Brian Porter, président et chef de la direction de la Banque Scotia, s'adresse aux actionnaires lors de la 189e assemblée générale annuelle English
TORONTO, le 13 avril 2021 /CNW/ - La Banque Scotia a tenu aujourd'hui sa 189e assemblée annuelle des actionnaires, par webdiffusion et téléconférence. Dans son allocution, le président et chef de la direction, Brian Porter, a remercié les BanquiersScotia et les professionnels de la santé pour leur résilience, ainsi que les membres du conseil d'administration pour leur engagement et leurs conseils. Il a aussi parlé de la réussite du repositionnement stratégique de la Banque et présenté des recommandations en matière d'investissements et de politiques publiques pour soutenir les clients, les entreprises et les collectivités au moment de la reprise économique mondiale.
« Peu après avoir été nommé chef de la direction, j'ai présenté sommairement notre plan pour créer de la valeur à long terme pour les actionnaires. Un plan pour donner la priorité aux clients, bâtir une équipe gagnante et être un chef de file dans les activités et marchés où nous étions présents, a rappelé M. Porter. Aujourd'hui, le programme de repositionnement de la Banque est pratiquement terminé, et nous n'avons jamais été aussi solides globalement sur les plans financier et opérationnel. »
Concrétisation des priorités stratégiques
M. Porter a expliqué comment la Banque Scotia a réalisé d'importants progrès relativement à sa stratégie de croissance. Depuis 2013, la Banque s'est retirée de 25 pays non cotés ou de catégorie spéculative et de huit champs d'activité secondaires, ce qui lui a permis de redéployer 10 milliards de dollars de capitaux dans des pays et des activités stables, affichant une croissance plus élevée et offrant un meilleur rendement sur l'investissement. La Banque a fait l'acquisition de BBVA Chile, ce qui a renforcé sa position dans un marché en forte croissance, ainsi que de Jarislowsky Fraser et Gestion financière MD, ce qui a décuplé ses capacités dans le secteur de la gestion de patrimoine, au Canada et ailleurs dans le monde.
La Banque Scotia a également fait de grands progrès relativement à ses objectifs numériques depuis un an, puisque l'utilisation active des services bancaires numériques et mobiles est en hausse de près de 20 %. Les ventes numériques représentent maintenant plus de 40 % des ventes des Services bancaires aux particuliers, et près de 90 % des opérations bancaires sont des opérations en libre-service.
« Les résultats de la Banque au premier trimestre de 2021 démontrent la solidité de nos activités repositionnées et bien diversifiées. Depuis le début de l'exercice financier, le rendement des actions est remarquable, ce qui confirme une fois de plus que notre stratégie fonctionne et que notre repositionnement produit l'effet escompté, a expliqué M. Porter. Nous avons l'intention de poursuivre sur cette belle lancée pour le reste de l'exercice et par la suite. »
Concrétiser notre mission d'entreprise
M. Porter a également rappelé que la raison d'être de la Banque se compose de deux volets : offrir des solutions profitables répondant aux besoins de ses clients et des futurs clients, et jouer un rôle plus large de moteur de la croissance économique, à titre de membre important du tissu social et économique de chaque pays où elle est présente.
Plusieurs nouvelles initiatives ESG visant à créer un monde plus fort, plus inclusif et plus propre illustrent concrètement comment la Banque Scotia entend réaliser sa mission. Par exemple, elle s'est donné comme objectif d'atteindre le niveau de zéro émission nette d'ici 2050 - stratégie en cours d'élaboration comprenant des objectifs d'étape, un échéancier et des rapports transparents - et elle a lancé ScotiaINSPIRE, un engagement de 500 millions de dollars pour supprimer les obstacles et ouvrir les possibilités aux groupes désavantagés des collectivités où elle est présente. M. Porter a également réitéré l'engagement de la Banque de dénoncer toutes les formes de discrimination.
« En tant que chef de file du secteur bancaire dans les Amériques, nous tirons un grand profit de la diversité. Nous savons qu'un milieu de travail qui est le reflet des collectivités qu'il sert produit de meilleurs résultats, a rappelé M. Porter. La discrimination n'a pas sa place à la Banque, ni dans la société en général, et nous continuerons de nous y opposer à chaque occasion. De fait, nous voulons devenir la Banque de choix pour les diverses collectivités où nous sommes présents, tant du point de vue des clients que des employés. »
Refus du piège de la croissance de 2 %
La Banque Scotia s'est récemment associée au Forum des politiques publiques (FPP), un groupe de réflexion indépendant d'Ottawa qui favorise le dialogue entre des leaders du secteur public et du secteur privé dans le but d'améliorer les politiques publiques. Dans le cadre de cette entente, la Banque Scotia financera un programme de recherche se penchant sur la compétitivité économique du Canada en général et sur une stratégie nationale sectorielle en particulier.
