Bruit au parc Jean-Drapeau - Résolution du conseil municipal de Saint-Lambert adoptée à l'unanimité relativement au projet d'amphithéâtre à Montréal
SAINT-LAMBERT, QC, le 17 mai 2016 /CNW Telbec/ - Lors de la séance publique du conseil municipal de Saint-Lambert lundi soir, les élus ont adopté à l'unanimité une résolution relativement à une demande au gouvernement du Québec en lien avec le projet d'aménagement d'un nouvel amphithéâtre de 65 000 places sur l'île Ste-Hélène. Ainsi, la Ville demande formellement au ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, David Heurtel, de confirmer par écrit qu'il exige de la Ville de Montréal et/ou de la Société du parc Jean-Drapeau (SPJD) qu'elles obtiennent un certificat d'autorisation visé par l'article 22 de la Loi sur la qualité de l'environnement (LQE) avant d'entreprendre l'aménagement du nouvel amphithéâtre. Cette démarche vise à s'assurer que les bruits qui y seront générés lors de la tenue de spectacles extérieurs seront conformes aux prescriptions de la Loi et, plus particulièrement, à celles de l'article 20 de la LQE.
« L'ensemble du conseil est mobilisé et déterminé, par sa résolution, à faire respecter le droit de nos citoyens à un environnement de qualité. Nous préférons toujours et encore une entente négociée entre les parties et sommes confiants d'y arriver », s'est exprimé Alain Dépatie, maire de Saint-Lambert.
Considérant que l'appel d'offres de services professionnels pour la conception et la réalisation des plans et devis afférents au projet d'amphithéâtre sera lancé sous peu, la Ville de Saint-Lambert sent qu'il y a urgence à agir. Avec cette résolution, elle souhaite sensibiliser le gouvernement à l'importance du respect de la LQE dans la conception de l'amphithéâtre, afin de faire valoir les droits de ses citoyens, reconnus par les tribunaux du Québec.
Rappelons que, depuis le début, la Ville de Saint-Lambert privilégie une approche de bon voisinage et d'ouverture face aux parties impliquées, c'est-à-dire la Ville de Montréal, evenko et la Société du parc Jean-Drapeau. Même si la Cour d'appel avait reconnu, une fois de plus en avril dernier, le bien-fondé de son recours intenté, la Ville de Saint-Lambert avait maintenu la suspension de sa poursuite et de nouveau tendu la main.
En négociation depuis 2007 pour résoudre la problématique du bruit, les parties en étaient même arrivées à une entente en 2013. Malheureusement, depuis l'arrivée d'un nouveau conseil municipal à l'hôtel de ville de Montréal en novembre 2013, les canaux de communication sont coupés et la Ville de Saint-Lambert s'est vue forcée de faire appel aux tribunaux pour se faire entendre et respecter dans ses droits - fondamentaux et légitimes, rappelons-le.
SOURCE Ville de Saint-Lambert
Division des communications, 450 466-3077, [email protected]
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