Bilan 2008 de la gestion des matières résiduelles - L'UMQ salue la
performance des municipalités
MONTRÉAL, le 10 nov. /CNW Telbec/ - L'Union des municipalités du Québec (UMQ) a réagi au Bilan 2008 de la gestion des matières résiduelles au Québec, rendu public cet après-midi par la société d'État RECYC-QUÉBEC. Ce bilan vient clore la période de 10 ans visée par la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles 1998-2008. Selon les données dévoilées, le secteur municipal a connu une amélioration remarquable avec une hausse de 17 % des quantités récupérées et mises en valeur par rapport à 2006. L'Union salue la performance des municipalités et le leadership des élus municipaux.
"Si l'élimination des matières résiduelles a diminué de 7 % entre
L'UMQ rappelle, par ailleurs, que la compensation pour la collecte sélective municipale des matières recyclables et la redevance à l'élimination ne sont effectives que depuis 2006 dans les municipalités, donc bien après l'adoption de la Politique 1998-2008, et que la quasi-totalité des dépenses relatives à la gestion des matières résiduelles est financée par l'impôt foncier. De plus, les municipalités devront maintenant déployer des efforts importants pour atteindre les cibles de valorisation des matières organiques. La mise en place, par le gouvernement du Québec, d'un nouveau programme pour les infrastructures de valorisation des matières organiques a été salué par l'UMQ, mais il faudra faire plus.
L'Union soutient également que pour atteindre les objectifs de récupération et de valorisation, tout en participant au Plan d'action 2006-2012 de lutte contre les changements climatiques pour la réduction de gaz à effet de serre, les municipalités ont besoin de ressources supplémentaires. C'est pourquoi elle trouve important de réitérer aujourd'hui ses messages pour une compensation à 100 % des coûts de recyclage d'ici 2010, comme le prévoit l'Entente de partenariat Québec-municipalités signée en 2006.
L'UMQ propose l'application du principe pollueur-payeur au moyen de la responsabilité élargie des producteurs (REP), cet outil de politique qui étend la responsabilité du producteur à tout le cycle de vie du produit. Pour l'UMQ, il s'agit d'une question de développement durable et d'équité envers les citoyens parce qu'en transférant la facture à l'ensemble des contribuables municipaux, les Québécoises et Québécois subventionnent la mise en marché de produits inadéquats pour le recyclage et sur lesquels ils n'ont aucun contrôle. L'Union espère que la nouvelle politique de gestion des matières résiduelles attendue de la ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, Mme Line Beauchamp, réponde aux préoccupations des municipalités et leur offre les outils financiers nécessaires pour poursuivre leurs efforts vers l'atteinte des cibles fixées.
À propos de l'UMQ
Depuis sa fondation en 1919, l'UMQ représente les municipalités de toutes tailles dans toutes les régions du Québec. Elle a pour mission de promouvoir le rôle fondamental des municipalités dans le progrès social et économique de l'ensemble du territoire québécois et de soutenir ses membres dans la construction de milieux de vie démocratiques, innovants et compétitifs. Sa structure, qui regroupe ses membres en caucus d'affinité : municipalités locales, municipalités de centralité, cités régionales, grandes villes et municipalités de la Métropole, est l'expression de toute la diversité et de la solidarité municipale québécoise. Ses membres comptent près de cinq millions de citoyennes et de citoyens.
Renseignements: François Sormany, Directeur des communications, (514) 282-7700, poste 265, Cellulaire: (514) 910-7272, [email protected]; Source: Union des municipalités du QuÉbec
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