CBC/Radio-Canada exhorte le CRTC à maintenir et à bonifier le Fonds pour l'amélioration de la programmation locale

OTTAWA, le 17 avril 2012 /CNW/ - CBC/Radio-Canada s'est présentée aujourd'hui devant le CRTC pour plaider en faveur du maintien et de la bonification du Fonds pour l'amélioration de la programmation locale (FAPL). Il y va de la qualité de la programmation télévisuelle locale, de la diversité des voix et du service offert aux communautés linguistiques en situation minoritaire.

« Le FAPL a été une réussite remarquable », a déclaré Steven Guiton, vice-président et chef des Affaires réglementaires à CBC/Radio-Canada. « Il a fourni une stabilité financière aux stations de télévision locales pendant la récession et il a permis à CBC/Radio-Canada ainsi qu'à d'autres télédiffuseurs indépendants de renforcer et d'améliorer leur offre d'émissions locales dans les plus petits marchés. Le Conseil a eu raison en 2008 de reconnaître l'importance de la programmation locale dans le système de radiodiffusion. Le Conseil a aussi reconnu que le modèle économique du système canadien de radiodiffusion a évolué en faveur des EDR depuis les quelque dix dernières années, de telle sorte que celles-ci voient leurs revenus et leurs bénéfices augmenter de plus en plus, alors que les stations de télévision locales éprouvent des difficultés financières comme jamais. »

« Nous sommes immensément fiers de ce que les fonds du FAPL nous ont permis d'accomplir pour les auditoires francophones des petits marchés en région », a affirmé Louis Lalande, vice-président principal des Services français. « Cette année, les douze stations de Radio-Canada admissibles au FAPL diffusent collectivement plus de 5 000 heures de programmation locale, soit une hausse de 23 pour cent par rapport au nombre d'heures de diffusion avant l'instauration du FAPL. Nous présentons maintenant des bulletins d'information locale sept jours sur sept dans la plupart des marchés, au lieu de seulement cinq jours, comme c'était le cas avant, et nous avons doublé la durée du bulletin de début de soirée de 30 minutes dans trois marchés, faisant ainsi passer tous les bulletins diffusés par nos stations au format d'une heure. »

Kirstine Stewart, vice-présidente principale des Services anglais, a également fait ressortir les améliorations dans l'offre de CBC rendues possibles par la contribution du FAPL. « Nous avons accru de près de 30 pour cent la diffusion de nouvelles locales dans nos marchés admissibles au FAPL. Nous avons porté la durée de nos émissions de nouvelles de début de soirée de une heure à une heure et demie dans sept des huit marchés admissibles. Et nous avons ajouté un bulletin de fin de soirée dans tous les marchés admissibles et amélioré le bulletin de nouvelles présenté les jours fériés dans sept de ces huit marchés.»

CBC/Radio-Canada a formulé au Conseil deux recommandations pour assurer que les Canadiens tirent pleinement profit du FAPL. Dans les deux cas, l'objectif est d'encourager les télédiffuseurs à s'impliquer davantage dans la programmation locale, tant au chapitre des investissements que de la production d'émissions. Les recommandations sont les suivantes :

1. Ajouter aux critères d'admissibilité actuels une nouvelle exigence relative aux dépenses supplémentaires de programmation locale, de sorte que pour être admissible aux fonds du FAPL, une station locale devrait diffuser plus de programmation locale par semaine que le nombre d'heures prescrit par les conditions de sa licence;
2. Modifier la formule d'allocation des fonds du FAPL de sorte que le quart de l'enveloppe totale soit réparti équitablement entre les stations admissibles, au lieu du tiers comme cela est le cas aujourd'hui, et que le reste continue d'être réparti selon la règle actuelle, c'est-à-dire en fonction des dépenses de programmation locale.

Le FAPL a été créé en 2008 par le CRTC pour améliorer, sur les plans de la qualité, de la quantité et de la diversité, la programmation locale produite par les stations de télévision généraliste dans les marchés non métropolitains dans un contexte où, d'un côté, le modèle financier de la production locale d'émissions de télévision dans les petits marchés était en déclin depuis dix ans, et de l'autre, les entreprises de distribution de programmation par câble et par satellite continuaient d'engranger des profits records.

Pour de plus amples renseignements, allez à :
http://www.cbc.radio-canada.ca/programmation-locale

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Angus McKinnon
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