Budget du Québec : L'ADISQ se réjouit de la reconnaissance claire de l'apport de la culture québécoise à la société
MONTRÉAL, le 27 mars 2015 /CNW Telbec/ - Dans son budget rendu public hier, le ministre des Finances, Monsieur Carlos Leitão, ramène les crédits d'impôt pour la production d'enregistrements sonores et de spectacles, de chanson et d'humour, au taux en vigueur avant le budget de juin 2014. L'ADISQ se réjouit de ce geste important, qui témoigne de la reconnaissance par le gouvernement de l'efficacité de cette aide fiscale pour le secteur de la musique et du spectacle et de sa rentabilité pour l'économie québécoise.
Plus encore, par cette mesure, le gouvernement montre qu'il saisit de façon claire les défis nombreux et particuliers auxquels sont confrontés depuis plusieurs années les entrepreneurs québécois des secteurs de la production d'enregistrements sonores et de spectacles, en notant par exemple que la coexistence des univers physique et numérique crée une pression financière particulièrement lourde pour les producteurs.
Pour le président de l'ADISQ, Claude Larivée, il s'agit d'une excellente nouvelle : « Nous sentons que nous avons été entendus. Dans ce budget, le gouvernement du Québec montre qu'il considère que la culture est un pilier important du développement économique du Québec. Il indique clairement que la soutenir, c'est contribuer à des succès qui rendent ses citoyens fiers et qui font rayonner le Québec. »
La vice-présidente aux affaires publiques et directrice générale de l'ADISQ, Solange Drouin, souligne le travail concerté nécessaire qui a mené à cette décision du gouvernement : « Cette décision est le résultat d'un effort global de tout notre milieu et d'un travail étroit avec le ministère des Finances et avec la ministre de la Culture et des Communications, Madame Hélène David. À ces deux niveaux ainsi qu'au sein du Conseil du trésor, nous avons senti une grande ouverture à comprendre nos défis et à agir. »
Différence de traitement incompréhensible pour le secteur de l'humour
Une mesure concernant le plafonnement des crédits d'impôt admissibles pour la production de spectacles en humour a toutefois grandement interpelé l'ADISQ. Le budget prévoit en effet que le crédit d'impôt maximal à l'égard d'un spectacle admissible d'humour sera plus de deux fois moins élevé qu'en musique, en cirque ou en théâtre. L'ADISQ trouve dommage que le gouvernement impose une telle distinction entre des secteurs des arts de la scène.
Chaque année, plus de 150 spectacles québécois d'humour différents sont présentés, dont la majorité sont le fait d'artistes de la relève. Le succès de certaines productions permet heureusement aux producteurs de prendre des risques financiers sur des productions plus risquées et de les soutenir tant et aussi longtemps que nécessaire. Avec des crédits d'impôt diminués, qui sont pourtant un outil efficace d'investissement en culture, cette roue menace de cesser de tourner.
Lorsqu'elle a comparu devant les membres de la Commission Godbout, à l'automne 2014, l'ADISQ a montré, par le biais d'un mémoire étoffé, que les crédits d'impôt dédiés à l'enregistrement sonore et au spectacle, tant pour le secteur de la musique que pour celui de l'humour, constituent un outil efficace et rentable d'incitation à l'investissement, en plus de servir des objectifs culturels importants. L'ADISQ espère que le gouvernement du Québec reconsidérera cette mesure.
SOURCE ADISQ
Source : Solange Drouin, ADISQ; Renseignements : Leïla Karnas-Azzaoui, ADISQ, 514 842-5147 poste 226, [email protected]
Partager cet article