Campagne électorale 2012 - Volet santé - Réaction de l'OIIQ - Le Parti Québécois préconise une plus grande autonomie des infirmières pour les soins de plaie, les tests diagnostics en établissement et les tests de laboratoire
MONTRÉAL, le 21 août 2012 /CNW Telbec/ - L'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) est heureux de constater que plusieurs des chefs de parti et leurs candidats ministrables à la Santé abordent de plus en plus la place prépondérante des infirmières et des infirmiers du Québec pour l'accès aux soins de santé et le suivi des maladies chroniques.
L'annonce faite aujourd'hui par le Parti Québécois de prendre un virage favorisant l'autonomie des infirmières et infirmiers rejoint les représentations faites par l'OIIQ, en commission parlementaire en novembre 2011. Avec cette mesure, les infirmières et infirmiers pourraient ainsi enfin prescrire des médicaments reliés au traitement des plaies, initier des tests diagnostics dans les urgences des hôpitaux, dans les CSSS et dans les GMF, et prescrire des tests de laboratoire. Elles auraient aussi un rôle accru dans les GMF. Pour Mme Gyslaine Desrosiers, présidente-directrice générale de l'OIIQ, « il s'agit de gestes concrets, faciles à mettre en place, qui n'ajoutent pas au fardeau du réseau et surtout qui reconnaissent les compétences infirmières ». Elle ajoute « les 72 000 infirmières et infirmiers du Québec doivent être en mesure d'occuper leur très large champ d'exercice qui, joint à la force de leur nombre, représente un atout de taille pour améliorer l'efficacité du système de santé ».
Pour Mme Desrosiers, l'une des clés de l'efficacité du système de santé, qui n'a pas fait l'objet d'engagements d'aucun parti dans le cadre de la présente campagne, consiste à protéger la masse budgétaire dédiée à la rémunération adéquate des infirmières et infirmiers. En effet, lorsqu'un hôpital doit embaucher une infirmière, il doit le faire à même ses budgets. Lorsqu'un médecin pose un geste médical, c'est la Régie de l'assurance-maladie qui paie. « Quand un CSSS doit rationaliser, ce sont les soignants autres que les médecins qui en font les frais. En bout de piste, on tarde à mettre en place des équipes multidisciplinaires dans lesquelles les infirmières joueraient un rôle prépondérant. Ce sont les patients qui en souffrent et les contribuables qui paient pour un usage inefficient des fonds publics ».
Les infirmières et infirmiers du Québec sont attentifs à toutes les mesures proposées par les différents partis politiques qui visent à améliorer les soins aux patients, reconnaître leur rôle et accroître leur autonomie.
À propos de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec
L'OIIQ est un ordre professionnel régi par la Loi sur les infirmières et les infirmiers et par le Code des professions. Au 31 mars 2012, il comptait 72 168 membres et quelque 15 000 étudiants immatriculés. Sa principale mission est d'assurer la protection du public par la surveillance de l'exercice de la profession infirmière. L'OIIQ a également pour mandats de promouvoir une pratique infirmière de qualité et de contribuer au maintien des compétences des infirmières.
SOURCE : ORDRE DES INFIRMIERES ET INFIRMIERS DU QUEBEC
Sylvie Tessier, OIIQ
514 935-2505 poste 6244
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