Bombardier - Les Québécois ont le droit de connaître les détails de l'entente
QUÉBEC, le 3 nov. 2015 /CNW Telbec/ - Le député de Saint-Jérôme et chef de l'opposition officielle, Pierre Karl Péladeau, a une nouvelle fois demandé les détails de l'entente signée par le gouvernement libéral du premier ministre Philippe Couillard dans le dossier de Bombardier.
« La semaine dernière, le gouvernement a annoncé un investissement de 1,3 G$ dans une nouvelle coentreprise formée avec Bombardier, mais qui ne comprendra que le programme en difficulté de la C Series. Donc, 1,3 G$ seront investis dans une coquille corporative sans revenu, alors que ce milliard représente le tiers de la capitalisation boursière de Bombardier. Pendant que l'austérité règne partout au Québec, les critiques sont unanimes : c'est un mauvais deal et ce sont les Québécois qui vont prendre tous les risques », a déclaré Pierre Karl Péladeau.
« En consultant le registre des déclarations d'initiés, nous apprenons que le 5 octobre dernier, soit trois semaines avant l'annonce du premier ministre, 12 administrateurs de Bombardier ont reçu plus de 373 000 droits de souscription à un prix 30 % plus bas que celui obtenu par le gouvernement. Ces administrateurs vont donc empocher un quart de million de dollars avant que le gouvernement ne puisse faire un seul sou avec ses propres droits de souscription. Comment le premier ministre explique-t-il ce deux poids, deux mesures en faveur des administrateurs de Bombardier? Comment explique-t-il que les bons de souscription du gouvernement n'aient pas été obtenus au prix du marché actuel, comme ce fut le cas pour les administrateurs de Bombardier? », a poursuivi le chef de l'opposition officielle.
Pierre Karl Péladeau rappelle que plusieurs questions demeurent, notamment :
- Quels sont les droits du gouvernement en vertu de la convention d'actionnaires?
- Quels sont ses droits quant à la nomination des administrateurs?
- Comment le gouvernement sortira-t-il de cette prise de participation?
« Les Québécois se posent ces questions, ils ont le droit de savoir. Le premier ministre doit rendre publique l'entente », a-t-il conclu.
SOURCE Cabinet du chef de l'opposition officielle
Bruno-Pierre Cyr, Attaché de presse, Cabinet du chef de l'opposition officielle, 418 643-2743
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