Cela ne passera pas tout seul : cinq signes précoces de maladie mentale chez l'enfant
TORONTO, le 6 mai 2013 /CNW/ - Même si les parents savent comment s'occuper des égratignures et des éraflures de leurs enfants, une étude révèle qu'ils sont largement dépourvus des outils nécessaires pour réagir efficacement aux problèmes de santé mentale de ces derniers, ou même pour en déceler d'éventuels signes.
Pour souligner la Semaine de la santé mentale des enfants 2013 (qui se déroule du 5 au 11 mai), le Projet Santé mentale des enfants RBC lance Reconnaître les signes, une campagne nationale visant à attirer l'attention des parents sur cinq signes précoces pouvant indiquer qu'un enfant souffre de maladie mentale :
- Humeur changeante ou instable : tristesse persistante ou tendance au retrait.
- Anxiété : longues périodes d'inquiétude fréquente.
- Chute soudaine des résultats scolaires : les difficultés de concentration peuvent entraîner un sentiment de nervosité face à l'école ou une baisse des résultats scolaires.
- Émotions extrêmes : sentiments exagérés de peur ou de colère sans raison apparente.
- Changements dans le comportement ou tendance à faire subir aux autres ses humeurs : comportements ou attitudes inhabituels.
Il y a huit ans, alors qu'elle était âgée de 12 ans, un trouble anxieux a été diagnostiqué chez Kaitlin Hrudey, fille de Kelly Hrudey, commentateur de hockey et ancien gardien de but de la LNH. Il a fallu du temps, des efforts et de nombreuses nuits sans sommeil pour apprendre à gérer le problème de santé de Kaitlin. Aujourd'hui, Kaitlin et Kelly témoignent pour la première fois de ce qu'ils ont vécu, afin de faire mieux comprendre ce type de problème et de souligner l'importance d'intervenir tôt.
« On connaît ses propres enfants, et même lorsqu'ils gardent pour eux le fait que quelque chose ne va pas, en tant que parent, on le sent d'instinct, a déclaré Kelly Hrudey. Nous avions remarqué des changements dans le comportement de notre fille, mais nous nous étions dit qu'elle devait être en train de passer par "une phase". J'aurais aimé connaître les signes auxquels il faut être attentif, car nous aurions pu percevoir le problème plus tôt. Voilà pourquoi je trouve si important de mettre l'accent sur la sensibilisation et sur la nécessité de déceler tôt les signes. »
Selon Kaitlin, il est essentiel que les parents et les enfants s'engagent dans un dialogue sincère : « Je me souviens qu'à l'âge de 12 ans, je savais que quelque chose n'allait pas. Mais je ne comprenais pas la nature du problème, et j'avais donc très peur. Je savais que la chose à faire était d'en parler à mes parents, afin que nous puissions trouver ensemble une solution. »
Près d'un enfant ou adolescent canadien sur cinq sera touché par un problème de santé mentale suffisamment grave pour occasionner des difficultés sur les plans social, émotionnel ou académique. Les problèmes de ce type ne se dissipent pas d'eux-mêmes : 70 % des adultes qui souffrent de maladie mentale en ont d'abord ressenti les symptômes dans l'enfance ou à l'adolescence1.
« Un enfant qui a l'air de passer par une phase difficile peut, en fait, être en train de souffrir d'un problème de santé mentale qu'on peut soigner ; pourtant, la majorité des enfants touchés ne reçoivent pas l'aide dont ils ont besoin, parce que leurs parents ne reconnaissent pas les signes », a déclaré Rona Maynard, reconnue pour son engagement en matière de santé mentale. Madame Maynard est également auteure du rapport intitulé Le silence des familles, la souffrance des enfants et des adolescents, qui présente les constatations du sondage RBC de 2012 auprès des parents sur la santé mentale des enfants.
