Budget fédéral 2014 - Un budget frileux sans ambition pour Montréal
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Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal11 févr, 2014, 19:01 ET
MONTRÉAL, le 11 févr. 2014 /CNW Telbec/ - « Projet Montréal constate que le gouvernement fédéral est plus préoccupé par l'atteinte du déficit zéro que par l'essor des métropoles canadiennes. Nous attendons depuis plusieurs années déjà du gouvernement fédéral une vaste politique nationale de développement urbain et des investissements dédiés aux infrastructures de transport routier et collectif de la région de Montréal. Pourtant, ce budget ne contient pas les sommes nécessaires pour répondre aux besoins de notre métropole en ce qui a trait aux infrastructures, au logement social et à l'itinérance. Ce budget est tout au plus un pas dans cette direction », a fait valoir Richard Bergeron, chef de l'Opposition officielle à l'Hôtel de ville de Montréal, en réaction à la divulgation du budget fédéral.
Projet Montréal accueille favorablement la volonté du gouvernement fédéral d'appuyer les projets d'infrastructure locale par l'entremise du fonds d'amélioration des collectivités de 32,2 milliards et du Fonds Chantiers Canada de 14 milliards qui entrera en vigueur cette année. « Nous ne savons toujours pas quelle part de ces fonds seront destinés au Québec et les sommes qui seront investies par le gouvernement provincial dans la métropole », a enchaîné Richard Bergeron. Projet Montréal rappelle que les 120 millions alloués à la lutte à l'itinérance et les 250 millions accordés au logement abordable sont insuffisants pour couvrir des enjeux pancanadiens. « Dans le contexte économique actuel, on devrait investir davantage pour répondre à ces enjeux et soutenir le développement social », a-t-il ajouté.
Le Plan d'action économique renferme toutefois plusieurs mesures favorisant le développement et la croissance pour les entreprises montréalaises qu'il est important de souligner. « Les allègements fiscaux sur les nouveaux investissements, les crédits temporaires à l'embauche pour les petites entreprises et l'important support à l'innovation et la recherche contribueront à l'essor de nos entreprises et on ne peut que s'en réjouir », a poursuivi Richard Bergeron. Projet Montréal espère que les entreprises du savoir et de l'économie durable de la métropole auront leur juste part de ces sommes.
Absence d'une politique nationale des transports urbains
« Le Canada demeure le seul pays du G8 à ne pas avoir de politique nationale de développement des transports urbains, ce que la Fédération canadienne des municipalités dénonce depuis plus de vingt ans. Il serait plus que temps que le gouvernement fédéral démontre du leadership en matière de planification des transports à l'échelle du pays et qu'il se dote d'une politique nationale des transports urbains. L'avenir des métropoles et des autres grandes villes canadiennes passe obligatoirement par notre capacité à les doter d'infrastructures performantes, notamment, dans le domaine des transports. C'est de cette façon que nous pourrons tirer notre épingle du jeu au moment inévitable où les ressources en énergies fossiles deviendront plus rares et plus chères », a enchaîné Richard Bergeron.
Malgré une liste de projets prioritaires pour l'île de Montréal totalisant près de sept milliards de dollars, Projet Montréal constate l'absence de volonté du gouvernement fédéral à investir dans le développement du transport collectif à Montréal. Le gouvernement fédéral a plutôt choisi d'investir dans la modernisation des entreprises manufacturières dans l'industrie automobile à la hauteur de 500 millions de dollars. Le développement des transports collectifs urbains électrifiés est le moyen privilégié de favoriser le développement économique de nos grandes villes, l'atteinte des objectifs nationaux et régionaux de réduction des gaz à effet de serre, l'amélioration de la qualité de vie de plus de la moitié de la population du pays. Le tout en renforçant la réputation du Canada comme l'un des pays les plus dynamiques et attractifs de la planète.
Pour un financement équitable du pont Champlain
En terminant, Projet Montréal accueille favorablement l'annonce d'un financement de 165 millions sur deux ans pour financer le remplacement du pont Champlain et la divulgation d'un échéancier, mais déplore le refus du gouvernement fédéral de reconsidérer l'imposition d'un péage sur le Pont. « Ce n'est pas aux Montréalais de payer, à eux seuls, par le biais d'un péage, pour cette infrastructure névralgique qui assure la vitalité économique de tout l'Est du Canada. Projet Montréal demande au gouvernement de revenir sur sa position et d'assumer la responsabilité financière du projet », a conclu Richard Bergeron.
Projet Montréal est le parti municipal qui propose à la population de Montréal une autre façon de vivre en ville, centrée sur le développement durable, la saine gestion, la démocratie, et la qualité de vie des citoyens. Projet Montréal souhaite que Montréal redevienne une métropole qui fera la fierté des Montréalais, à l'avant-garde en matière d'urbanisme, de culture, d'économie et de transparence. Le parti de Projet Montréal compte aujourd'hui 28 élu-e-s. Le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, est également chef de l'opposition officielle à l'Hôtel de ville de Montréal.
SOURCE : Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal
Catherine Maurice
Attachée de presse de la 2e opposition
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