Les Canadiens innovateurs utilisent deux guides, Carleton et Nishikawa, pour diriger McKeever vers un huitième titre paralympique
SOTCHI, Russie, le 10 mars 2014 /CNW/ - Brian McKeever a craqué l'oeuf d'or de l'oie du Canada dans le décompte des médailles aux Jeux paralympiques d'hiver de Sotchi, en Russie lundi, et il l'a fait avec une manœuvre unique.
Un des athlètes les plus complets dans l'histoire du sport paralympique, McKeever, âgé de 34 ans, a utilisé ses deux partenaires d'entraînement et guides, Erik Carleton et Graham Nishikawa, dans le 20 kilomètres classique de déficience visuelle pour passer au travers des conditions de neige chaude et molle d'été et inscrire un gain dans la colonne des victoires pour le Canada. Le trio canadien a fait équipe pour réussir un temps gagnant de 52:37,1 minutes.
«Aujourd'hui a été un énorme effort d'équipe en ayant deux guides partageant le travail», a dit McKeever, âgé de 34 ans. «C'était définitivement nécessaire parce que je n'aurais pas pu le faire tout seul. Ils ont établi le rythme parfait en fonction de ce qu'était la neige. Il est beaucoup plus rapide de skier en arrière dans des conditions comme celles-ci et malheureusement pour les guides, ils sont forcés de travailler vraiment fort. Tout dépendait d'eux aujourd'hui!»
Le Russe Stanislav Chokhlaev a skié vers la médaille d'argent en 53:43,3, tandis que le Suédois Zebastian Modin a décroché la médaille de bronze en 56:34,9.
Après avoir vu plusieurs des meilleurs pays nordiques au monde éprouver des difficultés avec la température chaude et les conditions de neige aux Jeux olympiques et paralympiques à Sotchi, la décision d'utiliser les deux guides que McKeever avait emmené à ces Jeux paralympiques - la première fois qu'il faisait cela au cours de sa légendaire carrière - a été prise hier soir au cours d'une réunion d'équipe.
«C'était un plan tordu et un plan risqué qui était nécessaire uniquement à cause de la force de l'athlète,» a dit Robin McKeever, âgé de 40 ans, l'entraîneur-chef de l'équipe para-nordique du Canada qui a guidé son frère lors de ses 10 médailles paralympiques précédentes. «Guider dans ces conditions est brutal et quand vous dirigez un athlète de niveau mondial comme Brian, il est très difficile de garder le rythme dont il a besoin.
«Brian contrôle l'accélérateur. Le risque de faire entrer un athlète à mi-parcours est qu'il peut partir potentiellement trop fort et qu'il se brûlera ou qu'il ira trop fort et brisera Brian. La communication est absolument essentielle toute la journée entre chacun des athlètes et les entraîneurs.
«Alors que le talent des athlètes continue d'évoluer aux Jeux paralympiques, je pense que nous allons voir davantage ce genre de stratégie parce qu'il est très difficile de demeurer en avant et pour les guides de continuer à garder le rythme qu'il faut pour gagner.»
La stratégie a définitivement paru rapporter. Avec le plan de course original de changer les guides à la marque des 12 kilomètres, les Canadiens ont glissé encore plus loin au deuxième rang à mi-parcours alors qu'Erik Carleton, âgé de 36 ans, commençait à manquer d'énergie.
«J'ai commencé de manière régulière et j'ai essayé de bâtir à partir de là, mais j'ai commencé à me fatiguer en établissant le rythme auquel nous étions donc cela a été bon d'effectuer le changement parce que j'ai fait tout ce que je pouvais aujourd'hui», a dit Carleton. Il est difficile de guider un gars aussi rapide que Brian, mais je suis heureux que nous ayons réussi aujourd'hui.»
