Budget Leitão 2016-2017 - Un budget en trompe-l'œil, dit la CAQ
QUÉBEC, le 17 mars 2016 /CNW Telbec/ - En ce jour de budget du Québec, le troisième depuis l'arrivée au pouvoir des libéraux, le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, ainsi que le porte-parole en matière de finances publiques, François Bonnardel, sont profondément déçus de la faiblesse de la diminution du fardeau fiscal des Québécois.
« Les libéraux ont soutiré près de 750 $ dans le portefeuille de chaque Québécois, et là, ils leur redonnent une petite carte-cadeau de 25 $. En plus, on leur dit qu'ils devraient remercier le gouvernement libéral pour sa générosité. C'est tout simplement un budget en trompe-l'œil. Ce n'est pas cette année que les Québécois pourront mieux respirer financièrement et calmer leurs angoisses vis-à-vis la hausse du coût de la vie », explique d'entrée de jeu François Legault.
Du côté de l'économie, le chef de la Coalition Avenir Québec dénonce l'absence d'un plan de relance économique. « L'éparpillement n'est pas gage de succès en économie. On a annoncé un bouquet de mesures qui ne peuvent toutefois pas cacher les éléments les plus inquiétants du budget : la prévision de croissance des investissements privés des entreprises en 2016 est à 0 %. La croissance économique du Québec est anémique depuis l'arrivée du Parti libéral. »
La faiblesse persistante de l'économie du Québec annonce aussi des jours difficiles pour les contribuables québécois et pour le financement de nos programmes sociaux. De plus, ce budget indique une dépendance toujours plus importante du gouvernement du Québec à l'égard des transferts fédéraux. Une grande oubliée du budget est la baisse de la péréquation qui minera la santé des finances publiques du Québec au cours des prochaines années.
Finalement, le porte-parole de la CAQ en finances publiques, François Bonnardel, constate que le présent budget accorde très peu d'argent pour les deux grands postes budgétaires que sont l'éducation et la santé. « En éducation, le gouvernement a stabilisé le patient, mais il demeure sous respirateur artificiel. L'augmentation des dépenses en éducation ne témoigne pas d'une grande ambition dans ce domaine. Pour le changement de cap, on repassera! », affirme-t-il. C'est toutefois du côté de la santé que François Bonnardel voit les jours les plus sombres se pointer à l'horizon. « Avec une croissance des dépenses à 2,4 % en santé, c'est nettement insuffisant pour faire face au défi du vieillissement de la population et investir dans les soins à domicile », fait-il valoir.
SOURCE Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec
Émilie Toussaint, Attachée de presse, Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec, 418-446-1383, [email protected]
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