Bayer reçoit l'approbation pour Adempas®, premier médicament destiné au traitement d'une maladie cardiaque et pulmonaire rare English
- Adempas® (riociguat) ravive l'espoir des patients atteints d'hypertension pulmonaire thromboembolique chronique (HPTEC)
- Adempas® est maintenant offert au Canada. Il s'agit du premier et du seul médicament indiqué pour le traitement de l'HPTEC1,2
TORONTO, le 23 sept. 2013 /CNW/ - Bayer Inc. a annoncé aujourd'hui qu'Adempas® (riociguat) a été approuvé par Santé Canada. Le produit devient ainsi le premier médicament indiqué pour le traitement de l'hypertension pulmonaire thromboembolique chronique (HPTEC) inopérable ou d'une HPTEC persistante ou récurrente après traitement chirurgical chez les adultes présentant une hypertension pulmonaire de classe fonctionnelle II ou III selon l'Organisation mondiale de la Santé1,2.
L'HPTEC est une forme rare d'hypertension pulmonaire, une grave affection évolutive du cœur et des poumons qui met la vie en danger et touche plusieurs milliers de personnes au Canada3. L'hypertension pulmonaire se caractérise par une augmentation de la pression sanguine dans les artères pulmonaires, ce qui entraîne essoufflement et fatigue. La maladie altère la capacité des patients à travailler et à accomplir leurs activités quotidiennes; certains ont même de la difficulté à marcher sur de courtes distances4,5,6,7,8.
« Jusqu'à aujourd'hui, nous ne disposions d'aucun traitement médicamenteux éprouvé pour les patients atteints d'HPTEC inopérable ou chez qui la chirurgie n'a pas été curative. Adempas possède une efficacité clinique éprouvée et une bonne tolérabilité, explique le Dr John Granton, chef, Département de pneumologie, Réseau universitaire de santé, hôpital Mount Sinai et hôpital Women's College. En raison de la nature complexe de l'hypertension pulmonaire, les patients doivent être dirigés vers un centre spécialisé en hypertension pulmonaire dès que possible pour y subir une évaluation approfondie et recevoir rapidement un traitement ».
Les résultats d'une importante étude clinique ont montré que le riociguat est le tout premier médicament à apporter une amélioration clinique statistiquement significative après 16 semaines de traitement chez les patients atteints d'HPTEC inopérable ou d'hypertension pulmonaire persistante ou récurrente. Les améliorations touchaient des marqueurs de la gravité de la maladie ainsi qu'une variété de manifestations liées à cette dernière. On a notamment observé une réduction de la résistance à la circulation sanguine dans les artères pulmonaires9. Le riociguat a aussi amélioré significativement la capacité d'exercice, évaluée à l'aide d'un test de distance de marche de six minutes (DM6M)9.
« Les patients atteints d'HPTEC inopérable ou d'hypertension pulmonaire résiduelle après la chirurgie se réjouiront de l'arrivée du riociguat. Auparavant, on ne pouvait leur offrir aucune option thérapeutique éprouvée. L'HPTEC est une maladie dévastatrice, et ses symptômes (essoufflement, étourdissements et évanouissement) peuvent être inquiétants et entraîner de graves répercussions sur les activités quotidiennes. La découverte d'un traitement qui apporte d'importantes améliorations cliniques représente un grand pas en avant, fort attendu de surcroît », soutient Frank Poon, président de l'Association d'hypertension pulmonaire du Canada.
Dans les cas d'HPTEC, l'option thérapeutique standard et potentiellement curative est une intervention chirurgicale appelée endartériectomie pulmonaire, qui consiste à retirer mécaniquement le tissu cicatriciel qui se forme en raison de la maladie et qui obstrue les vaisseaux sanguins pulmonaires10. Cependant, dans jusqu'à 35 % des cas, la maladie persiste ou récidive après la chirurgie11. De nombreux patients (de 20 à 50 %)12,13 atteints d'HPTEC ne sont pas des candidats à la chirurgie et, comme les patients présentant une hypertension pulmonaire résiduelle, ont un urgent besoin de nouveaux traitements efficaces pour maîtriser leur maladie14.
Des études à long terme sur l'utilisation du riociguat dans le traitement de l'HPTEC sont en cours. Les résultats préliminaires montrent une innocuité, une tolérabilité et une efficacité (variation des résultats au TM6) soutenues sur une période d'un an15.