Des amis d'enfance, Carleton et McKeever ont fait équipe après les Jeux paralympiques de 2010 quand le frère de Brian, Robin, a mis un terme à sa carrière compétitive pour se concentrer sur entraîner la formation para-nordique du Canada. Reconnaissant l'avantage d'avoir l'arsenal supplémentaire dans la salle de fartage, les deux athlètes originaires de Canmore, en Alberta, ont invité le membre de l'équipe nationale de ski Graham Nishikawa dans leur groupe d'entraînement cet automne dans le but d'emmener deux guides aux Jeux paralympiques.
Tandis que Nishikawa a continué de participer à des courses sans handicap au niveau national au Canada et dans le circuit de la Coupe du monde cette année, il est demeuré engagé envers McKeever aux Jeux paralympiques.
«Ce ne sont pas mes premiers Jeux paralympiques, mais c'est ma première fois à guider Brian aujourd'hui, donc c'est un tout nouveau monde pour moi», a dit Nishikawa, qui a fait partie de l'équipe du Canada aux championnats du monde l'an dernier et qui a participé à sa dernière Coupe du monde à Lahti, en Finlande, la semaine dernière. «Je suis très excité d'être ici pour Brian. C'est un travail difficile de le diriger. Il est un athlète de niveau mondial et nous devons établir un rythme très rapide pour être devant lui pour réussir la performance.»
Tout comme pour un lanceur de relève qui reçoit l'appel dans l'enclos, le plus vieux des McKeever a donné à l'athlète originaire de Whitehorse la tâche de foncer vers le stade à mi-parcours et de conduire le Canada vers la médaille d'or.
«Cela m'a vraiment permis de conserver de la force dans la deuxième moitié quand la piste a commencé à se détériorer, devenant plus mouillée et plus lente. Cela m'a permis de conserver un bon rythme. Comme je l'ai dit, cette victoire dépendait entièrement des guides aujourd'hui.»
Deux médailles - trois athlètes - soulèvent la question de quel guide reçoit la quincaillerie. C'était le nom de Carleton sur la liste de départ donc lui et McKeever recevront la première médaille d'or du Canada lors de la cérémonie mardi soir.
«Avoir une médaille ne me dérange pas du tout», a dit Nishikawa. J'étais ici simplement pour Brian et je suis très heureux que nous ayons fait le travail. Rien ne peut battre cela. C'est tout ce que je peux demander.»
La victoire porte la récolte de médailles de McKeever à 11 aux Jeux paralympiques, dont huit d'or. S'il peut remporter deux autres victoires dans ses autres courses cette semaine, McKeever deviendra le premier paralympien d'hiver canadien à gagner au moins 10 médailles d'or.
«Celle-ci pourrait être une des plus spéciales», a dit McKeever. «Simplement avoir ces deux gars-là qui ont été mes très bons amis depuis longtemps, partageant le travail, c'est pas mal spécial.»
Par ailleurs, Brittany Hudak a aussi fait ses débuts paralympiques lundi. Hudak, de Prince Albert, en Saskatchewan, a terminé en 59:10,6 au 10e rang du 15 kilomètres classique debout féminin. Margarita Gourbounova, d'Ottawa, et la guide installée à Regina Andrea Bundon ont terminé quatrièmes au 15 kilomètres féminin dans la catégorie de déficience visuelle.
Les courses de biathlon de demi-fond prendront la place au Stade nordique Laura mardi.
Pour obtenir plus d'information et les résultats complets, veuillez visiter le site Internet des Jeux paralympiques d'hiver de 2014 à www.paralympique.ca.
PHOTOGRAPHIE: Les médias sont invités à visiter photos.paralympic.ca et à créer un compte pour pouvoir télécharger des photos en haute résolution des athlètes paralympiques canadiens en tout temps, sans frais.
Pour obtenir l'information complète sur Équipe Canada aux Jeux paralympiques de Sotchi 2014, veuillez visiter paralympic.ca/fr/equipe-canada.
SOURCE : Comité paralympique canadien (CPC)
Chris Dornan
Relations avec les medias et publiques
Ski de fond Canada
T: +7 938-454-3206
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Alison Korn
Chef de presse, Équipe Canada
Cell. à SOTCHI: 011-7-938-454-3162
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