Campagne électorale fédérale - Des engagements majeurs pour le Québec
QUÉBEC, le 3 sept. 2019 /CNW Telbec/ - Le Québec est confronté à des défis importants à relever au cours des prochaines années. Le chef par intérim du Parti libéral du Québec, M. Pierre Arcand, profite de la campagne électorale qui s'annonce pour interpeller les différents partis politiques sur la scène fédérale afin qu'ils s'engagent à soutenir le Québec face à ces réalités.
Le milieu agricole vit une période de transformation importante et d'incertitude en raison des récents accords commerciaux internationaux signés avec l'Europe et l'Asie. Le Parti libéral du Québec a toujours été favorable à la signature de ces ententes qui ouvrent de nouvelles frontières pour nos producteurs. Ces derniers ne doivent toutefois pas être perdants au change et le fédéral doit s'assurer de compenser les possibles pertes qui en découlent.
Le gouvernement fédéral a fait un premier pas en annonçant une aide de 1,75 G$ sur 8 ans pour soutenir les producteurs laitiers. Du travail reste à faire puisque cette aide ne suffira pas à éponger les pertes des producteurs évaluées à 450 M$ par an et rien n'est inclus pour les transformateurs.
La crise commerciale entre la Chine et le Canada inquiètent aussi le milieu agricole québécois. Les producteurs de grains et de porcs sont très affectés par cette situation. Le fédéral doit s'engager à les dédommager pour les pertes encourues, autrement, les conséquences pour nos producteurs seront désastreuses.
Taxer les géants du web
La Commission parlementaire sur l'avenir des médias qui a eu lieu la semaine dernière a permis de dégager un consensus à l'effet que les Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft (GAFAM) doivent payer leurs taxes comme tout le monde. Actuellement, ces géants profitent de l'information produite par nos médias québécois sans leur verser un sou. C'est une situation injuste et inéquitable.
L'ex-ministre des Finances, Carlos J. Leitão, a réussi à faire en sorte que Netflix paie la Taxe de vente du Québec (TVQ). Le fédéral peut en faire tout autant, il suffit de démontrer une volonté politique ferme de s'attaquer à ce problème.
Hausser le financement du transport collectif
L'urgence climatique occupera sans aucun doute un volet important de cette campagne fédérale. S'ils sont sérieux dans leur désir de vouloir réduire les gaz à effets de serre (GES) les partis devront s'engager à hausser leurs investissements en matière de transport collectif.
Le secteur des transports est le principal émetteur de GES, alors nécessairement, il faut réduire le nombre de voitures sur nos routes et encourager l'utilisation du transport collectif. Pour réussir, il faut avoir une offre intéressante pour le consommateur.
Plusieurs projets sont sur la table au Québec, pensons entre autres, au train léger à Gatineau et au train grande fréquence entre Québec et Windsor pour lesquels le fédéral peut s'engager rapidement.
Rééquilibrer les transferts en santé
Le vieillissement de la population auquel fait face le Québec impliquera une pression à la hausse sur le système de santé. Malgré cette réalité, le gouvernement fédéral a réduit sa contribution en matière de santé au cours des dernières années. Le manque à gagner est estimé à 14 G$ sur 10 ans pour le Québec. Les transferts doivent être rééquilibrés à ce qu'ils étaient par le passé soit à 25 % des dépenses totales.
Renforcer les règles pour le vol d'identité
Le vol de données personnelles de millions de Québécois, cet été, a mis plus que jamais en lumière l'importance d'en améliorer la sécurité. Actuellement, les peines associées à ce genre de vol ne sont pas suffisamment sévères.
Le Code criminel doit être revu pour que les peines liées aux crimes financiers soient augmentées afin d'avoir un réel effet dissuasif. Les événements survenus ces derniers mois impliquent une urgence d'agir afin de protéger le public.
« La campagne électorale fédérale qui sera déclenchée incessamment est le moment idéal pour faire connaître les priorités pour le Québec. Les demandes que nous formulons sont directement liées aux réalités que vivent les Québécoises et les Québécois. C'est d'ailleurs par souci de vouloir le mieux pour la population que nous interpellons les différents partis politiques. Le fédéral ne peut se permettre de repousser les actions dans les secteurs que nous évoquons. C'est le moment de démontrer leur compréhension de la réalité du Québec et démontrer leur volonté politique à agir. C'est le temps de passer de la parole aux actes. »
Pierre Arcand, chef de l'opposition officielle et chef intérimaire du Parti libéral du Québec
SOURCE Cabinet du chef de l'opposition officielle
Marie-Pier Richard, Attachée de presse, Aile parlementaire libérale, 418 446-6783
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