Le premier rapport de la série, corédigé par Sean Speer, chercheur du FPP pour la recherche en compétitivité stratégique de la Banque Scotia, et Nikita Perevalov, première directrice, Prévisions économiques à la Banque Scotia, s'intitule « Beyond Two Percent: The Case for Economic Growth in the Post-Pandemic Age. »
Dans son allocution, M. Porter a proposé trois politiques qui auraient un impact direct et positif sur le PIB du Canada, qui augmenteraient le nombre de Canadiens au travail et qui contribueraient à un Canada plus fort et plus prospère.
Avant la pandémie, la croissance annuelle du PIB au Canada s'établissait en moyenne à moins de 2 %, comme dans les autres économies avancées.
Reconnaissant que ce faible taux de croissance était un défi avant même la crise actuelle, M. Porter a souligné que nous ne devions pas accepter ce que l'on appelle couramment « le piège de la croissance de 2 % » et que nous devions plutôt saisir l'occasion de mettre en place des politiques qui permettraient au Canada de connaître une croissance plus grande et plus soutenue.
Pour ce faire, il a recommandé un supplément annuel de 5 000 $ par enfant au titre de l'allocation canadienne pour enfants, ainsi que l'augmentation du crédit d'impôt pour permettre aux parents de déduire la totalité des frais de garde des enfants d'âge préscolaire.
« La plupart du temps, ce sont les femmes qui mettent un frein à leurs ambitions pour que leurs enfants puissent grandir dans un milieu de qualité, a souligné M. Porter. Offrir une plus grande souplesse aux familles pour qu'elles choisissent les dispositions en matière de garde d'enfant qui leur conviennent le mieux, c'est bon pour les femmes, c'est bon pour les familles et c'est bon pour le pays. »
Pour soutenir les entreprises, M. Porter a proposé que le gouvernement fédéral offre une subvention temporaire afin qu'elles investissent dans la machinerie, l'équipement et la propriété intellectuelle. « Les dépenses d'investissement rendent les entreprises plus concurrentielles à l'échelle mondiale, améliorent la productivité du Canada et stimulent l'innovation, a expliqué M. Porter. Ces deux politiques pourraient, à elles seules, avoir un impact important sur la trajectoire économique du Canada. »
Enfin, il a suggéré l'élimination des barrières au commerce interprovincial, ce que la Banque demande depuis de nombreuses années. Selon un document de travail produit par le FMI, la libéralisation complète du commerce interne des biens pourrait augmenter le PIB par habitant d'environ 4 % par année au Canada.
« Notre pays regorge de personnes capables d'imaginer et de créer de grandes choses, a conclu M. Porter. Des gratte-ciel, la prochaine génération de technologie de télécommunication, des vaccins qui sauvent des vies… Nous avons aujourd'hui l'occasion de choisir l'avenir que nous allons bâtir; choisissons un avenir de dynamisme, de croissance et de prospérité. Choisissons un avenir véritablement inclusif et avantageux pour tous les Canadiens. »
Pour lire l'allocution de Brian Porter, allez au https://www.scotiabank.com/ca/fr/qui-nous-sommes/investisseurs-et-actionnaires/rapport-annuel-et-assemblee-annuelle.html.
À propos de la Banque Scotia
La Banque Scotia compte parmi les chefs de file du secteur bancaire dans les Amériques. Dans l'esprit de sa mission d'entreprise, « pour l'avenir de tous », elle contribue à la réussite de ses clients, de leur famille et de leur collectivité en offrant des conseils et une vaste gamme de produits et de services, dont des services bancaires aux particuliers, aux entreprises et aux sociétés, des services bancaires privés, d'investissement et de gestion de patrimoine ainsi que des services liés aux marchés des capitaux. Au 31 janvier 2021, l'effectif de la Banque Scotia comptait environ 90 000 employés et les actifs s'élevaient à environ 1 200 milliards de dollars. Les actions de la Banque Scotia sont cotées en bourse à Toronto (TSX : BNS) et à New York (NYSE : BNS). Pour en savoir davantage, veuillez consulter le http://www.banquescotia.com et suivre le fil @ScotiabankViews sur Twitter.
SOURCE Scotiabank
Relations avec les médias seulement : Laura Mergelas, Communications mondiales, [email protected], 437-244-7863
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