En fonction d'une valeur de fin d'exercice de 70,72 € pour 2015, les actions BASF offrent toujours un rendement en dividende élevé d'environ 4,1 %. Nous cherchons à augmenter la valeur du dividende chaque année, ou tout au moins la maintenir au niveau de l'année précédente, » affirme Bock.
Amérique du Nord
- Les ventes ont augmenté de 1 % à 15,665 € millions comparé à l'année précédente
- Démarrage de l'usine des dispersions à Freeport, Texas, et de la production d'acide formique à Geismar, Louisiane
Les ventes des entreprises siégeant en Amérique du Nord ont augmenté de 1 % d'année en année, pour atteindre 15,665 € millions. Pour ce qui est des termes du taux de change local, ils ont chuté de 15 % dans la région. La hausse des ventes était attribuable aux effets de change positifs dans toutes les divisons, qui ont plus que compensé la diminution des prix des matières premières dans l'entreprise de la chimie - surtout pour la division de la pétrochimie - en plus d'une légère réduction du volume des ventes.
En 2015, les revenus hors éléments exceptionnels provenant des opérations sont tombé à 1,425 € million, soit 9 % de moins que l'année précédente, largement en raison de développements défavorables au niveau des ventes et des marges pour le segment des produits chimiques. De plus, le segment des matières et des solutions fonctionnelles a moins contribué. Le segment des matières et des solutions fonctionnelles a enregistré une légère augmentation des revenus pour compenser la diminution.
« Nous continuons de mettre l'accent sur l'innovation, les segments les plus intéressants du marché, et les initiatives de développement communes afin d'assurer une croissance fructueuse, » annonce Wayne T. Smith, Président et PDG de BASF Corporation. « En même temps, nous rehaussons notre excellence opérationnelle au moyen d'améliorations constantes. Des perspectives de croissance intéressantes en Amérique du Nord et le bas prix des matières brutes renforcent nos plans d'investissement dans la région. »
BASF a commencé ses opérations dans une nouvelle usine de dispersions à Freeport, Texas, et a levé la première pelletée de terre qui mènera à la construction d'une usine d'ammoniac de concert avec Yara. Une usine de production d'acide formique a pris ses racines à Geismar, Louisiane, faisant de BASF le premier producteur d'acide formique en Amérique du Nord.
Perspectives pour l'exercice 2016 complet
Dans le cadre de sa prévision, BASF assume les conditions économique suivantes pour l'exercice 2016 (figures de l'année précédente entre parenthèses) :
- Croissance économique globale : +2,3 % (+2,4 %)
- Croissance dans le domaine de la production des produits chimiques (excluant les produits pharmaceutiques) : +3,4 % (+3,6 %)
- Un taux de change euro/dollar moyen de 1,10 $ l'euro (1,11 $ l'euro)
- Prix du pétrole moyen (Brent) de 40 $ du baril (52 $ du baril)
Bock : « Les débuts difficiles des marchés des matières premières et des actions témoignent des incertitudes en perspective pour l'exercice 2016. L'année a débuté de manière modérée, largement en raison d'un faible développement du volume en Chine. Toutefois, nous nous attendons toujours à un taux de croissance de l'économie globale égal à celui de l'année 2015. » La croissance de l'Union européenne demeurera comparable au niveau des années précédentes. Aux États-Unis, nous nous attendons à un certain ralentissement de la croissance. La société prédit que la croissance économique en Chine continuera à légèrement décélérer, et que la récession ralentira un peu en Russie et au Brésil. Sur le plan mondial, il est probable que la production de produits chimiques croîtra à un taux légèrement inférieur à celui de l'exercice 2015.
« Les risques continuent d'augmenter pour l'économie globale. Nous visons toutefois à augmenter les volumes des ventes pour tous les segments. Cependant, les ventes du BASF Group diminueront considérablement, surtout en raison de la cession de l'entreprise de commerce et de stockage du pétrole. Nous prévoyons que le BAII hors éléments exceptionnels sera légèrement inférieur aux niveaux de l'exercice 2015. C'est un but ambitieux étant donné l'environnement volatil et exigeant, et il dépend surtout du prix du pétrole, » suggère Bock. L'entreprise s'attend à une diminution significative pour le segment du pétrole et du gaz. Pour ce qui est du segment de la chimie, les bons résultats des trois premiers trimestres de 2015 ne pourront pas être égalés, et l'entreprise prévoit une cotisation clairement inférieure à celle de l'année précédente. Au contraste, BASF vise à légèrement augmenter ses revenus pour les trois autres segments.
