Bixi - Richard Bergeron demande la divulgation des rapports financiers vérifiés 2011 de l'OBNL la plus riche en ville
MONTRÉAL, le 25 juill. 2012 /CNW Telbec/ - Lors du dernier Conseil municipal de la Ville de Montréal, qui a eu lieu le 19 juin dernier, Gérald Tremblay a assuré, à la suite d'une question de Josée Duplessis, leader de la 2e opposition, que les rapports financiers vérifiés pour l'année 2011 de la Société de vélo en libre-service (SVLS) qui exploite les installations montréalaises de Bixi, seraient dévoilés au plus tard le mercredi 21 juin dernier. « Malgré l'engagement formel de Gérald Tremblay, nous attendons toujours, depuis plus d'un mois, la divulgation des rapports financiers vérifiés de l'OBNL montréalaise la plus riche en ville! Il n'est pas normal que SVLS, qui bénéficie des largesses de l'administration Tremblay-Applebaum, tiennent les Montréalais dans l'ignorance », a déclaré Richard Bergeron, chef de Projet Montréal.
Rappel des faits
En 2011, la Ville de Montréal a procédé au rachat de la dette de 38M$ de Bixi à Stationnement Montréal et, de surcroît, a offert une garantie bancaire de 71 M$ additionnels pour le développement à l'international de Bixi. SVLS est devenu l'OBNL la plus riche en ville. Dotée d'un conseil d'administration où ne siègent pas d'élus montréalais, mais uniquement le directeur du service des finances, cette OBNL bénéficie maintenant d'un véritable chèque en blanc de la Ville.
« Le mirage de la profitabilité de Bixi doit cesser. À ce jour, les opérations de Bixi ont été déficitaires année après année… sans compter l'énorme dette résultant de l'investissement initial. En conseil de Ville, Gérald Tremblay a évoqué un faible déficit d'opération pour 2011 et des profits pour 2012. Compte tenu de la poursuite dont fait l'objet SVLS et des imbroglios reliés au volet international, il est temps que le Conseil de ville et les Montréalais aient l'information juste sur Bixi et y mettent de l'ordre. Considérant les montants en jeu pour la Ville de Montréal, nous ne pouvons plus nous fier aux belles paroles de Gérald Tremblay, Roger Plamondon ou Alain Ayotte », a ajouté Richard Bergeron.
« Que les Montréalais apprécient Bixi n'autorise pas à mettre au placard l'impératif d'une saine gestion des fonds publics. Le fait est que Roger Plamondon et Alain Ayotte n'ont de compte à ne rendre à personne : zéro imputabilité, totale impunité. Pourtant, c'est nous, les élus montréalais, qui devons nous porter garants du bon usage des taxes prélevées auprès des Montréalais », a ajouté Richard Bergeron. Rappelons que les Bixis sont entreposés l'hiver dans un hangar privé qui appartient à une autre entreprise dont Roger Plamondon est le vice-président.
Projet Montréal réclame que SVLS soit soumise à la Loi d'accès à l'information
L'absence d'élus sur son conseil d'administration signifie que Bixi n'a pas à se soumettre à la loi d'accès à l'information. « Pourquoi procéder de la sorte? Est-ce qu'ils ont des choses à cacher? », a continué Richard Bergeron. « Nous demandons au maire de rétablir l'imputabilité et la transparence de Bixi. L'administration Tremblay-Applebaum demande aux arrondissements et à tous les Montréalais de se serrer la ceinture et, en même temps, offre des généreuses marges de manœuvres aux OBNL qu'elle crée », a conclu le chef de Projet Montréal.
Rappelons qu'à la suite des recommandations du Vérificateur général de juin 2011, Projet Montréal a déposé, en septembre 2011, une motion ayant pour but la transparence des contrats accordés par Bixi avec ses fournisseurs et ses commanditaires. Cette motion a été rejetée autant par l'administration Tremblay-Applebaum que par Vision Montréal.
SOURCE : VILLE DE MONTREAL - CABINET DE LA 2E OPPOSITION
Catherine Maurice
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