Camp pour le droit au logement du FRAPRU - Ottawa et Québec responsables de la misère de milliers de locataires
MONTRÉAL, le 21 mai 2015 /CNW Telbec/ - Québec solidaire appuie les locataires mal-logé.e.s qui participeront au Camp pour le droit au logement, organisé par le Front d'action populaire pour un réaménagement urbain (FRAPRU), à compter d'aujourd'hui. «Quand des familles cohabitent avec les champignons et les insectes; quand le coût des logements explose et que des centaines de ménages se retrouvent à la rue au premier juillet; quand les frais d'électricité augmentent comme jamais; il est clair que ça prend du logement social, abordable et de qualité, pour sortir les locataires de la misère. Cette responsabilité en est une gouvernementale », déclare Andrés Fontecilla, président et porte-parole extra-parlementaire de Québec solidaire, présent à la manifestation d'aujourd'hui.
Pour Manon Massé, députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques, les deux paliers de gouvernement doivent agir de toute urgence pour financer de nouvelles unités de logements sociaux. Entre 2015 à 2018, 116 000 logements perdront tout financement fédéral au Canada, dont près de 21 500 au Québec, ce qui entraînera de fortes hausses de loyer pour les locataires à faible revenu qui y demeurent. « Stephen Harper n'en a que pour les élections et la vente de matériel militaire à l'Arabie saoudite alors que 270 000 locataires ont des besoins impérieux de logement, seulement au Québec! », déplore la députée.
«Et du côté de Québec, ce n'est guère mieux. Les priorités de M. Couillard sont tout aussi désastreuses. Le financement du logement social a été coupé de moitié lors du dernier budget alors que des fonds publics garnissent les coffres des pétrolières. Un important déficit social se creuse à Ottawa et à Québec, impossible à chiffrer celui-là », continue-t-elle.
Le porte-parole invite finalement le maire de Montréal, M. Denis Coderre, a faire preuve de souplesse face à l'occupation du site par les locataires. « Ces locataires en sont rendus à camper en ville pour faire pression sur les deux paliers de gouvernement! MM. Couillard et Harper sont sourds à leurs demandes, pourtant légitimes. Le logement social est un rempart majeur contre le phénomène de l'itinérance, qui touche particulièrement Montréal, le maire le sait bien », termine M. Fontecilla.
SOURCE Québec solidaire
Eve-Marie Lacasse, responsable des communications, 514-625-7431 ou [email protected]
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