Bien que le marché soit favorable aux vendeurs, de nombreux Québécois songent néanmoins à acheter une maison d'ici deux ans - Sondage RBC English
- 36 % des Québécois envisagent d'acheter une maison d'ici deux ans (le taux le plus élevé au pays)
- Même si les intentions d'achat sont fortes, 27 % des non-propriétaires estiment qu'ils n'accéderont jamais à la propriété
- 43 % des Québécois pensent que la majorité de la population sera exclue du marché immobilier au cours des dix prochaines années en raison des prix trop élevés
TORONTO, le 12 avril 2021 /CNW/ - Est-ce le moment d'acheter ou de passer à autre chose ? Bien que les Québécois soient les plus nombreux parmi tous les Canadiens sondés à avoir l'intention d'acquérir une propriété d'ici deux ans, bon nombre d'entre eux ont renoncé à leur rêve de devenir propriétaires. Selon le Sondage printanier sur le marché résidentiel RBC, un peu plus d'un quart des non-propriétaires de moins de 40 ans estiment qu'ils n'accéderont jamais à la propriété, alors que 43 % des Québécois pensent que la majorité de la population sera exclue du marché immobilier au cours des dix prochaines années en raison des prix trop élevés. Parmi ceux qui songent à acheter une maison d'ici deux ans, 70 % mettent en moyenne 800 $ de côté chaque mois pour ce projet.
« L'accession à la propriété peut être un processus complexe, et la situation de la dernière année a créé à la fois des obstacles et des occasions pour les acheteurs, affirme Pascal Berger, conseiller en prêts hypothécaires, RBC. Les acheteurs potentiels doivent prendre en compte leur situation financière personnelle de même que le contexte économique actuel, car ces deux éléments peuvent grandement influer sur leur capacité à acheter une maison. »
En ce qui concerne les intentions d'achat, bien que 59 % des répondants estiment que le marché favorise actuellement les vendeurs (en hausse de 21 %, la plus forte augmentation sur 12 mois), les Québécois sont les plus nombreux au pays à envisager d'acheter une maison au cours des deux prochaines années (36 % par rapport à 30 % à l'échelle nationale).
De nombreux facteurs entrent en ligne de compte dans la décision d'acheter maintenant ou plus tard. Selon les données recueillies, la faiblesse des taux d'intérêt et l'augmentation du prix des maisons sont les principales raisons pour lesquelles certains Québécois envisagent de devancer leur projet d'achat immobilier. En fait, la majorité des Québécois sondés (52 %) songent à acheter une maison plus tôt que prévu pour profiter des taux hypothécaires avantageux, tandis que 51 % pensent que la valeur des maisons ne pourra que grimper dans un avenir proche. Notons que 84 % des répondants estiment toujours que l'acquisition d'un bien immobilier est un bon investissement et que la majorité d'entre eux (57 %) croit qu'il est plus judicieux d'acheter que de louer. Cela dit, plus d'un quart des Québécois sondés pensent que les prix finiront par baisser (27 %, par rapport à 19 % à l'échelle nationale). Les principales raisons mentionnées par ceux qui préfèrent reporter leur achat sont l'incertitude économique (47 %), la conviction que les prix pourraient baisser (44 %), l'insuffisance de leur mise de fonds (25 %) et l'insécurité d'emploi (23 %).
« Les taux hypothécaires historiquement bas et le climat d'incertitude économique persistant ont plongé les acheteurs dans l'incertitude, explique M Berger. En cette deuxième année de pandémie, il est plus important que jamais d'avoir une bonne idée de sa marge de manœuvre sur le plan financier.
En plus de déterminer combien ils peuvent payer maintenant, les acheteurs potentiels devraient évaluer leur solidité financière en fonction de différents scénarios pour s'assurer qu'ils pourront assumer tous les coûts liés à la propriété même si les taux d'intérêt augmentent ou en cas d'imprévu ou de perte de revenus. »
Épargner et établir un budget en vue d'acheter une maison
La majorité des Québécois sondés (66 %, le taux le plus élevé au pays) affirment qu'ils éviteraient de devenir « esclaves de leur maison* », mais cela risque d'être plus facile à dire qu'à faire. Selon l'ACI, le prix moyen d'une maison au Québec s'élevait à 418 230 $ en février 2021 (en hausse de 76 841 $ par rapport à 2020). Or, le budget moyen des Québécois pour l'acquisition d'une propriété est de 298 972 $, et 24 % d'entre eux disent disposer d'un budget inférieur à 250 000 $. Parmi les répondants qui sont actuellement propriétaires, 14 % se considèrent comme esclaves de leur maison.