À propos de l'hypertension pulmonaire
L'hypertension pulmonaire est une grave affection évolutive du cœur et des poumons, qui menace et bouleverse la vie des personnes touchées. Elle se caractérise par une augmentation de la pression sanguine dans les artères pulmonaires qui peut entraîner une insuffisance cardiaque et la mort4,5. L'hypertension pulmonaire altère nettement la capacité d'exercice et la qualité de vie des personnes qui en sont atteintes8. Les symptômes les plus courants comprennent essoufflement, fatigue, étourdissements et évanouissement; ils s'aggravent tous à l'effort6,7. Puisque les symptômes d'hypertension pulmonaire ne sont pas spécifiques, il peut s'écouler jusqu'à deux ans avant qu'un patient reçoive le diagnostic8,16,17. Il est essentiel de poser un diagnostic précoce et de déterminer précisément le type d'hypertension pulmonaire. En effet, tout retard dans l'instauration du traitement peut avoir des répercussions négatives sur la survie8,18. Il est ensuite primordial de surveiller continuellement le traitement afin que les patients reçoivent des soins optimaux en fonction du type et du stade de leur maladie8.
Il existe cinq types d'hypertension pulmonaire, chacun pouvant toucher le patient d'une façon différente. De plus, la cause et les manifestations de la maladie peuvent varier selon les patients8,10,16. Afin de maximiser les chances de succès, les patients doivent être traités dans un centre spécialisé en hypertension pulmonaire8,19.
À propos de l'hypertension pulmonaire thromboembolique chronique (HPTEC)
L'HPTEC est un type d'hypertension pulmonaire évolutive qui met la vie en danger. On croit que la maladie serait attribuable à une occlusion thromboembolique (caillots sanguins organisés) des vaisseaux pulmonaires, laquelle entraînerait graduellement une augmentation de la pression sanguine dans les artères pulmonaires qui causerait ensuite une surcharge du cœur droit8,10. L'HPTEC peut évoluer à la suite d'épisodes d'embolie pulmonaire aiguë, mais la pathogenèse n'est pas encore bien comprise10. Le traitement standard et potentiellement curatif de l'HPTEC est l'endartériectomie pulmonaire, une intervention chirurgicale au cours de laquelle on retire les caillots et le tissu cicatriciel obstruant les vaisseaux sanguins des poumons10. Toutefois, un nombre considérable de patients atteints d'HPTEC (de 20 à 50 %) ne peuvent être opérés. De plus, dans jusqu'à 35 % des cas, la maladie persiste ou récidive après la chirurgie. Ces patients ont donc besoin d'un traitement pharmacologique efficace14.
À propos du riociguat
Le riociguat est un stimulateur de la guanylate cyclase soluble (GCs), le premier d'une nouvelle classe de composés mis au point par Bayer, qui cible un mécanisme moléculaire clé à l'origine de l'hypertension pulmonaire. La GCs est une enzyme présente dans l'appareil cardiopulmonaire et les récepteurs du monoxyde d'azote (NO). Quand le NO se lie à la GCs, l'enzyme catalyse la synthèse de la guanosine monophosphate cyclique (GMPc), une molécule de signalisation qui joue un rôle important dans la régulation du tonus, de la prolifération, de la fibrose et de l'inflammation vasculaires.
L'hypertension pulmonaire est associée à un dysfonctionnement endothélial, à une altération de la synthèse du NO et à une stimulation insuffisante de la GCs. Le riociguat présente un mode d'action unique : il sensibilise la GCs au NO endogène en stabilisant la liaison du NO à la GCs. Le riociguat stimule aussi directement la GCs par l'intermédiaire d'un autre site de liaison, indépendamment du NO. Puisqu'il stimule la GCs, le riociguat restaure la voie NO-GCs-GMPc et augmente la production de GMPc.
Le nouveau mode d'action du riociguat pourrait permettre de contourner un certain nombre des limites des traitements actuels de l'hypertension artérielle pulmonaire, y compris la dépendance au NO. Il s'agit du premier médicament dont les bienfaits cliniques ont été démontrés dans le traitement de l'HPTEC, et du seul traitement pharmacologique indiqué à cette fin1,2.
À propos de Bayer au Canada
Bayer Inc., filiale canadienne de Bayer AG, est le siège social des activités au Canada. Célébrant 150 années d'existence, Bayer AG, un groupe international de recherche dont les principales activités sont concentrées dans les domaines des soins de santé, des sciences végétales et des matériaux novateurs, a pris l'engagement d'améliorer la vie de tous grâce à la science. Au Canada, Bayer exploite ses segments liés aux soins de santé (Produits pharmaceutiques, Produits grand public, Gestion du diabète, Santé animale et Radiologie et intervention) à partir de son siège social situé à Toronto, en Ontario, et son segment CropScience à partir de Calgary, en Alberta. Bayer, qui compte plus de 1 300 employés au Canada, a réalisé des ventes totalisant 1,6 milliard de dollars canadiens en 2012 et a investi 55,9 millions de dollars canadiens en recherche et développement. À l'échelle mondiale, Bayer AG a réalisé des ventes de 39,8 milliards d'euros et a investi 3 milliards d'euros en recherche et développement.
Pour en savoir davantage sur Bayer Inc., visitez notre site à l'adresse www.bayer.ca.
