Bitume Québec déplore que la grève illimitée des 1800 ingénieurs de l'État ait commencé à causer des fermetures de chantiers English
MONTRÉAL, le 9 mai 2022 /CNW Telbec/ - La grève illimitée des ingénieurs de l'État risque d'entraîner des dommages collatéraux majeurs tant pour les entrepreneurs, les usagers que pour l'ensemble de l'économie du Québec si ce conflit perdure et ne trouve pas d'issue à brève échéance. C'est l'opinion émise aujourd'hui par Bitume Québec, qui représente la majorité des acteurs du domaine de l'entretien des routes; producteurs de bitume et entreprises utilisatrices.
« Le litige est engagé dans une pente pour le moins dangereuse à l'approche de la belle saison qui constitue, en temps normal, le coup de départ de la grande séquence de travaux annuels de réhabilitation autant que d'entretien » a dit aujourd'hui le président de Bitume Québec, M. Tytus Zurawski, tout en déplorant le fait que les négociations entre l'Association professionnelle des ingénieurs du gouvernement du Québec (APIGQ) semble avoir cédé le pas à une guérilla psychologique qui ne mènera nulle part et qui ne pourrait que s'avérer néfaste pour tout un chacun.
Le président de Bitume Québec dit craindre le pire alors que les restrictions de la période du dégel printanier auxquelles est assujettie l'industrie du camionnage, sont levées depuis quelques heures (6 mai - 23 h 59) pour la zone administrative 1 (Vallée du Saint-Laurent) et qu'elles le seront, en vertu d'un contexte climatique favorable, le 20 mai prochain pour les zones 2 et 3, annulant ainsi les limites de charges autorisées au transport lourd. La zone 1 couvre tout le sud du Québec, soit les grandes agglomérations urbaines telles que Gatineau, Montréal, Sherbrooke, Trois-Rivières et Québec, et s'étend jusqu'à Rivière-du-Loup dans le Bas-Saint-Laurent.
Pour Bitume Québec, cette période durant laquelle les chaussées récupèrent leur capacité portante rassemble les conditions essentielles et idéales au lancement des chantiers; ce qui n'est rien de moins qu'incertain dans la période actuelle. Pour l'Association, les délais de départ de centaines de chantiers engendreront pour chaque jour perdu des retards exponentiels coûteux, à tous points de vue, sur le reste de la saison.
Bitume Québec déplorent que trois (3) chantiers d'importance aient dû être stoppés en raison de cette grève des ingénieurs qui rappelle étrangement les scénarios auquel le Québec a assisté, impuissant, en 2017 et 2021. « Il ne faudrait surtout pas que ce conflit dégénère en histoire d'horreur » a poursuivi monsieur Zurawski dans la mesure où la période stratégique dans laquelle le Québec s'engage ces jours-ci, du point de vue routier, est propre à assurer la protection du patrimoine routier au bénéfice de l'ensemble des usagers de la route; la préservation d'un réseau sécuritaire étant la garantie ultime du maintien d'un réseau qui est l'épine dorsale de l'économie qui est déjà lourdement affectée par les soubresauts de la chaîne d'approvisionnement et de brusques augmentations de prix et tarifs de toute nature, sans compter les problème de rareté de main d'œuvre.
Sans vouloir s'immiscer d'aucune façon dans le processus de négociation, Bitume Québec va même jusqu'à suggérer aux parties de faire appel sans délai à un médiateur spécial dans le but d'amener les parties patronale et syndicale sur un terrain d'entente mutuellement satisfaisant.
Le président de l'Association a dit enfin oser croire que les questions au cœur du litige, soit la prétendue difficulté d'attraction et de rétention de l'expertise interne, ainsi que la rémunération, en raison notamment d'une offre salariale insuffisante, ne pourront pas trouver à court terme un aboutissement raisonné et raisonnable, au nom de l'intérêt commun.
SOURCE Bitume Québec
Source: Tytus Zurawski, Président, Bitume Québec; Contact : Alexandre Dumas, Vice-président - Communication corporative, Le cabinet de relations publiques NATIONAL, 514-898-4636 (cellulaire), [email protected]
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