Campagne provinciale : Projet Montréal demande des engagements clairs pour le développement de Montréal
MONTRÉAL, le 31 juill. 2012 /CNW Telbec/ - Projet Montréal profite du déclenchement imminent de la campagne électorale provinciale pour demander aux partis provinciaux de prendre des engagements solides visant à maximiser le potentiel de développement économique et social de Montréal. « Montréal, la locomotive du Québec, est à la croisée des chemins. Tous les partis qui aspirent à gouverner le Québec ont le devoir de se prononcer sur les enjeux montréalais, entre autres, en matière de gouvernance, de révision du cadre législatif, des investissements, de la fiscalité municipal», a fait valoir Richard Bergeron, chef de Projet Montréal et conseiller de Jeanne-Mance.
Gouvernance
Le monde municipal a fait les manchettes, ces dernières années, souvent pour les mauvaises raisons. Bien que le gouvernement du Québec ait posé certains gestes pour contrer la collusion, la fraude et la corruption au niveau municipal, Projet Montréal est d'avis qu'on peut aller encore plus loin. Abaisser à 250 $ le maximum annuel autorisé de contribution financière à un parti politique municipal, éviter la double rémunération publique d'anciens élus municipaux, réduire de moitié le maximum des dépenses autorisées lors des élections municipales, améliorer les mécanismes d'appels d'offres, renforcer la loi sur le lobbyisme : ce sont toutes des actions concrètes pour lesquelles Projet Montréal a toujours milité. « Il faut minimiser au maximum le rôle de l'argent en politique municipal. Il est temps de serrer la vis », a ajouté Richard Bergeron.
Un plan Sud pour Montréal
Montréal est la locomotive économique du Québec. Par contre, elle semble de plus en plus oubliée des partis politiques provinciaux, soucieux de se faire élire là où, électoralement, ça compte. Montréal a besoin, entre autres, d'une politique de consolidation et de relance de l'emploi, que le gouvernement du Québec soit cohérent avec ses propres politiques concernant Montréal (Turcot, Notre-Dame Est, notamment) et qu'il y ait une véritable stratégie d'investissement massif dans les transports collectifs sur l'île de Montréal.
Donner à Montréal les moyens de jouer pleinement son rôle de métropole
« Montréal aura à affronter des défis de taille comme le transport collectif, la gestion des matières résiduelles, l'intégration des immigrants, le financement de son service de police, l'itinérance et l'amélioration des milieux de vie. Pour faire face à ces enjeux, le nerf de la guerre, c'est l'argent », a déclaré Richard Bergeron, chef de Projet Montréal. C'est pourquoi Projet Montréal demande aux partis provinciaux de s'engager à réformer la fiscalité municipale, celle de Montréal et sa région en particulier. Montréal est la locomotive économique, sociale et culturelle du Québec. Que proposent les partis politiques provinciaux pour refléter cette réalité?
De plus, Montréal ne peut plus continuer à augmenter les taxes municipales simplement pour améliorer sans cesse la rémunération de ses employés municipaux, les employés déjà les plus favorisés au Québec. Les partis municipaux doivent prendre des engagements clairs pour épauler Montréal sur cet enjeu. Rappelons que cet enjeu n'est pas particulier à Montréal, mais bien à l'ensemble des municipalités au Québec.
« Montréal n'est pas que le lieu de résidence des Montréalais. Montréal est la métropole de tous les Québécois et Québécoises, le cœur économique, social et culturel du Québec tout entier. Que proposent les partis politiques provinciaux pour refléter cette réalité? » a conclu M. Bergeron.
Projet Montréal est le parti municipal qui propose à la population de Montréal une autre façon de vivre en ville, centrée sur la qualité de vie de la population qui y habite, en respect de toutes les communautés, basée sur le respect de l'environnement, garante d'une économie prospère et équitable et ce, dans le respect de la capacité de payer des citoyens. Projet Montréal s'engage à concilier les aspects économiques, sociaux et environnementaux d'un développement municipal équitable et durable, répondant à nos besoins présents sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.
La liste complète des demandes de Projet Montréal se trouve en annexe.
Campagne électorale provinciale 2012
Liste des demandes pour Montréal
Gouvernance
- Abaisser à 250 $ le maximum annuel autorisé de contribution financière à un parti politique municipal.
- Réduire de moitié le maximum des dépenses autorisées lors des élections municipales.
