CAA-Québec réalise un test d'évaluation de la valeur marchande d'un véhicule
QUÉBEC, le 3 juin /CNW Telbec/ - Avec la multitude de sites Internet et de revues spécialisées à la disposition d'un particulier qui désire vendre un véhicule, il est plus que jamais nécessaire de connaître la valeur réelle de celui-ci afin d'obtenir un juste prix. À cet effet, CAA-Québec a réalisé un test éloquent qui démontre que les risques d'erreur dans l'établissement de la valeur d'une voiture sont bien réels.
Trois véhicules identiques, des prix différents
Afin de démontrer que chaque cas est unique, CAA-Québec a fait un exercice de comparaison de la valeur de voitures identiques, soit trois Mazda Protegé SE 2003. Un commerçant a d'abord évalué leur valeur de reprise. Ensuite, une inspection mécanique des véhicules a été réalisée dans un centre de vérification technique de CAA-Québec. Finalement, leur historique (liens financiers, accidents ou vols, s'il y a lieu) a aussi été produit. Leur valeur a ensuite été estimée en comparant les prix demandés sur Internet pour des véhicules du même modèle et de la même année ainsi que la valeur suggérée par le Guide Hebdo, un des outils de référence utilisés par CAA-Québec. Les trois Mazda Protegé soumises à cet exercice ont chacune reçu des évaluations différentes. Une différence qui atteint même plus de 2 000 $ pour des véhicules qui peuvent se détailler entre 3 500 $ et 5 000 $. Pour prendre connaissance de l'analyse, consultez le www.caaquebec.com.
"Un des véhicules nécessitait plusieurs réparations importantes. De plus, il avait été impliqué dans deux accidents, une information à considérer. Par ailleurs, le véhicule au plus bas kilométrage présentait plus de rouille qu'un autre avec un kilométrage plus élevé, une indication que le nombre de kilomètres parcourus n'est pas nécessairement garant de la bonne condition du véhicule", précise Sophie Gagnon, directrice principale des relations publiques et gouvernementales de CAA-Québec. En somme, une bonne évaluation de la valeur d'une voiture doit tenir compte de sa condition générale ainsi que de la valeur du marché, et pas seulement du nombre de kilomètres au compteur.
Obtenir le meilleur prix
Le prix demandé pour un véhicule ne doit être ni trop bas ni trop élevé, car dans les deux cas, le vendeur n'y trouverait pas son compte. Une façon d'obtenir un bon prix? Prouver que le véhicule a été bien entretenu en présentant les factures d'entretien général en plus de celles des réparations mécaniques d'envergure. Qui plus est, les preuves d'entretien pourraient servir à obtenir un prix plus élevé. Aussi, une inspection par un professionnel permettra de déceler les lacunes de la voiture et d'évaluer les coûts des réparations à effectuer. Cette inspection permettra également de mieux informer les acheteurs de l'état réel du véhicule afin d'éviter les ennuis et d'éventuels recours.
Il faut également comparer le véhicule à vendre avec ceux du même modèle que l'on retrouve sur Internet. Les options intégrées au véhicule, sa popularité, sa couleur et même la région dans laquelle on souhaite vendre sont aussi à considérer. "Une camionnette n'aura pas la même valeur en région périphérique qu'une compacte plutôt prisée en milieu urbain. Assurément, le jeu de l'offre et de la demande est un élément-clé dans la détermination du prix", souligne Mme Gagnon.
Rappelons que les membres ont accès gratuitement aux services-conseils automobiles de CAA-Québec, qui répondent annuellement à plus de 130 000 demandes d'information sur tous les sujets liés à la consommation automobile. De celles-ci, un bon nombre est associé à la fixation du prix de vente d'un véhicule.
À propos de CAA-Québec
CAA-Québec, un organisme à but non lucratif fondé en 1904, offre à plus d'un million de membres des services et privilèges dans les domaines de l'automobile, du voyage, de l'habitation et des services financiers. Il est aussi très actif en sécurité routière.
Renseignements: Montréal: Brigitte Roussy, Relationniste, (514) 861-7111, poste 3210, [email protected]; Québec: Philippe St-Pierre, Conseiller en communication, (418) 624-2424, poste 2418, [email protected]
Partager cet article