En ce qui concerne la mise de fonds, 90 % des répondants qui envisagent d'acheter une maison d'ici deux ans ont mis de l'argent de côté (40 000 $ en moyenne) à cette fin. Parmi ces derniers, 35 % ont épargné moins de 25 000 $ pour l'achat d'une propriété.
« La constitution d'une mise de fonds est souvent le plus grand obstacle à l'accession à la propriété, surtout dans le contexte de la pandémie où les prix ne cessent d'augmenter, affirme M. Berger. Bien que la situation financière de chacun soit unique, bon nombre de Québécois qui ont réduit leurs dépenses au cours de la dernière année ont pu accroître leur épargne et ainsi se rapprocher de leur rêve de devenir propriétaires. »
M. Berger ajoute que, peu importe où et quand vous souhaitez acheter, l'accès aux bonnes informations, aux ressources adéquates et à un soutien solide vous aidera à prendre les décisions qui conviennent le mieux à votre situation financière et à vos besoins en matière de logement.
RBC propose une foule d'outils et de ressources pour aider les Québécois à chaque étape de l'achat d'une maison :
- Les conseillers en prêts hypothécaires de RBC accompagnent les Québécois du début jusqu'à la fin du processus d'achat en leur apportant un soutien quand ils en ont besoin, en personne, par téléphone ou virtuellement.
- L'outil Accessibilité réelle à la propriété RBC fournit une estimation personnalisée de la somme qu'un acheteur éventuel peut se permettre de payer.
- Le site Privilège Proprio Plus RBC propose des guides étape par étape, des outils, des calculatrices et des offres spéciales qui ont pour objet d'aider les Canadiens à chaque stade du processus d'achat d'une maison.
- L'Explorateur de quartier de RBC circonscrit la recherche des milieux les plus adaptés au mode de vie de l'acheteur.
Tableau de données nationales et régionales
Question |
Total |
C-B. |
Alberta |
SK/MB |
Ontario |
Québec |
Provinces de l'Atlantique |
Non-propriétaires de moins de 40 ans : J'ai renoncé à mon rêve de devenir propriétaire. (tout à fait d'accord / plutôt d'accord) |
36 % |
41 % (Ouest du Canada) |
39 % |
27 % |
S. O. |
||
Je pense que la majorité des Canadiens seront exclus du marché immobilier au cours des dix prochaines années en raison des prix trop élevés. (tout à fait d'accord / plutôt d'accord) |
62 % |
71 % |
65 % |
53 % |
71 % |
43 % |
63 % |
Ceux qui envisagent d'acheter une maison d'ici deux ans : Mettez-vous de l'argent de côté chaque mois en vue d'acheter une maison ? |
60 % |
60 % (Ouest du Canada) |
54 % |
70 % |
S. O. |
||
Ceux qui envisagent d'acheter une maison d'ici deux ans : Combien d'argent mettez-vous de côté en moyenne chaque mois en vue d'acheter une maison ? |
789 $ |
500 $ (Ouest du Canada) |
1 000 $ |
800 $ |
S. O. |
||
J'ai mis plus d'argent de côté que d'habitude pendant la pandémie. (tout à fait d'accord / plutôt d'accord) |
44 % |
45 % |
40 % |
43 % |
44 % |
48 % |
40 % |
Je pense que le marché est actuellement favorable aux vendeurs. |
54 % |
62 % |
13 % |
35 % |
64 % |
59 % |
50 % |
Quelle est la probabilité que vous achetiez une maison ou une autre propriété d'ici deux ans ? (très probable / plutôt probable) |
30 % |
24 % |
33 % |
26 % |
28 % |
36 % |
27 % |
J'envisage d'acheter une maison plus tôt que prévu en raison des taux d'intérêt avantageux. (tout à fait d'accord / plutôt d'accord) |
41 % |
39 % |
46 % |
36 % |
35 % |
52 % |
32 % |
Je crois que la valeur des maisons ne fera qu'augmenter dans un avenir proche. (tout à fait d'accord / plutôt d'accord) |
61 % |
72 % |