En 2015, BASF a investi environ 5,2 € milliards dans ses biens immobiliers, ses usines et ses équipements, comparé à 5,1 € milliards l'année précédente (excluant les ajouts aux biens immobiliers, usines et équipements résultant d'acquisitions, d'exploration capitalisée, d'obligations de restauration et d'investissements dans la TI). La société présume qu'entre 2016 et 2020, l'investissement annuel moyen sera inférieur à celui de l'année 2015, après le démarrage d'opérations dans plusieurs usines majeures. « Les projets d'investissement que nous avons mené au cours des derniers mois ont eu une incidence négative sur nos revenus au sein de ce faible environnement économique. Par contre, ils posent les fondements de la croissance à l'avenir - en Europe, en Amérique du Nord et dans les marchés émergeants. Les marchés émergeants présentent d'excellentes opportunités pour BASF, même si la croissance de ces derniers est plus lente que prévu, » ajoute M. Bock. BASF prévoit un investissement total d'environ 4,2 € milliards en 2016. L'entreprise vise à réduire ses dépenses en capital de 1 € milliard comparé à l'année précédente.
Développement des segments
Dans le segment de la chimie, les ventes du quatrième trimestre ont chuté de 22 % à 3,2 € milliards, principalement dû à la réduction des prix. Le BAII hors éléments exceptionnels a diminué de 331 € millions à 249 € millions en raison d'une réduction des marges dans le segment de la pétrochimie. Les ventes pour l'année complète ont chuté de 14 % à 14,7 € milliards à cause des bas prix des matières premières, surtout pour la division de la pétrochimie. Le BAII hors éléments exceptionnels a chuté de 211 € millions par rapport à l'année précédente, pour une valeur finale de 2,2 € milliards. Cela était largement attribuable au déclin des marges de la division des monomères, ainsi qu'à la croissance des coûts fixes résultant du démarrage de nouvelles usines de production dans des endroits tels que Camaçari au Brésil, et Chongqing en Chine.
Pour ce qui est de la divisons des produits performants, les ventes du quatrième trimestre ont chuté de 2 % à 3,6 € milliards sous l'effet des prix et du portefeuille. Par rapport à l'année suivantes, le BAII hors éléments exceptionnels a augmenté de 11 € millions à 228 € milliards en raison des contributions accrues des divisons des produits performants et des dispersions/pigments. Pour l'année complète, les ventes ont augmenté de 1 % à 15,6 € milliards. Les effets positifs du taux de change ont pu compenser les prix de vente réduits et les volumes plus faibles. En raison des coûts fixes, le BAII hors éléments exceptionnels de 1,4 € milliards était 89 € millions de moins que celui de l'année précédente. Ces diminutions étaient le résultat du démarrage de nouvelles usines - par exemple, celles à Camaçari au Brésil et Freeport au Texas - en plus de réductions de l'inventaire.
Dans le segment des matières et solutions fonctionnelles, les ventes du quatrième trimestre au augmenté de 1 % à 4,5 € milliards en raison de volumes élevés et d'effets positifs du taux de change. Le BAII hors éléments exceptionnels a augmenté de 169 € millions à 389 € millions, surtout dû à une plus forte contribution de revenus par la division des produits performants. Les ventes pour l'année complète ont augmenté de 5 % et se sont élevées à 18,5 € milliards. En général, les prix ont légèrement diminué, et les volumes sont restés stables; les effets du taux de change ont été positifs. Le BAII hors éléments exceptionnels a augmenté de 452 € millions à 1,6 € milliards, largement en raison d'une hausse considérable des recettes pour les divisons des produits performants et des produits chimiques de construction.
