MONTRÉAL, le 16 mars 2016 /CNW Telbec/ - À quelques jours du budget provincial, l'IEDM rappelle au gouvernement de Philippe Couillard qu'il a pris des engagements concrets en matière de finances publiques qui auraient des effets bénéfiques sur l'économie et sur le portefeuille des contribuables, et qu'il devrait aujourd'hui les respecter.
Durant la campagne électorale, le Parti libéral a fait trois grandes promesses, telles que formulées dans sa plateforme électorale :
- L'instauration d'un « cran d'arrêt » aux dépenses publiques, où toute nouvelle dépense non prévue dans le cadre financier doit être financée par des économies dans les dépenses de programmes.
- Que 50 % des surplus budgétaires prévus dès 2015-2016 soient alloués à des réductions d'impôt pour les contribuables de la classe moyenne.
- Que l'autre 50 % des surplus budgétaires prévus dès 2015-2016 soit alloué à la réduction du poids de la dette par des versements additionnels au Fonds des générations.
Rappelons qu'après les huit premiers mois du présent exercice financier 2015-2016, le gouvernement se retrouvait avec un surplus budgétaire de quelque 1,8 milliard de dollars, en tenant compte du versement au Fonds des générations (862 millions $).
« Les contribuables québécois, qui ont subi une pluie de taxes et de tarifs de toutes sortes ces dernières années, ont fait plus que leur part dans l'exercice de retour à l'équilibre budgétaire. Ils s'attendent maintenant à ce que le gouvernement en place agisse de façon responsable et honore ses engagements en matière de finances publiques », dit Youri Chassin, directeur de la recherche à l'IEDM.
L'IEDM rappelle que diminuer les impôts favorise la croissance économique, comme de nombreuses études universitaires l'ont montré. Une Note économique publiée en octobre dernier par l'IEDM montrait par ailleurs qu'une baisse des dépenses publiques est moins susceptible de provoquer une récession qu'une augmentation des taxes et impôts, et qu'elle a des effets positifs, à terme, sur la croissance.
« La rigueur budgétaire était nécessaire pour contrôler la hausse constante des dépenses publiques. Le gouvernement doit maintenir le cap et instaurer des mécanismes pour s'assurer de continuer à contrôler les dépenses, comme un ''cran d'arrêt'', un engagement clairement annoncé par le Parti libéral pendant la campagne », ajoute Michel Kelly-Gagnon, président et directeur général de l'IEDM. « Quant aux éventuels surplus, ils devraient être retournés aux contribuables ou versés au Fonds des générations, tel que promis.»
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L'IEDM est un organisme de recherche et d'éducation indépendant, non partisan et sans but lucratif. Par ses études et ses conférences, l'IEDM alimente les débats sur les politiques publiques au Québec et partout au Canada en proposant des réformes créatrices de richesse et fondées sur des mécanismes de marché.
SOURCE Institut économique de Montréal
Demandes d'entrevues : Pascale Déry, conseillère principale, communications et développement IEDM / Tél. : 514-273-0969 p. 2233 / Cell. : 514-502-6757 / courriel : [email protected]
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