Bonheur et travail - Les fonctionnaires fédéraux : Les moins heureux
QUÉBEC, le 14 sept. /CNW Telbec/ - Voilà un des nombreux éléments qui ressort de la vaste étude réalisée par l'IRB (www.indicedebonheur.com) sur le bonheur au travail. L'IRB moyen des fonctionnaires fédéraux se situe à 74,40, trois points en dessous de la moyenne provinciale. Une vingtaine de domaines d'emplois figurent sur ce palmarès inédit.
Les résultats des fonctionnaires provinciaux et municipaux ne sont guère mieux, s'échangeant les dernières positions dans plusieurs domaines de l'étude dont l'ouverture face aux nouvelles idées, la préoccupation du bonheur de leurs employés et l'évaluation que font ces derniers de leur employeur.
Pour Pierre Côté, fondateur de l'IRB, ces résultats démontrent l'immobilisme et le conservatisme de la fonction publique ainsi que la difficulté de trouver des méthodes pour stimuler et motiver leurs employés. Il trouve particulièrement ironique les résultats des fonctionnaires fédéraux alors que le gouvernement à récemment coupé les fonds d'une étude menée tous les trois ans auprès des employés de l'état canadien pour connaître leurs opinions et leurs préoccupations face aux différents programmes et services offerts.
La dépression, une dure réalité
Les quatorze articles de l'enquête de l'IRB font ressortir de nombreux points d'intérêts. Ainsi, on y apprend que 26 % des répondants avouent avoir déjà été victimes de dépression. Les conséquences sont déplorables, l'IRB moyen de ce groupe de personnes se situant à 71,80, huit points en dessous de celui des personnes qui n'ont jamais souffert de dépression (79,20). Les personnes monoparentales s'avèrent, de loin, le groupe le plus à risque, 43 % d'entre elles ayant déjà vécu une dépression.
Bonheur et travail : indissociable
L'enquête de l'IRB confirme le 3e rang qu'occupe le travail parmi les 24 facteurs d'influence du bonheur. Un fossé de vingt-neuf points sépare l'IRB des personnes qui se disent pleinement satisfaites de leur travail avec celui des personnes qui ne le sont pas (84,70 vs 55,50).
Le bonheur au travail est dans le climat
L'étude confirme l'importance du climat qui règne au sein d'une organisation et son premier rang comme valeur des Québécois face au travail. D'ailleurs, la variation de l'IRB des répondants est directement proportionnelle à l'évaluation qu'ils font de leur climat de travail.
L'enquête démontre que la notion de bonheur au travail progresse et abat les préjugés, les trois quarts des répondants (75 %) considérant cette notion d'essentielle en 2010 et remplie de potentiel. Là encore, il est intéressant de constater que l'ouverture et l'audace des employés devancent celles de leurs employeurs.
Compte tenu de l'ampleur de ce dossier, les résultats de cette enquête sur le bonheur et le travail seront diffusés en séquence sur le site de l'IRB www.indicedebonheur.com d'ici le prochain mois. Les six premiers articles sont actuellement en ligne sur la page d'accueil
Cette enquête a été réalisée entre le 7 mars et le 26 avril 2010 auprès de 1 625 répondants, ce qui lui confère une marge d'erreur de 1,9 % 19 fois sur 20
L'IRB (www.indicedebonheur.com) s'impose de plus en plus comme un véritable observatoire social qui explore et détermine les caractéristiques, attitudes, attributs et comportements qui favorisent l'amélioration du bonheur des collectivités et de ceux et celles qui la composent. L'IRB souhaite fournir à ses lecteurs, aux médias et aux décideurs une information toujours de grande qualité qui contribuera à faire du bonheur une variable qui compte et qui complétera les variables économiques et financières existantes.
Source : Pierre Côté, IRB*
*L'IRB est une marque enregistrée appartenant à Côté communication conseil
Renseignements:
Information et entrevues :
Pierre Côté
418 524-7375
[email protected]
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