Biométrie dans les établissements de détention du Québec : la ministre Lise Thériault présente un projet de loi à l'Assemblée nationale
QUÉBEC, le 28 oct. 2015 /CNW Telbec/ - La vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de Lanaudière, Mme Lise Thériault, a présenté aujourd'hui, à l'Assemblée nationale, un projet de loi concernant la vérification de l'identité des personnes incarcérées au moyen de leurs empreintes digitales. Les mesures proposées permettraient l'implantation progressive du système biométrique dans les établissements de détention québécois, et ce, dès la mise en vigueur du projet de loi.
« La remise en liberté d'une personne incarcérée à la suite d'une erreur d'identification peut mettre en danger la sécurité du public. Ces situations sont inadmissibles et c'est pourquoi je m'étais engagée à prendre les moyens appropriés pour améliorer certaines pratiques et corriger des lacunes soulevées. Ce projet de loi propose donc de régler ce problème », a déclaré la ministre Lise Thériault.
Le projet de loi propose une modification à la Loi sur le système correctionnel du Québec pour que l'identité des personnes incarcérées puisse être vérifiée ou confirmée au moyen d'un procédé permettant la prise des empreintes digitales. Dans un premier temps, quatre établissements de détention seraient dotés du système biométrique : Bordeaux, Québec, Rivière-des-Prairies et Saint-Jérôme. De plus, l'outil serait implanté dans les quartiers cellulaires des palais de justice de Montréal, de Québec et de Saint‑Jérôme.
« À la suite de cette première phase, nous prévoyons que le déploiement du système dans l'ensemble du réseau correctionnel s'échelonnerait sur trois ans. Il s'agit d'un outil novateur et efficace qui éviterait, entre autres, des libérations par erreur liées à l'identité », a conclu Mme Thériault.
Les coûts de la première phase du déploiement de cette nouvelle technologie sont estimés à 250 000 $. Une somme additionnelle évaluée à 300 000 $ serait nécessaire pour installer le système dans les autres établissements de détention et palais de justice du Québec.
Mentionnons qu'en 2014-2015, près de 44 000 admissions ont été enregistrées dans le réseau correctionnel du Québec. Au total, quelque 306 000 déplacements de la population carcérale sont répertoriés chaque année dans les 19 établissements de détention du Québec et les 56 palais de justice, ce qui comprend les libérations, les permissions de sortir, les comparutions et les transferts.
SOURCE Cabinet de la ministre de la Sécurité publique
Source : Emilie Simard, Attachée de presse de la vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique, 418 563-6638; Pour information : Alexandra Paré, Relationniste, Ministère de la Sécurité publique, 418 646-6777, poste 30274
Partager cet article