Beaucoup d'automobilistes en Ontario éprouvent des difficultés à repérer les fraudes en assurance automobile English
Un sur dix d'entre eux admettent avoir été impliqués dans de la fraude en assurance automobile
TORONTO, le 1er mars 2017 /CNW/ - Un récent sondage mené auprès des automobilistes en Ontario a soulevé des inquiétudes quant à leur capacité à reconnaître et, par conséquent, à rejeter et à signaler, la fraude en assurance automobile.
Le sondage mené pour le compte de la Commission des services financiers de l'Ontario (CSFO) posait une série de questions afin d'évaluer les connaissances et les attitudes des automobilistes à l'égard de la fraude en assurance automobile. Mis à l'épreuve, 27 % des automobilistes n'ont pas obtenu une note de passage lorsqu'ils ont été confrontés à des scénarios d'accidents et à des énoncés vrai ou faux. Les baby-boomers, âgés de 55 ans et plus, étaient les mieux informés, alors que les milléniaux, âgés de 18 à 34 ans, étaient les moins susceptibles de repérer les fraudes.
Voici quelques autres conclusions :
- Une proportion de 11 % des répondants admettent connaître un membre de leur famille qui a fait une demande d'indemnisation exagérée ou fausse.
- Le type de fraude la plus fréquemment admise était de convaincre un atelier de réparation de carrosserie d'ajouter des réparations n'ayant aucun avec un accident et d'en imputer le coût intégral à l'assurance (5 %).
- Seuls 35 % des répondants savaient comment signaler une fraude en assurance automobile.
- Une proportion de 35 % d'entre eux ne savaient pas que frauder une compagnie d'assurance est une infraction prévue par le Code criminel fédéral.
- Et 25 % ne savaient pas que la fraude en assurance automobile a une incidence sur les primes d'assurance.
Si près d'un répondant sur dix a déclaré avoir soumis une demande d'indemnisation exagérée ou fausse, près de deux sur dix ont dit connaître un ami qui l'avait fait. Les hommes et les milléniaux étaient considérablement plus susceptibles d'admettre avoir commis de la fraude en assurance automobile que les autres groupes. Et 5 % des hommes ont admis avoir fait une demande d'indemnisation pour fausse blessure à la suite d'un accident de voiture, comparativement à seulement 1 % des femmes. De même,9 % des milléniaux ont admis l'avoir fait, comparativement à 1 % des baby-boomers.
Le sondage a été effectué dans le cadre de la campagne du Mois de la prévention de la fraude de la CSFO, qui vise à accroître la sensibilisation des fraudeurs et des victimes potentiels quant à la façon de reconnaître, de rejeter et de signaler la fraude en assurance automobile.
La CSFO recommande aux automobilistes ontariens de :
- lire soigneusement leur police d'assurance - afin de comprendre leur couverture, leurs droits et leurs responsabilités;
- ne signer aucune demande d'indemnisation vierge;
- remplir et de vérifier attentivement leur proposition d'assurance automobile et leurs demandes d'indemnisation afin de s'assurer qu'elles ne renferment aucune erreur;
- conserver des dossiers détaillés : recueillir le nom, l'adresse, le numéro de téléphone, le numéro de la plaque d'immatriculation, le numéro du permis de conduire et les renseignements relatifs à l'assurance de toutes les personnes impliquées dans un accident; prendre des photos des lieux de l'accident, s'il est sécuritaire de le faire;
- refuser de signer quelque document que ce soit ou de convenir de quelque entente que ce soit sur les lieux d'un accident;
- signaler tous les accidents et toutes les pertes à leur compagnie d'assurance;
- appeler le service de police local s'ils soupçonnent une fraude en assurance automobile;
- passer en revue les renseignements sur les indemnités versées par leur compagnie d'assurance afin de s'assurer que les traitements, les prestataires de soins de santé et les dates indiqués sont exacts.
Faits en bref
- Une proportion de 83 % des cas de fraude en assurance automobile en Ontario se produit dans la région du Grand Toronto (CSFO).
- On estime que les cas de fraude en assurance automobile représentent de 9 à 18 % des coûts des demandes d'indemnisation, ce qui équivaut à un montant se situant entre 116 $ et 236 $ par prime moyenne payée en Ontario (KPMG, 2010).
Ressources complémentaires
- La lutte contre la fraude en assurance automobile : ce que vous pouvez faire
- Répondez au Questionnaire sur le fraudeur de la Commission des services financiers de l'Ontario pour tester vos connaissances en matière de fraude en assurance automobile. Si vous avez la possibilité de poser le bon geste ou de contourner les règles, quel sera votre choix?
Citation
« La fraude en assurance automobile est illégale et elle a une incidence sur le coût des primes. Nous encourageons la population de l'Ontario à rejeter les nombreux types de fraude en assurance automobile et à savoir comment signaler tout comportement suspect à leur service de police local et à leur compagnie d'assurance. »
- Tom Golfetto, directeur général, Division de l'assurance automobile, CSFO
Méthodologie du sondage
Ce sondage en ligne a été mené par Ipsos entre les 13 et 17 février 2017. Un échantillon de 1 052 Ontariennes et Ontariens possédant un permis de conduire et âgés de 18 ans et plus choisis parmi le panel en ligne d'Ipsos ont été interviewés en ligne. Une pondération a ensuite été utilisée pour équilibrer les données démographiques afin de s'assurer que la composition de l'échantillon reflète celle de la population adulte selon les données du recensement et de fournir les résultats voulus pour refléter l'échantillon. La précision des sondages en ligne d'Ipsos est mesurée au moyen d'un intervalle de crédibilité. Dans ce cas-ci, le sondage est exact à plus ou moins 3,4 points de pourcentage, 19 fois sur 20, si tous les automobilistes ontariens avaient été sondés. Tous les sondages et enquêtes peuvent être sujets à d'autres d'erreurs, notamment, mais pas uniquement, des erreurs de couverture et des erreurs de mesure.
À propos de la CSFO
Le mandat de la CSFO est défini par la loi. Il consiste à fournir des services de réglementation pour protéger l'intérêt du public et favoriser la confiance du public dans les secteurs réglementés. La CSFO réglemente le secteur des assurances, les régimes de retraite, les sociétés de prêt et de fiducie, les credit unions et caisses populaires, le secteur du courtage d'hypothèques, les sociétés coopératives en Ontario et les fournisseurs de services qui facturent aux assureurs automobiles des indemnités d'accident légales. La CSFO relève du ministre des Finances.
À propos d'Ipsos
Ipsos est le chef de file canadien en matière d'information commerciale et le fournisseur principal du pays en matière de recherche sur l'opinion publique. L'entreprise exerce ses activités dans huit villes et elle emploie plus de 600 professionnels de la recherche et employés de soutien au Canada. L'entreprise dispose du plus vaste réseau de centres d'appels du Canada, et des plus grands panels de pré-recrutés, composés de foyers ou de répondants en ligne. Le personnel des études de marché canadiennes et des pratiques liées aux affaires publiques d'Ipsos est constitué de conseillers en recherche expérimentés ayant une très grande expérience de l'industrie. Ces pratiques offrent le meilleur ensemble d'outils de recherche du Canada, ce qui permet aux clients d'obtenir une information pertinente, à partir de laquelle ils peuvent agir.
SOURCE Commission des services financiers de l'Ontario
Pour les demandes de renseignements des médias uniquement, veuillez communiquer avec : Malon Edwards, Commission des services financiers de l'Ontario, Téléphone : 416 590-7536, Numéro sans frais : 1 800 668-0128, poste 7795, Courriel : [email protected]
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