Bilan de fin de session en agriculture - La CAQ a semé plusieurs graines dans la tête du ministre Paradis
QUÉBEC, le 10 déc. 2015 /CNW Telbec/ - L'heure du bilan de fin de session est arrivée pour la porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d'agriculture, de pêcheries et d'alimentation et députée de Mirabel, Sylvie D'Amours, qui constate avec fierté qu'elle n'a pas laissé un seul moment de répit au ministre libéral Pierre Paradis, cet automne.
Les gains obtenus par la CAQ pour les agriculteurs sont majeurs et témoignent bien de l'importance qu'accorde la formation politique de François Legault à ce secteur économique, s'est réjouie Sylvie D'Amours.
Pas d'expropriation des terres agricoles à Vaudreuil-Soulanges
Tout d'abord, les efforts déployés par la députée de Mirabel en vue de l'implantation d'un pôle logistique dans la région de Vaudreuil-Soulanges ont été payants. Il aura tout de même fallu attendre la semaine dernière pour que les ministres Pierre Moreau et Pierre Paradis commencent à fermer la porte que leur gouvernement avait inutilement laissée ouverte pendant des mois quant à une possible expropriation d'une trentaine de fermes et de terres agricoles, parmi les plus belles et les plus riches au Québec.
« J'ai déposé motion après motion, posé question après question, mais les ministres Pierre Paradis et Jean D'Amours refusaient de m'entendre. Je rapportais à l'Assemblée nationale tous les témoignages et les cris du cœur de centaines de producteurs inquiets de voir leurs emplois s'envoler comme poussière dans le vent. À la veille du temps des fêtes, je suis fière d'avoir enfin fait entendre raison au ministre et de partager avec eux cette excellente nouvelle », a déclaré Sylvie D'Amours, tout en indiquant qu'elle demeurera vigilante dans ce dossier pour s'assurer qu'aucune expropriation ne soit possible à la suite de l'adoption du projet de loi.
Rassurer la relève à la suite de l'accord du PTP
Un autre moment marquant de la session a été l'annonce de l'adhésion du Canada au Partenariat transpacifique. Dès celle-ci, la députée de Mirabel a exigé des garanties au ministre de l'Agriculture, Pierre Paradis, afin qu'il s'engage à défendre les intérêts des producteurs laitiers, d'œufs et de volailles du Québec. Encore aujourd'hui, des pertes financières sont évoquées, ce qui sème l'inquiétude des agriculteurs qui maintiennent des fermes familiales partout au Québec depuis des générations. Rappelons qu'avec l'accord du PTP, les producteurs étrangers pourront occuper jusqu'à 3,25 % du marché canadien des produits laitiers.
« Somme toute, c'est un bon accord puisque le Québec bénéficiera de l'ouverture de nouveaux marchés. Toutefois, cet accord m'inquiète grandement puisqu'en à peine deux ans, la gestion de l'offre a été chamboulée plus d'une fois. On sait que les producteurs agricoles du Québec subiront d'importantes pertes, mais c'est au ministre de faire les représentations nécessaires à Ottawa pour amortir le choc. Il n'y a pas un jour qui passe sans que je demande au ministre de rassurer le milieu. J'ai exercé beaucoup de pression sur le ministre pour qu'il s'assure que nos jeunes ne soient pas découragés et pénalisés par cet accord économique. Je ne lâcherai pas le morceau en 2016 », a assuré Mme D'Amours.
Interventions pour le bien-être des animaux
La députée de Mirabel a livré un beau et honnête combat lors de l'étude de la loi 54 sur le bien-être des animaux. Par pure partisanerie, les mesures avancées par la CAQ sont tombées dans l'oreille d'un sourd.
« Il était grand temps de s'attarder au statut juridique des animaux, puisque le retard qu'accuse le Québec en cette matière est honteux. En commission, j'ai fait de nombreuses interventions et proposé plusieurs solutions, notamment que les inspecteurs respectent des normes sévères de biosécurité lors de leurs inspections dans les bâtiments d'élevage. J'ai milité pour un véritable encadrement de l'abattage rituel, en s'assurant de l'insensibilisation de l'animal avant sa mort, mais malheureusement, le flou persiste encore aujourd'hui, car le ministre n'a pas voulu aller plus loin », a déploré Mme D'Amours.
Modernisation de la CPTAQ
Finalement, la porte-parole de la CAQ a rappelé qu'elle a réussi à obtenir un mandat de surveillance cet automne de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) par la Commission de l'agriculture, des pêcheries, de l'énergie et des ressources naturelles (CAPERN). Il était grand temps, selon elle, que tous les élus puissent se pencher sur la gestion interne de la CPTAQ.
« La CPTAQ est un organisme d'État qui avait été scruté à la loupe qu'une seule fois depuis sa création en 1978. Grâce à mon intervention, nous avons été en mesure de proposer, toute allégeance politique confondue, plusieurs recommandations afin que les fonds publics dont dispose la CPTAQ servent vraiment les intérêts du monde agricole », a conclu Sylvie D'Amours.
SOURCE Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec
Samuel Poulin, Attaché de presse, Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec, 418-254-3754, [email protected]
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