- Renforcer la Loi 35 et améliorer les mécanismes d'appels d'offres pour les municipalités.
- Renforcer la loi sur le lobbysme.
- Modifier la loi sur le salaire des élus et ex-élus afin d'éviter la double rémunération publique.
Révision du cadre législatif
- Revoir la loi sur la Régie du logement de manière à mieux protéger le parc de logements locatifs.
- Modifier le Code de la route afin de l'adapter à la réalité montréalaises : s'inspirer du Code de la rue belge.
Investissements de Québec à Montréal (un plan Sud)
- Mettre en œuvre une politique de consolidation et de relance de l'emploi à Montréal.
- Donner suite aux tout récents Loi pour assurer l'occupation et la vitalité des territoires, Loi sur l'aménagement durable du territoire et l'urbanisme et Plan métropolitain d'aménagement et de développement en créant un programme d'aide technique et financière visant à concentrer le développement urbain futur au périmètre immédiat des points d'accès aux grandes infrastructures de transport collectif (station de métro, gares de trains de banlieue, corridors tramway et tram-train).
- Lancer un programme d'investissement de 7 G$ pour le développent des infrastructures de transport collectif sur l'île de Montréal :
- Métro, prolongement de la ligne Bleue Est, de Saint-Michel à Anjou : 750 M$
- Métro, prolongement de la ligne Bleue Ouest, de Snowdon à Saint-Pierre : 750 M$
- Métro, prolongement de la ligne Orange Ouest, de Côte-Vertu à Bois-Franc : 500 M$
- Train de banlieue, amélioration du service vers l'Ouest de l'île : 750 M$
- Tramway, réseau initial d'environ 40 kilomètres de longueur : 1 750 M$
- Tramway, prolongements vers la Rive-Sud, Lachine, Pointe-aux-Trembles : 1 250 M$
- Desserte aéroportuaire, centre-ville à Pierre-Elliot-Trudeau : 500 M$
- Trolleybus, boulevards Pie-IX et Henri-Bourassa, sur 50 kilomètres environ : 750 M$
- Contribuer aux budgets d'opération de la Société de transport de Montréal (STM).
- Revoir le projet Turcot, suivant l'esprit de la proposition faite par la Ville de Montréal en mai 2010.
- Renoncer à la transformation de la rue Notre-Dame Est en autoroute urbaine, au profit d'un boulevard urbain et de la mise en valeur de la rive fluviale. Rétrocéder à la Ville de Montréal les terrains acquis par le MTQ dans l'optique de la réalisation du projet autoroutier.
- Construire des bretelles d'accès permettant un accès direct au Port de Montréal, à partir de l'A-25.
- Créer un fonds spécifique pour la décontamination des friches industrielles
- Construire un hôpital pour l'Est de l'île de Montréal (Il n'y a rien à l'Est de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont)
- Rénover les écoles et autres institutions d'enseignement de Montréal.
Amélioration de la fiscalité municipale
- Élargir les pouvoirs habilitants de Montréal afin de pouvoir imposer une taxe sur le stationnement non-résidentiel et hors-rue aux villes-liées, et pas seulement à la Ville de Montréal.
- Permettre à Montréal d'instaurer des péages sur les ponts donnant accès à l'île.
- Remettre à Montréal une proportion plus élevée de la taxe sur l'essence prélevée sur le territoire de la Communauté métropolitaine de Montréal.
- Compenser Montréal pour les services niveau 5 du SPVM et pour l'effet métropole, en termes de sécurité publique (manifestations du printemps dernier, à titre d'exemple).
- Prolonger l'enveloppe Montréal-2025.
- Aider au financement des routes provinciales situées sur le territoire de Montréal (Saint-Denis, Sherbrooke, Pie-IX, Marcel-Laurin, Rue Bridge) ;
- Améliorer les pouvoirs de négociations des villes avec les syndicats.
- Légiférer pour que la contribution de la Ville aux Fonds de retraite de ses employés soit abaissée à 50 %, plutôt que les 75 % actuels.
- Baliser les salaires et avantages sociaux offerts aux employés municipaux : utiliser comme référence les salaires des fonctionnaires provinciaux ainsi que ceux du secteur privé.
- Donner à la Ville de Montréal un droit au lock-out.
SOURCE : VILLE DE MONTREAL - CABINET DE LA 2E OPPOSITION
Catherine Maurice
Attachée de presse de la 2e opposition
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