CAMPAGNE ÉLECTORALE 2022 - CONSENTEMENT AU DON D'ORGANES : PRÈS DE LA MOITIÉ DES QUÉBÉCOIS SOUHAITENT UN CHANGEMENT, UNE DISCUSSION DE SOCIÉTÉ S'IMPOSE English
MONTRÉAL, le 26 sept. 2022 /CNW Telbec/ - Transplant Québec affirme que le Québec doit entamer une discussion sociétale sur le don d'organes. Cette demande découle notamment d'un sondage mené auprès des Québécois sur la question du consentement et des engagements des principaux partis politiques à l'égard de différents aspects touchant le don et la transplantation d'organes, notamment celui d'entreprendre un dialogue non partisan concernant une réforme du don d'organes. Dans ce contexte, Transplant Québec demande qu'un processus formel soit mis en place dans la première année de mandat du futur gouvernement.
« Dans le cadre de la tenue des élections générales, Transplant Québec a transmis un questionnaire de positionnement aux formations politiques afin de prendre le pouls de celles-ci sur les éléments essentiels permettant d'améliorer la performance du Québec et pour reprendre notre rôle de leader en ce domaine » indique Sylvain Lavigne, directeur général par intérim de Transplant Québec.
Au Québec, des optimisations au système de dons d'organes et de tissus sont nécessaires afin de pouvoir sauver plus de vies. Ces améliorations doivent prendre assise dans un nouveau cadre législatif spécifique et complet. Toutefois, pour y arriver, Transplant Québec est d'avis qu'un processus formel de discussion doit être lancé afin qu'une réflexion sociale sur ces questions délicates soit entreprise. En effet, s'il est souhaité que le Québec puisse effectuer des progrès significatifs, il est nécessaire d'impliquer la société civile dans une démarche transparente, comme ce fut le cas avec la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité.
Cette demande s'appuie entre autres sur les résultats d'un sondage réalisé au printemps dernier en partenariat avec la firme Léger, dont les données confirment le besoin d'ouvrir ce dialogue puisque la population québécoise semble profondément partagée. À titre d'exemple, il appert que ce sont 42 % des Québécois qui souhaitent conserver la forme de consentement actuel (consentement explicite) pour le don d'organes, alors que 43 % souhaitent le modifier pour un modèle de consentement présumé, où tous sont considérés comme donneur à moins d'avoir exprimé leur refus.
« Il n'existe pas de solution miracle pour régler les enjeux liés au don d'organes. Cependant, nous savons qu'un ingrédient est essentiel pour assurer le succès de cette démarche : la volonté politique. Nous appelons donc l'ensemble des élus qui feront leur entrée à l'Assemblée nationale cet automne à faire preuve de courage pour lancer un dialogue ouvert et non partisan sur la réforme du don d'organes qui nous permettra de sauver plus de vies », conclut Sylvain Lavigne.
Avec pour finalité de sauver des vies ou d'améliorer l'état de santé des personnes qui ont besoin d'une transplantation, Transplant Québec, sur mandat du ministre de la Santé et des Services sociaux, coordonne le processus de don d'organes, assure l'équité d'attribution des organes, soutient l'amélioration des pratiques cliniques par la concertation et la mobilisation des partenaires, et fait la promotion du don d'organes dans la société. Ainsi, Transplant Québec contribue activement à ce que le plus grand nombre possible de Québécois et de Québécoises en attente d'un organe puissent bénéficier d'une transplantation.
SOURCE Transplant Québec
Renseignements: Annie-Carole Martel, Transplant Québec, 514 286-1414, poste 216 / 514 349-0752, [email protected] ; Diane Jeannotte, 514 772-8019, [email protected]
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