Bilan de session parlementaire - « Le gouvernement libéral est incompétent, injuste et incohérent » - Stéphane Bergeron
QUÉBEC, le 8 déc. 2015 /CNW Telbec/ - Au terme de la session parlementaire, le député de Verchères et porte-parole du Parti Québécois pour la région de l'Outaouais, M. Stéphane Bergeron, a dressé un bilan sévère des gestes du gouvernement libéral. « Les sessions parlementaires se succèdent, mais l'incurie libérale demeure, et les dégâts qu'elle cause au Québec se font de plus en plus sentir dans la vie quotidienne de nos concitoyennes et concitoyens. L'obsession doctrinaire du gouvernement quant à l'austérité, jumelée à une absence criante de stratégie économique, fait en sorte que les résultats promis, alors qu'on prétendait vouloir s'occuper des "vraies affaires", ne sont pas au rendez-vous. Il serait peut-être temps que le gouvernement s'occupe enfin du "vrai monde"! », a déclaré Stéphane Bergeron.
Incompétent : un ralentissement économique qui fait mal
« Pendant que le premier ministre s'acharne à soumettre le Québec au régime sec, l'économie fait du surplace et la création d'emplois est anémique. La croissance est passée de 2 % à 1,5 %, entraînant dans sa chute celle des revenus de l'État, ainsi qu'un accroissement du poids de la dette, qui représente maintenant 55 % du PIB, une triste première depuis les années quatre-vingt-dix. À l'évidence, le premier ministre est incapable de relancer l'économie, de générer de la croissance et de créer des emplois bien rémunérés, alors que c'est exactement ce dont le Québec a besoin, et c'est particulièrement vrai en Outaouais, où nous voulons retenir les jeunes familles. Il a même signé une entente mal négociée de 1,3 milliard de dollars avec Bombardier, sans rien exiger en retour. Résultat : quelques jours plus tard, la compagnie a annoncé la délocalisation d'emplois vers le Mexique… Du travail d'amateur! », a insisté le député de Verchères.
Injuste : des coupes aveugles en éducation, du CPE à l'université
« Les jeunes sont notre plus grande richesse et, conséquemment, l'éducation constitue le meilleur investissement qu'une société puisse effectuer. Malheureusement, le ministre est trop occupé à mettre en œuvre les compressions qui lui sont exigées par le Conseil du trésor pour comprendre les enjeux particuliers de la région, et les députés libéraux de l'Outaouais sont inaudibles. François Blais coupe sans discernement les services aux élèves en difficulté, tandis que des réductions de 120 millions de dollars menacent la survie même du réseau des services de garde subventionnés, ainsi que les emplois de milliers d'éducatrices. Les coupes au cégep et à l'université sont tout aussi dramatiques, puisqu'elles poussent les jeunes de la région à aller étudier en Ontario. Chaque dollar coupé en Outaouais entraîne des conséquences plus graves qu'ailleurs, mais le gouvernement ferme les yeux et préfère ignorer cette réalité », a-t-il poursuivi.
Incohérent : 800 millions de plus pour les médecins, alors que les soins et services sont réduits
« Beaucoup de gens, dans la région, n'ont toujours pas de médecin de famille. Et, là encore, le gouvernement ignore les particularités de l'Outaouais et le coût que représente, pour le Québec, le fait que les patients soient obligés de recourir à des soins en Ontario. Pendant ce temps, le ministre chamboule les structures de façon autoritaire, réduit les services, en particulier pour les couples infertiles, et légalise les frais accessoires, qui constituent une façon scandaleuse et détournée de faire payer les patients une deuxième fois pour des services qu'ils paient déjà. Il s'agit d'une privatisation en douce compromettant les principes d'universalité et d'accessibilité qui sont à la base même de notre système de santé. D'une main, il prend dans la poche des patients et des autres professionnels de la santé, notamment les pharmaciens, ce que, de l'autre, il octroie en rémunération supplémentaire à ses collègues médecins spécialistes, soit 800 millions de dollars. En cela, il est à l'image de son gouvernement, qui semble davantage se soucier des intérêts privés que de ceux de l'ensemble des Québécoises et des Québécois », de conclure Stéphane Bergeron.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Quentin Maridat, attaché parlementaire, Bureau de Stéphane Bergeron, 418 263-0664
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