Budget fédéral - Report de l'admissibilité à la PSV et au SRG : inacceptable et scandaleux!
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AREQ (CSQ) - Association des retraitées et retraités de l'éducation et des autres services publics du Québec29 mars, 2012, 17:48 ET
QUÉBEC, le 29 mars 2012 /CNW Telbec/ - L'Association des retraitées et retraités de l'éducation et des autres services publics du Québec (AREQ) dénonce vivement la décision du gouvernement fédéral de reporter de 65 à 67 ans l'âge d'admissibilité aux programmes de Pensions de la sécurité de vieillesse (PSV) et du Supplément du revenu garanti (SRG).
Pour l'AREQ, le gouvernement fédéral rate complètement la cible quand il impose de lourdes pénalités financières aux personnes aînées supposément pour assurer la viabilité à long terme de la PSV et du SRG. Le fait d'implanter la pénalité graduellement à compter de 2023 n'est pas davantage bien accueillie.
« Le gouvernement prétend permettre aux gens de voir venir le coup. Nous croyons plutôt qu'il agit ainsi pour mieux leur faire avaler la pilule. Qu'on ne s'y méprenne : cette décision, c'est une coupure dans un programme public. Qu'elle soit implantée maintenant ou plus tard, elle privera en fin de compte des centaines de milliers de personnes âgées d'une importante source de revenus. C'est inacceptable! », a déclaré le président de l'AREQ, Pierre-Paul Côté.
L'AREQ accueille encore plus mal le report de l'âge d'accès au Supplément du revenu garanti, qui est destiné aux personnes âgées ayant de très faibles revenus. « Depuis de nombreuses années, des associations de personnes aînées, dont l'AREQ, militent pour une bonification et une simplification du SRG. Voilà que le gouvernement fait aujourd'hui tout le contraire : il coupe l'aide financière aux personnes les plus démunies de notre société. C'est scandaleux! », a poursuivi M. Côté.
Rappelons que l'AREQ s'est prononcée à plusieurs reprises en faveur de mesures législatives et fiscales visant à permettre aux personnes qui le souhaitent de demeurer plus longtemps sur le marché du travail. Pour ce faire, elle encourage le gouvernement à faciliter la retraite progressive, à financer des mesures de formation continue et à instaurer des crédits d'impôt pour les travailleurs d'expérience qui veulent rester en emploi.
« Nous l'avons dit et le répétons : s'il veut garder les gens au travail plus longtemps, le gouvernement aurait avantage à leur offrir des incitatifs, plutôt que d'imposer des pénalités qui pourraient avoir des effets contreproductifs à long terme », a conclu le président de l'AREQ.
Profil de l'AREQ
Fondée en 1961, l'Association des retraitées et retraités de l'éducation et des autres services publics du Québec (AREQ) compte plus de 55 000 membres sur tout le territoire québécois. L'AREQ est affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).
Dominic Provost
Conseiller en communication
Cell. : 418 929-4082
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