Bitume Québec prend acte du budget Girard 2024-2025 qui ne garantit pas la capacité actuelle de rattrapage du déficit de maintien d'actif (DMA) du réseau routier québécois English
MONTRÉAL, le 13 mars 2024 /CNW/ - Se référant aux récentes conclusions du rapport du Vérificateur général du Québec (VGQ) en matière d'investissements routiers et de déficit de maintien d'actif du réseau routier supérieur (DMA), Bitume Québec a déclaré aujourd'hui ne faire que prendre acte du budget 2024-2025 du gouvernement du Québec qui, espère-t-on, sera en mesure de contribuer à consolider la capacité de rattrapage du déficit de maintien d'actif (DMA) du réseau routier, en dépit l'absence d'un accroissement significatif des investissements routiers. Au rythme actuel des choses, ce déficit défoncera vraisemblablement le cap des 17,5 milliards de dollars (17,5G $) d'ici 2027.
Reconnaissant que le ministre des Finances, Éric Girard, a hérité, en ce début 2024, d'une réalité financière bien différente de celle qui avait animé ses premières hypothèses budgétaires qui n'avaient pas tenu compte réalistement des impacts d'un ralentissement économique aujourd'hui évident, Bitume Québec estime que plus que jamais l'industrie de l'entretien des routes a le devoir clamer la pertinence d'investissements routiers soutenus et récurrents, et plus importants surtout, conformément au vœu exprimé par le Vérificateur général du Québec (VGQ).
Bitume Québec espère, par ailleurs, que l'annonce d'investissements supplémentaires de 3 milliards de dollars (3 G$) sur 10 ans, au Plan québécois des infrastructures 2024-2034 (PQI) de 153 milliards (153 G$), sera insuffisante, en principe, pour assurer un début de rattrapage de ce déficit de maintien d'actif du réseau routier supérieur qui développe pourtant une portée déterminante pour la santé économique du Québec; réseau dont à peine 50 % est encore en bon état.
« Une majorité d'économistes s'accorde à dire qu'en temps de ralentissement de l'économie, voire de récession, il importe que les gouvernements, quels qu'Ils soient, soient conscients de la nécessité de faire contrepoids à cet affaiblissement de l'économie et du produit intérieur brut (PIB), avec des investissements nettement plus importants dans les infrastructures » a affirmé le bureau exécutif de Bitume Québec.
Celui-ci a insisté sur le fait que l'industrie de l'entretien et du maintien des routes est le vecteur par excellence pour endiguer les périodes de récession ou de dépression économique en maximisant les investissements dans les infrastructures routière locales et autres, tant en maximisant la stimulation des économies locales et le maintien des emplois.
Rappelant que le réseau routier demeure, quoiqu'on en dise, l'épine dorsale de notre économie nationale, les dirigeants de Bitume Québec ont dit malgré tout oser espérer des investissements routiers imminents qui seront substantiellement majorés. Se gardant un certain devoir de réserve, Bitume Québec sera en mesure de faire des commentaires plus élaborés à l'occasion de l'annonce globale des investissements routiers, région par région, que fera incessamment la ministre des Transports de la Mobilité durable.
SOURCE Bitume Québec
Contact : Alexandre Dumas, Vice-président - Communication corporative, Le cabinet de relations publiques NATIONAL, 514-898-4636 (cellulaire), [email protected]
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