MONTRÉAL, le 29 févr. 2016 /CNW Telbec/ - Une plainte a été déposée aujourd'hui par la Fraternité au Commissaire à la déontologie policière contre le directeur du SPVM dans le dossier des bonis-Denis.
Selon la Fraternité, lier le nombre de contraventions émises ou la fermeture rapide de dossiers d'enquête à la rémunération des cadres du SPVM place ces derniers en situation de conflit d'intérêts et heurte les principes déontologiques, notamment ceux énoncés à l'article 9 du Code de déontologie des policiers du Québec.
En effet, l'article 9 stipule entre autres que le policier doit exercer ses fonctions avec désintéressement et impartialité et éviter de se placer dans une situation où il serait en conflit d'intérêts de nature à compromettre son impartialité ou à affecter défavorablement son jugement et sa loyauté. L'article stipule également que le policier ne doit pas accepter, directement ou indirectement, une récompense, une commission, une ristourne, une faveur ou tout autre avantage ou considération de nature à compromettre son impartialité, son jugement ou sa loyauté.
«Les bonis aux cadres du SPVM contreviennent à l'esprit et à la lettre du Code de déontologie des policiers du Québec» a réitéré le président de la Fraternité, Yves Francoeur, qui soulève que le directeur est visé car il est le plus haut gradé du SPVM, qu'il a consenti à ces primes et qu'une plainte ne peut être portée que contre un policier.
« La politique du maire Coderre et du directeur du SPVM lie notamment les bonis-Denis au nombre de contraventions émises et au nombre de plaintes fermées, ce qui est dérogatoire» conclut Yves Francoeur.
SOURCE Fraternité des policiers et policières de Montréal
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Éric Normandeau, 514-245-0195
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