Bâtiments scolaires de la CSPI : une suggestion qui ne tient pas la route
MONTRÉAL, le 14 janv. 2015 /CNW Telbec/ - Le président de la Commission scolaire de la Pointe-de-l'Île, M. Miville Boudreault, reçoit avec étonnement la suggestion émise par certains élus montréalais de récupérer la gestion des immeubles de son territoire.
« Notre parc immobilier est en bon état, indique le président. Une attention particulière a été apportée à l'entretien de nos établissements au fil des ans. Ainsi, nous n'avons pas été touchés par des problèmes majeurs de moisissure. Ensuite, la question des immeubles excédentaires se pose très peu pour nous. C'est pourquoi nous ne voyons pas la pertinence d'une telle proposition en ce qui nous concerne. »
Les problèmes susceptibles de toucher l'une des cinq commissions scolaires de l'île de Montréal n'affectent pas nécessairement les autres. En ce sens, envisager une solution unique à des problèmes particuliers n'est pas la voie à suivre. « De plus, en matière d'entretien et de gestion des infrastructures, le passé récent montre que la ville de Montréal n'est pas nécessairement un exemple à suivre en ce domaine », ajoute-t-il.
Comme le rappelait la Fédération des commissions scolaires du Québec, les commissions scolaires travaillent déjà en étroite collaboration avec les municipalités, notamment pour l'utilisation de gymnases et autres locaux. De plus, les commissions scolaires ont des frais de gestion de moins de 5% alors qu'ils sont en moyenne de 14% pour les municipalités. « Il y a lieu de s'interroger sérieusement sur la rentabilité réelle que pourrait avoir une telle hypothèse pour les contribuables », ajoute le président.
Par ailleurs, M. Boudreault se dit également très surpris d'apprendre, par l'entremise d'un porte-parole de la Ville, l'intention du ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport de former un comité autour du redécoupage des territoires des commissions scolaires. « L'administration municipale est certes un partenaire en éducation, mais elle ne possède pas l'expertise requise pour traiter de la question des territoires des commissions scolaires. De plus, comment se fait-il que nous n'ayons pas été informés directement? S'agit-il, encore une fois, d'un ballon d'essai? », conclut le président.
En ce qui a trait à ce dossier, la CSPÎ réitère son refus de commenter des scénarios hypothétiques et rappelle que toute décision de redécoupage devrait servir d'abord et avant tout la réussite éducative.
La Commission scolaire de la Pointe-de-l'Île dispense ses services à environ 42 000 élèves sur le territoire de la ville de Montréal-Est et de quatre arrondissements de Montréal, soit Rivière-des-Prairies/Pointe-aux-Trembles, St-Léonard, Anjou et Montréal-Nord. La CSPI compte 42 écoles primaires, sept écoles secondaires, six écoles spécialisées (primaire et secondaire) pour des élèves présentant des troubles sévères d'adaptation, dix centres d'éducation des adultes de formation générale ou professionnelle, un centre de services aux entreprises et le Centre régional de formation à distance du Grand Montréal.
SOURCE Commission scolaire de la Pointe-de-l'Ile
André Lortie, Conseiller en communication, Bureau du président, Commission scolaire de la Pointe-de-l'Île, 514-642-9250, poste 19902, [email protected]
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