Au sein d'un environnement commercial à la fois exigeant et hautement compétitif, les ventes du segment des solutions agricoles ont augmenté de 5 % au cours du quatrième trimestre, et se sont élevées à 1,2 € milliards en raison des prix et des volumes. Le BAII hors éléments exceptionnels a monté de 21 € millions à 144 € millions, surtout en raison du succès dans le marché des herbicides en Amérique du Nord. En 2015, les ventes ont dépassé de 7 % le niveau atteint en 2014, pour un chiffre total de 5,8 € milliards, établi principalement en fonction de prix de vente supérieurs. Au cours de l'année, on a observé une baisse continuelle des prix des produits agricoles, et conséquemment un ralentissement de la demande pour les produits de protection des cultures. Dans les marchés émergeants en particulier, le développement commercial a été entravé par l'environnement volatil et la dépréciation des devises locales. À 1,1 € milliards, le BAII hors éléments exceptionnels a presque atteint le niveau perçu l'année précédente (moins 2 %).
Lors du quatrième trimestre, les ventes du segment du pétrole et du gaz ont tombé de 82 % à 731 € milliards. Cette chute est largement attribuable à l'échange d'actifs avec Gazprom conclue en fin septembre, par laquelle les contributions de l'entreprise de commerce et de stockage du pétrole ont été éliminées. Le BAII hors éléments exceptionnels a diminué de 220 € millions à 127 € millions. Les ventes pour l'année complète ont diminué de 14 %, pour un chiffre total de 13 € milliards, et ce en raison de changements au niveau du portefeuille et de la chute importante du prix du pétrole. Des volumes supérieurs dans les secteurs de l'exploration et la production et du commerce du gaz naturel ont eu une incidence positive sur les ventes. Le BAII hors éléments exceptionnels a diminué de 429 € millions à 1,4 € milliards en raison d'une réduction des ventes.
Au cours du quatrième trimestre, les ventes catégorisées comme Autre se sont élevées à 660 € millions, soit 6 % de moins que le l'année précédente, principalement en raison du commerce des matières premières et de la cession de la quotepart de BASF dans Ellba Eastern Private Ltée., Singapour, à la fin de l'exercice 2014. Le BAII hors éléments exceptionnels a diminué de 86 € millions à moins 114 € millions en raison des effets négatifs du taux de change. Pour l'année entière, les ventes dans la catégorie Autre ont tombé de 23 % à 2,8 € milliards, surtout dû aux contributions inférieures du segment des matières premières. Le BAII hors éléments exceptionnels a tombé de 322 € millions par rapport à l'année précédente, pour un chiffre final de moins 888 € millions. Les facteurs importants ont été la réduction du taux de change et des dépenses accrues pour les provisions du programme de motivation à long terme.
Au sujet de BASF
Ici chez BASF, nous créons la chimie en vue d'un avenir durable. Nous combinons le succès économique, la protection de l'environnement et la responsabilité sociale. Environ 112 000 employés du BASF Group œuvrent pour contribuer au succès de nos consommateurs dans presque toutes les industries et tous les pays du monde. Notre portefeuille se divise en cinq segments : Produits chimiques, Produits performants, Matières et solutions fonctionnelles, Solutions agricoles et Pétrole et Gaz. Les ventes de l'entreprise se sont élevées à plus de 70 € milliards en 2015. Les actions de BASF sont cotées sur les bourses de Frankfurt (BAS), Londres (BFA), et Zurich (AN). Pour des renseignements additionnels, veuillez visiter www.basf.com.
Vous pouvez obtenir des informations supplémentaires sur :
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Déclarations prospectives
Ce communiqué de presse contient des déclarations prospectives. Ces déclarations sont basées sur les estimations et les projections courantes de la direction de BASF et sur les informations présentement disponibles. Elles ne constituent pas des garanties de rendement futur. Ces déclarations comportent certains risques et incertitudes qui sont difficiles à prévoir, et elles sont basées sur des prévisions d'événements futurs qui risquent de ne pas être exactes. En raison de plusieurs facteurs, les rendements, la performance ou les réalisations de BASF peuvent varier considérablement des résultats exprimés ou suggérés dans de telles déclarations. BASF n'assume aucune responsabilité de mettre à jour les déclarations prospectives dans ce communiqué de presse.
SOURCE BASF Canada Inc.
Maureen Paukert, BASF Corporation, Tél. : (973) 245-6077, Courriel : [email protected]; Jennifer Moore-Braun, BASF SE, Tél. : +49 621 60-99123, [email protected]
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