Bilan 2018 sur la qualité de l'air de Montréal - Les effets positifs du règlement sur l'utilisation des poêles et foyers au bois se font déjà sentir
Nouvelles fournies par
Ville de Montréal - Cabinet de la mairesse et du comité exécutif05 juin, 2019, 13:22 ET
MONTRÉAL, le 5 juin 2019 /CNW Telbec/ - La Ville de Montréal a présenté son bilan environnemental 2018 sur la qualité de l'air. Tout au long de la dernière année, le réseau de surveillance de la qualité de l'air (RSQA) a poursuivi ses activités sur l'ensemble du territoire de l'agglomération montréalaise. Le rapport annuel du RSQA permet d'identifier entre autres, les problématiques pouvant être corrigées dans le but d'améliorer la qualité de l'air.
En 2018, 41 jours de mauvaise qualité de l'air dont 6 jours de smog, ont été enregistrés sur le territoire montréalais. Au cours des dernières années, la majorité des épisodes de smog observés à Montréal se sont produits durant la période hivernale et ont été causés par une forte concentration de particules fines. Toutefois, la période du 1er novembre 2018 au 15 avril 2019, se démarque des années antérieures avec seulement 2 jours de smog alors qu'on en observait habituellement entre 6 et 8. Cela correspond à l'entrée en vigueur du règlement l'utilisation des poêles et foyers au bois qui montre déjà des effets positifs sur la qualité de l'air. Cette tendance est à confirmer l'hiver prochain.
« Les efforts déployés par la Ville de Montréal afin d'encadrer par des mesures réglementaires des activités, telles que le chauffage au bois, la mise en place d'initiatives misant sur l'électrification des transports, ainsi que les déplacements actifs et collectifs, contribuent à la réduction à la source des polluants et à l'amélioration de la qualité de l'air. Nous sommes sur la bonne voie, il faut poursuivre sur cette lancée et conjuguer nos efforts », explique M. Jean-François Parenteau, membre du comité exécutif, responsable des services aux citoyens, de l'environnement, de l'approvisionnement et du matériel roulant, ainsi que des relations gouvernementales.
Les activités humaines sont principalement responsables des jours de mauvaise qualité de l'air. Tout juste derrière les transports, la combustion du bois de chauffage constitue une source importante d'émission de particules fines (PM2,5) et l'une des principales causes de smog hivernal. Depuis le 1er octobre 2018, le Règlement concernant les appareils et les foyers permettant l'utilisation d'un combustible solide interdit l'utilisation d'appareils à combustible solide sur le territoire montréalais, sauf s'ils font l'objet d'une reconnaissance par un organisme certifié à l'effet qu'ils n'émettent pas plus de 2,5 g/h de particules fines dans l'atmosphère. L'utilisation de tous les appareils à combustible solide est permise lors de pannes d'électricité d'une durée de plus de trois heures.
Le RSQA opère 15 stations d'échantillonnage équipées d'analyseurs mesurant en continu les concentrations de polluants tels que les particules fines, l'ozone, le dioxyde de soufre, les oxydes d'azote et le monoxyde de carbone. Les résultats ainsi obtenus permettent de dresser un portrait annuel et de suivre l'évolution de la situation de ces polluants depuis plusieurs années à Montréal. Les stations sont progressivement rénovées afin de maintenir les hauts standards de qualité.
Les informations sur la qualité de l'air à Montréal sont disponibles en temps réel. Pour plus de renseignements et pour consulter le bilan 2018, visitez le site Internet du RSQA à l'adresse rsqa.qc.ca.
SOURCE Ville de Montréal - Cabinet de la mairesse et du comité exécutif
Source : Laurence Houde-Roy, Attachée de presse de la mairesse, Cabinet de la mairesse et du comité exécutif, 438 925-0884; Renseignements : Gabrielle Fontaine-Giroux, Service des communications, Ville de Montréal, 514 872-0333
Partager cet article