CAA-Québec se réjouit du choix du SRB entre Lévis et Québec
QUÉBEC, le 2 mars 2015 /CNW Telbec/ - Le choix d'opter pour un SRB (service rapide par bus) entre Québec et Lévis plutôt qu'un tramway rejoint la principale position de CAA-Québec en matière de transport en commun : privilégier les solutions efficaces aux spectaculaires. Ce faisant, les maires de Québec et Lévis s'assurent de répondre graduellement à la demande croissante des usagers pour un système de transport en commun efficace et viable financièrement. Le choix d'une solution hybride, misant notamment sur l'électrique, est bien accueilli. Toutefois, plusieurs éléments restent à préciser.
Pour CAA-Québec, l'implantation du SRB semble réaliste selon l'étude de faisabilité. Ses coûts étant nettement moindres que ceux d'un tramway, l'organisme estime que les Villes de Québec et de Lévis se donnent les moyens de réussir tout en respectant la capacité de payer des usagers. « On sent que ça bouge pour le transport en commun à Québec. Plus on offrira une solution attrayante, plus on sera capable de déplacer un grand nombre de personnes sur un parcours plus rapide à coûts raisonnables, plus on réduira les impacts de la congestion routière tout en améliorant notre qualité de vie », affirme Sophie Gagnon, vice-présidente communications et affaires publiques.
« Avec un SRB, on semble pouvoir régler en bonne partie les problèmes de congestion sur les routes de la région. De plus, le choix de faire passer le SRB sur le pont de Québec est très logique : ce service viendra relier les deux rives pour améliorer les échanges interrégionaux en transport en commun. D'autres questions restent toutefois en suspens, dont celle des stationnements incitatifs. Dans une perspective d'intermodalité, que fera-t-on pour les automobilistes voulant incorporer le SRB dans leurs déplacements quotidiens? De même, y aura-t-il une tarification adaptée selon la distance et une uniformisation des titres de transport pour assurer l'équité et faciliter la vie des usagers de Québec et de Lévis? », enchaîne Mme Gagnon.
Bien que le temps prévu pour réaliser le projet semble long puisqu'on parle d'une mise en service graduelle à partir de 2022, ces années - surtout la phase préparatoire (2015-2017) - devront permettre de susciter l'adhésion de la population, surtout celle des automobilistes. « De même, pendant les travaux, on devra accorder une grande attention afin de réduire au minimum les impacts sur les déplacements. Il faut garder en tête que l'objectif est de faire du transport collectif un outil structurant vers lequel les automobilistes se tourneront spontanément et non pas un moyen de transport imposé », poursuit Mme Gagnon.
Pour CAA-Québec, il est évident que le bureau de projet qui sera créé sous la gouverne des deux villes devra effectuer un travail soutenu en termes de gouvernance et de reddition de comptes. « Un suivi serré des dépenses et du calendrier de même qu'une grande transparence seront indispensables pour mener à bien la réalisation du SRB. Le plan de financement devra faire appel à d'autres solutions que les éternelles taxes aux automobilistes, ceux-ci contribuant déjà largement à financer les transports collectifs. De plus, les citoyens sont en droit de s'attendre à voir le projet achevé dans les temps et sans dépassement de coûts. Nous saluons aussi la volonté d'allier le développement urbain à celui du transport collectif. Les deux sont indissociables pour stimuler la croissance de la grande région de Québec. Le tracé choisi aura une importance à cet égard », conclut Mme Gagnon.
Ce projet est un élément clé du Plan de mobilité durable, mais il ne faudra pas oublier qu'il doit comporter aussi d'autres composantes de la mobilité durable tels le covoiturage, l'autopartage et les véhicules électriques.
À propos de CAA-Québec
Rappelons que CAA-Québec, un organisme à but non lucratif fondé en 1904, offre à ses 1 290 000 membres des services et privilèges dans les domaines de l'automobile, du voyage, de l'habitation et des services financiers.
SOURCE CAA-Québec
Montréal, Anne-Sophie Hamel, Conseillère en communication et porte-parole, 514 861-7111, p. 5478, Cell. : 514 717-4040, [email protected]; Québec, Catherine Major, Conseillère en communication, 418 624-2424, p. 5810, Cell. : 418 563-4590, [email protected]
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