Budget 2010: les étudiants et les moins nantis feront les frais de
l'incompétence libérale
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Comité national des jeunes du Parti Québécois (CNJPQ)31 mars, 2010, 08:20 ET
QUÉBEC, le 31 mars /CNW Telbec/ - Le comité national des jeunes du Parti Québécois (CNJPQ) rejette le budget 2010 du gouvernement Charest qui vise à faire payer les étudiants et les moins nantis de notre société pour son incapacité à gérer l'économie québécoise et son manque de vision.
En effet, le budget présenté hier par le ministre Bachand prévoit une seconde augmentation des frais de scolarité au delà de 2012. "Les étudiants vivent présentement la première augmentation des libéraux, à la hauteur de 500 $ en cinq ans, et voilà que le gouvernement veut leur en redemander", s'est exclamé le président du CNJPQ, Alexandre Thériault-Marois, en apprenant la nouvelle.
Cet hiver, le CNJPQ rappelait que, selon une étude du Educational Policy Institute, le Québec se place au 30e rang parmi les 50 États américains et les 10 provinces canadiennes au niveau du coût réel des études. "Lorsque l'on rajoute à cela le fait que les étudiants n'ont jamais travaillé autant d'heures à l'extérieur de leurs études et que la crise économique est directement venue frapper les jeunes, qui ont connu un taux de chômage de 21 % l'été dernier, on ne peut que conclure que le gouvernement libéral cherche à faire payer les étudiants pour son incompétence", a soutenu M. Thériault-Marois.
Le gouvernement a également annoncé l'idée de faire une rencontre des partenaires pour discuter de l'éducation postsecondaire, tout en annonçant hypocritement ce qui en résulterait : une seconde hausse des frais de scolarité pour les étudiants québécois. "Jumelé à l'absence de quelque bonification de l'aide financière aux études que ce soit, ce que le gouvernement Charest nous dit, c'est qu'il préfère piger dans la poche des moins nantis pour combler un déficit qu'il a lui-même causé", a conclu le président du CNJPQ.
Les jeunes du Parti Québécois tiennent également à dénoncer l'augmentation tous azimuts des taxes ainsi que la création d'une nouvelle taxe sur la santé, qui affectera sans distinction les contribuables québécois dès qu'ils gagnent un salaire annuel de 15 000 $. "Le gouvernement libéral n'a-t-il pas compris le principe de fiscalité progressive? Comment ose-t-il demander aux étudiants et aux contribuables de faire quatre fois plus d'efforts qu'aux entreprises pour ramener le Québec sur la voie du déficit zéro?", s'est indigné Alexandre Thériault-Marois.
Renseignements: Gabrielle Lemieux, vice-présidente aux communications du CNJPQ, (514) 808-6071
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