La plupart des parents savent que la maladie mentale peut toucher tout le monde. Selon le sondage RBC de 2012 auprès des parents sur la santé mentale des enfants, 57 % des gens comptent dans leur famille un adulte atteint d'une maladie mentale diagnostiquée, et 28 % ont des liens de parenté avec un enfant souffrant de maladie mentale. Malgré ce niveau de sensibilisation, les résultats du sondage montrent qu'il existe clairement un problème de communication entre parents et enfants sur la question de la maladie mentale :
- La plupart des parents croient que si leur enfant avait un problème de santé mentale, il se confierait en premier lieu à l'un ou l'autre d'entre eux.
- Pour les jeunes ayant visité le site de Jeunesse, J'écoute, c'est un ami qui est le confident de choix (50 %), la mère ou le père venant loin au second rang à ce chapitre.
- Vingt pour cent des jeunes ne se confieraient à personne.
- La plupart des parents se cantonneraient dans l'expectative face à diverses manifestations telles que les craintes injustifiées, l'anxiété constante liée à l'école, la tristesse ou les sautes d'humeur persistantes, ou encore une chute soudaine du rendement scolaire.
Selon les experts, la meilleure solution consiste à sensibiliser les parents aux signes de maladie mentale, et à les encourager à discuter franchement avec leurs enfants.
« Le simple fait de reconnaître devant vos enfants que vous avez eu une mauvaise journée au travail, ou que vous vous inquiétez de la santé de grand-maman, peut vous permettre d'amorcer une conversation avec eux, a ajouté Mme Maynard. En parlant de ce que vous ressentez, vous encouragez vos enfants à s'ouvrir. Vous augmentez les chances que les jeunes obtiennent l'aide dont ils ont besoin et sortent du cycle de frustration dans lequel ils sont coincés. »
Le Projet Santé mentale des enfants RBC
Le Projet Santé mentale des enfants RBC est un engagement philanthropique pluriannuel visant à appuyer des programmes communautaires et en milieu hospitalier ayant pour objectif de dissiper les préjugés, de favoriser une intervention précoce et de sensibiliser le public aux problèmes de santé mentale des enfants. Depuis 2008, RBC a versé au-delà de 16 millions de dollars à plus de 200 programmes communautaires et en milieu hospitalier à l'échelle du Canada, et entend faire en sorte que toute personne puisse accéder à des renseignements et à des ressources fiables lorsqu'elle en a besoin.
À propos de l'engagement de RBC à l'égard des collectivités et de la durabilité
La Banque Royale du Canada (RY aux bourses de Toronto et de New York) et ses filiales exercent leurs activités sous la marque RBC. Elle compte environ 80 000 employés à plein temps et à temps partiel au service de plus de 15 millions de particuliers, d'entreprises, de clients du secteur public et de clients institutionnels au Canada, aux États-Unis et dans 49 autres pays. Reconnue comme l'un des chefs de file des grandes sociétés mondiales en matière de services financiers et de responsabilité sociale et environnementale, RBC fait partie des indices Dow Jones Sustainability World Index 2012-2013, DJSI North American Index, Jantzi Social Index et FTSE4Good Index. RBC compte parmi les employeurs les plus respectueux de l'environnement au Canada, est l'une des 50 entreprises les plus socialement responsables au Canada et figure au classement annuel mondial des 100 entreprises championnes du développement durable. Pour de plus amples renseignements, consultez le site www.rbc.com/collectivites-durabilite.
RBC appuie une grande diversité d'initiatives communautaires par des dons, des commandites et le travail bénévole de ses employés. En 2012, RBC a versé plus de 95 millions de dollars à des initiatives communautaires partout dans le monde, dont plus de 64 millions de dollars en dons et 31 millions de dollars sous forme de commandites d'événements communautaires.
SOURCE : RBC (French)
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Jackie Braden, Marque et communications RBC, 416 974-1724, [email protected]
Michael McDonald-Beraskow, Veritas Communications, 416 482-0772, cellulaire : 647 308-8984, [email protected]
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