Bilan de l'année en sécurité publique - Une année marquée par l'indécision et l'incertitude libérales
QUÉBEC, le 18 déc. 2015 /CNW Telbec/ - Le porte-parole du Parti Québécois en matière de sécurité publique, Pascal Bérubé, dresse un sombre bilan gouvernemental de l'année 2015 en ce domaine. Tout au long de l'année, en effet, les ministres ont laissé planer le doute et ont refusé d'agir dans plusieurs dossiers primordiaux.
Depuis l'arrivée des libéraux, par exemple, l'UPAC fonctionne au ralenti. Après une première année décevante, le patron de l'UPAC et la ministre nous avaient tous les deux promis des coups d'éclat en 2015, dont au sein du monde politique. « Cette promesse est un échec retentissant. Au moins deux enquêtes sur le financement du Parti libéral n'aboutissent pas », a déclaré Pascal Bérubé.
Puis, après avoir refusé, l'an dernier, que le patron de la SQ soit nommé par l'Assemblée nationale, le gouvernement en a rajouté en s'opposant à l'idée que le numéro un de l'UPAC, qui enquête présentement sur le Parti libéral, soit nommé par les élus. « Les libéraux maintiennent une situation qui suscite un fort malaise. Ils doivent évaluer le travail du patron de l'UPAC, alors que ses enquêtes pourraient mettre des gens de leur propre gouvernement en prison. Impossible de garantir l'indépendance de l'UPAC dans ces conditions », s'est indigné le député de Matane-Matapédia.
Sur le plan de la lutte contre la radicalisation, la ministre a tergiversé pendant des mois, pendant que de jeunes Québécois se font endoctriner. Elle est même allée jusqu'à dire que les djihadistes se radicalisent pour « sauver des vies ». « Ces propos sont inacceptables pour une ministre de la Sécurité publique. On se rappelle aussi que le premier ministre lui-même a affirmé que l'intégrisme "fait partie des choix personnels de chacun" », a poursuivi le député.
La ministre et son ministère ont également propagé de l'information contradictoire, notamment lors de la libération par erreur de Francis Boucher, le fils de Maurice « Mom » Boucher. « Stratagème ou erreur administrative, l'incertitude de la ministre lors de l'évasion du fils de Maurice "Mom" Boucher était inquiétante », a ajouté M. Bérubé.
Mentionnons aussi qu'en plus de refuser d'interdire les quotas de contraventions à la SQ, le gouvernement en a même nié l'existence, alors que des directives internes l'avaient démontrée. « Les libéraux voient les contraventions davantage comme une vache à lait que comme un instrument pour sécuriser nos routes », a déploré Pascal Bérubé.
Enfin, le gouvernement a refusé aux petites municipalités l'aide financière nécessaire pour former leurs pompiers volontaires, même si cette formation permet d'éviter des drames comme celui survenu à l'Isle-Verte.
« Bref, le gouvernement libéral va de crise en crise; son indécision et ses contradictions n'ont contribué qu'à inquiéter les Québécois, qui réclament de l'information claire et des actions concrètes. De plus, la ministre a toujours trouvé le moyen de jeter le blâme sur ses fonctionnaires lorsqu'elle se retrouvait dans l'embarras. Malheureusement, l'arrivée de Pierre Moreau n'a pas changé l'attitude cavalière du gouvernement, qui préfère minimiser les inquiétudes des Québécois plutôt que d'y répondre », a conclu le député.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Directrice adjointe aux relations avec les médias, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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