Énoncés prospectifs
Ce communiqué peut contenir des énoncés de nature prospective fondés sur les suppositions et les prévisions actuelles de la direction du Groupe Bayer ou d'un sous-groupe de Bayer. En raison de risques, d'incertitudes et d'autres facteurs connus et inconnus, il pourrait y avoir d'importantes différences entre les résultats, la situation financière, le développement ou le rendement à venir de l'entreprise et les prévisions que contient le présent communiqué. Ces facteurs sont notamment ceux dont il est question dans les rapports publics de Bayer publiés sur le site Web de Bayer à l'adresse suivante : www.bayer.com. L'entreprise n'assume aucune responsabilité, de quelque nature que ce soit, quant à la mise à jour de ces énoncés prospectifs ou à leur représentation exacte d'événements ou de développements futurs.
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1 Mayer E. Surgical and post-operative treatment of chronic thromboembolic pulmonary hypertension. Eur Respir Rev. 2010;19:64-67.
2 Monographie de produit d'ADEMPAS, 17 septembre 2013
3 Marc de Perrot, M.D., Karen McRae, M.D., Yaron Shargall, M.D., Laura Pletsch, inf. aut., Kongteng Tan, M.D., Peter Slinger, M.D., Martin Ma, M.D., Narinder Paul, M.D., Jakov Moric, M.D., John Thenganatt, M.D., Susanna Mak, M.D. et John T. Granton, M.D. Recherche clinique. Pulmonary Endarterectomy for Chronic Thromboembolic Pulmonary Hypertension: The Toronto Experience. Canadian Journal of Cardiology 27 (2011) 692-697.
4 Rosenkranz S. Pulmonary hypertension: current diagnosis and treatment. Clin Res Cardiol 2007;96:527-541.
5 Macchia A et coll. A meta-analysis of trials of pulmonary hypertension: A clinical condition looking for drugs and research methodology. Am Heart J 2007;153:1037-1047.
6 McKenna S et coll. The Cambridge Pulmonary Hypertension Outcome Review (CAMPHOR): A measure of health-related quality of life and quality of life for patients with pulmonary hypertension. Qual Life Res 2006;15:103-115.
7 Site Web PHA UK. Accessible à l'adresse : http://www.phassociation.uk.com/what_is_ph/. Dernière consultation, mai 2013.
8 Galiè N et coll. Guidelines for the diagnosis and treatment of pulmonary hypertension: The Task Force for the Diagnosis and Treatment of Pulmonary Hypertension of the European Society of Cardiology (ESC) and the European Respiratory Society (ERS), endorsed by the International Society of Heart and Lung Transplantation (ISHLT). Eur Heart J 2009;30:2493-2537.
9 Ghofrani HA et coll. Riociguat for the treatment of inoperable chronic thromboembolic pulmonary hypertension: a randomized, double-blind, placebo-controlled study (CHEST-1). Congrès de l'ACCP 2012, Atlanta, É-.U. Résumé oral n° 1462924.
10 Ali JM et coll. Chronic thromboembolic pulmonary hypertension: An underdiagnosed entity? Hosp Pract 2012; 40:71-79.
11 Rahnavardi M, Yan TD, Cao C, Vallely MP, Bannon PG, Wilson MK. Pulmonary thromboendarterectomy for chronic thromboembolic pulmonary hypertension: a systematic review. Ann Thorac Cardiovasc Surg. 2011;17(5):435-445.
12 Mayer E, Jenkins D, Lindner J et coll. Surgical management and outcome of patients with chronic thromboembolic hypertension: results from an international prospective registry. J Cardiovasc. Surg. 2011. 702-710.
13 Humbert M. Pulmonary arterial hypertension and chronic thromboembolic pulmonary hypertension: pathophysiology. Eur Respir Rev 2010;19:59-63.
14 Humbert M. Pulmonary arterial hypertension and chronic thromboembolic pulmonary hypertension: pathophysiology. Eur Respir Rev 2010;19:59-63.
15 Simonneau G et coll. Riociguat for the treatment of chronic thromboembolic pulmonary hypertension (CTEPH): A Phase III long-term extension study (CHEST-2). Cinquième symposium mondial sur l'hypertension pulmonaire (WSPH), 2013, Nice, France. Présentation par affiche.
16 Armstrong I et coll. The trajectory to diagnosis with pulmonary arterial hypertension: a qualitative study. BMJ Open 2012; 2:e000806.
17 Peacock JA. Treatment of pulmonary hypertension. BMJ 2003; 326:835-836.
18 Vachiéry J-L et coll. How to detect disease progression in pulmonary arterial hypertension. Eur Respir Rev 2012; 21:40-47.
19 Ghofrani HA et coll. Treatment of pulmonary arterial hypertension (PAH): updated recommendations of the Cologne Consensus Conference 2011. Int J Cardiol 2011;154 (Suppl 1):S20-S33.
SOURCE : Bayer Inc.

Laura Burns
416-240-5484
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