Budget 2014-2015 - Plan québécois des infrastructures 2014-2024 : Statu quo risqué

QUÉBEC, le 5 juin 2014 /CNW Telbec/ - L'Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec (ACRGTQ) estime que le statu quo, dans les investissements en infrastructures publiques révélés dans premier budget Leitao peut s'avérer risqué, notamment sur les routes.

Malgré les engagements pris dans le cadre de la dernière campagne électorale, à savoir d'augmenter les investissements dans le Plan québécois des infrastructures 2014-2024 au niveau de 2012-2013, le gouvernement maintient la baisse des investissements annoncés dans le dernier budget péquiste et diminue de 2 milliards les montants dédiés au réseau routier. Il maintient aussi le transfert de plus d'un milliard de dollars vers le transport collectif sur les 5 prochaines années.

L'état du réseau routier provincial est en constante amélioration depuis maintenant plus de 5 ans. En maintenant la diminution des investissements, le gouvernement s'expose à perdre les gains en qualité acquis sur le réseau au cours des dernières années. De plus, certaines études ont démontré qu'il est beaucoup plus coûteux de reconstruire que d'entretenir une infrastructure de transport. Ainsi, l'ACRGTQ souhaite que le gouvernement réajuste le tir lors des budgets futurs.

Dans un contexte où l'économie est fragile et comme de nombreux experts l'ont démontré, l'ACRGTQ tient à rappeler que les investissements dans l'infrastructure publique sont bénéfiques pour l'ensemble d'une économie. En effet, en augmentant l'activité économique dans un secteur comme la construction, le gouvernement contribuerait à augmenter ses revenus en taxes et en impôts.

De plus, cette menace de perte d'emplois risque de fragiliser l'expertise que les entrepreneurs et leurs travailleurs ont acquise depuis plusieurs années.

Toutefois, l'Association tient à saluer l'effort de transparence du gouvernement en publiant la liste des projets à l'étude, en planification et en réalisation, dont le coût total est supérieur à 50 millions.

Aussi, l'ACRGTQ se montre favorable à bon nombre de mesures prises par le ministre des Finances qui contribuera à mettre les quelque 2 500 entreprises et plus de 40 000 travailleurs de son secteur à l'œuvre.

En effet, de celles-là, la relance du Plan Nord, avec notamment ses investissements dans les infrastructures routières, est de bon augure. D'ailleurs, l'étude sur le lien ferroviaire pour permettre l'accès à la fausse du Labrador, la relance du programme des petites centrales ainsi que la construction de la 4e ligne de transport d'énergie depuis le Nord permettra non seulement de mettre au travail les entrepreneurs du secteur génie civil et voirie de l'industrie de la construction, mais aussi de consolider son expertise dans ces domaines essentiels à l'économie du Québec.

L'ACRGTQ tient à rappeler qu'elle a mis en place un code d'éthique à l'intention de ses membres parce qu'elle croit que ceux-ci doivent toujours conduire leurs activités en respectant les standards éthiques les plus élevés, dans un souci d'intégrité et de saine gouvernance.

Partenaire des donneurs d'ouvrage dans la modernisation du Québec depuis 1944, l'ACRGTQ représente la majorité des principaux entrepreneurs et fournisseurs œuvrant dans la construction de routes, d'ouvrages de génie civil et de grands travaux. Elle est la seule représentante attitrée du secteur génie civil et voirie de l'industrie de la construction.

L'ACRGTQ est aussi, selon la loi R-20, l'association sectorielle d'employeurs mandataire de la négociation, de l'application et du suivi de la convention collective du secteur génie civil et voirie. À ce titre, elle représente les intérêts de plus de 2 500 employeurs de l'industrie de la construction qui compte plus de 40 000 salariés.

SOURCE : Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec (ACRGTQ)

Christian Croteau, conseiller en affaires publiques
Association des constructeurs de routes et
grands travaux du Québec (ACRGTQ)
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