Campagne de sensibilisation pour contrer les thérapies de conversion - Personne n'a le droit de dicter qui on est
QUÉBEC, le 13 mars 2023 /CNW/ - La ministre des Relations internationales et de la Francophonie, ministre responsable de la Condition féminine et ministre responsable de la lutte contre l'homophobie et la transphobie, Martine Biron, annonce le lancement de la campagne de sensibilisation visant à contrer les thérapies de conversion. C'est la première fois que ce sujet fait l'objet d'une campagne destinée au grand public.
En 2020, le gouvernement a adopté une loi interdisant les thérapies de conversion. Cette loi a été suivie du Plan d'action 2021-2023 pour prévenir et contrer les thérapies de conversion. Ce plan d'action compte 18 mesures, dont la réalisation d'activités d'information et de sensibilisation, qui consisteront entre autres en la diffusion de campagnes.
Les thérapies de conversion sont des services ou des traitements qui visent à changer l'orientation sexuelle ou l'identité de genre d'une personne. Elles sont généralement suggérées par l'entourage des personnes LGBTQ+ et peuvent entraîner de graves conséquences. La campagne mentionne notamment que les thérapies de conversion sont inutiles, dangereuses et illégales.
Grâce à cette campagne, le gouvernement veut sensibiliser la population, plus particulièrement les personnes LGBTQ+ et leurs proches, aux effets néfastes des thérapies de conversion ou de toute pratique qui vise à changer l'orientation sexuelle, l'identité de genre ou l'expression de genre d'une personne.
La campagne s'articule autour d'une diffusion radiophonique et Web, du 13 au 31 mars 2023.
« Les thérapies de conversion ont de graves conséquences chez les personnes qui en sont victimes. Elles portent atteinte à l'intégrité et à la dignité des personnes qui les subissent et peuvent causer des souffrances psychologiques et physiques. Les interdire s'imposait. Cette campagne veut sensibiliser la population à ces thérapies, les prévenir et les contrer. Elle participe, en outre, au respect des droits des personnes LGBTQ+. »
Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie, ministre responsable de la Condition féminine et ministre responsable de la lutte contre l'homophobie et la transphobie
- Une étude (en anglais seulement) avance que plus de 25 % des personnes LGBTQ âgées de plus de 18 ans auraient subi de la pression par une personne de leur famille ou de leur entourage pour joindre une thérapie de conversion au Québec.
- La Loi visant à protéger les personnes contre les thérapies de conversion dispensées pour changer leur orientation sexuelle, leur identité de genre ou leur expression de genre a été adoptée le 9 décembre 2020 à l'unanimité.
- Les orientations et les actions du Plan d'action 2021-2023 pour prévenir et contrer les thérapies de conversion sont cohérentes avec les principes de la Politique québécoise de lutte contre l'homophobie (2009) et les actions du Plan d'action gouvernemental de lutte contre l'homophobie et la transphobie 2017-2022. Elles poursuivent et complètent les efforts entrepris à ce jour par le gouvernement du Québec en ajoutant des actions destinées à prévenir et à contrer les thérapies de conversion.
Pour plus d'informations et pour consulter des ressources d'aide : Québec.ca/therapies-conversion
SOURCE Secrétariat à la condition féminine
Sources : Catherine Boucher, Attachée de presse, Cabinet de la ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine, Cell. : 418 802-6833; Information : Relations médias, Direction des communications et des affaires publiques, Ministère des Relations internationales et de la Francophonie, Québec.ca, Québec.ca/international, [email protected]
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