48 % |
58 % |
70 % |
51 % |
53 % |
Je pense que l'achat d'une propriété est un très bon / bon investissement. |
83 % |
83 % |
81 % |
86 % |
83 % |
84 % |
82 % |
Je crois qu'il vaut mieux acheter que louer en ce moment. (tout à fait d'accord / plutôt d'accord) |
56 % |
56 % |
57 % |
59 % |
53 % |
57 % |
55 % |
Il est préférable d'attendre à l'an prochain pour acheter une maison ou un appartement en copropriété, compte tenu de l'actuelle incertitude économique. |
56 % |
56 % |
59 % |
S. O. |
63 % |
47 % |
S. O. |
Il est préférable d'attendre à l'an prochain pour acheter une maison ou un appartement en copropriété, car les prix pourraient baisser. |
41 % |
45 % |
31 % |
S. O. |
42 % |
44 % |
S. O. |
Il est préférable d'attendre à l'an prochain pour acheter une maison ou un appartement en copropriété, compte tenu des problèmes d'accessibilité à la propriété. |
35 % |
43 % |
27 % |
S. O. |
44 % |
19 % |
S. O. |
Il est préférable d'attendre à l'an prochain pour acheter une maison ou un appartement en copropriété, compte tenu de l'insécurité de l'emploi. |
30 % |
27 % |
35 % |
S. O. |
35 % |
23 % |
S. O. |
J'éviterais à tout prix de devenir esclave de ma maison. |
60 % |
58 % |
59 % |
62 % |
58 % |
66 % |
61 % |
Je me considère actuellement comme étant esclave de ma maison. |
15 % |
11 % |
17 % |
16 % |
16 % |
14 % |
16 % |
Ceux qui envisagent d'acheter une maison d'ici deux ans : Mon budget pour l'achat d'une maison serait vraisemblablement inférieur à 500 000 $. |
48 % |
48 % (Ouest du Canada) |
32 % |
67 % |
S. O. |
||
Ceux qui envisagent d'acheter une maison d'ici deux ans : Avez-vous mis de l'argent de côté pour la mise de fonds ? |
86 % |
84 % (Ouest du Canada) |
85 % |
90 % |
S. O. |
||
Ceux qui envisagent d'acheter une maison d'ici deux ans : Combien avez- vous mis de côté en moyenne pour la mise de fonds ? |
42 000 $ |
30 000 $ (Ouest du Canada) |
50 000 $ |
40 000 $ |
S. O. |
||
Ceux qui envisagent d'acheter une maison d'ici deux ans : J'ai épargné moins de 25 000 $ pour l'achat d'une maison. |
40 % |
45 % (Ouest du Canada) |
36 % |
35 % |
S. O. |
* On dit d'un propriétaire qu'il est « esclave de sa maison » lorsqu'il a acheté une propriété au-dessus de ses moyens et lui consacre une part anormalement élevée de son revenu total (30 % à 40 % ou plus) afin de couvrir notamment les versements hypothécaires, les taxes foncières, l'entretien et les services publics. |
À propos du sondage
Le présent document fournit quelques-uns des résultats d'un sondage Ipsos Reid effectué entre le 21 et le 28 janvier 2021 pour le compte de RBC. Le sondage a été mené en ligne auprès d'un échantillon de 2 000 Canadiens de 18 ans et plus. L'échantillon a été établi selon la méthode des quotas pondérés afin que sa composition reflète celle de la population du Canada selon les données du dernier recensement. La précision des sondages en ligne Ipsos est calculée en fonction d'un intervalle de crédibilité. Dans le cas présent, les résultats sont considérés comme précis à ± 2,5 points de pourcentage, 19 fois sur 20, comparativement à ce qu'ils auraient été si tous les Canadiens de 18 ans et plus avaient été sondés. L'intervalle de crédibilité sera plus important parmi les sous-ensembles de la population. Tous les questionnaires et sondages peuvent être touchés par d'autres types d'erreurs, notamment l'erreur de couverture et l'erreur de mesure.
Aperçu de RBC
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SOURCE RBC Banque Royale
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