Cellulaire au volant - Augmentation de la sévérité des sanctions
QUÉBEC, le 8 avril 2015 /CNW Telbec/ - Le ministre des Transports et ministre responsable de la région de Montréal, M. Robert Poëti, annonce l'adoption du règlement modifiant le nombre de points d'inaptitude liés à l'utilisation du cellulaire tenu en main au volant. À compter du 23 avril 2015, le nombre de points d'inaptitude pour cette infraction passera de 3 à 4.
« L'utilisation d'un cellulaire au volant d'un véhicule représente une importante source de distraction. Ce comportement dangereux constitue d'ailleurs l'une des principales préoccupations des Québécois et des Québécoises quant à leur sécurité sur les routes. C'est pourquoi la sanction sera renforcée. C'est un appel à la prudence pour tous les usagers du réseau routier », a affirmé M. Poëti.
« La Société de l'assurance automobile du Québec et ses nombreux partenaires appliquent depuis plusieurs années une stratégie basée sur la sensibilisation, la législation et le contrôle afin d'amener les conducteurs à modifier leurs comportements. Ainsi, ce changement vient renforcer la conséquence relative à l'utilisation du cellulaire au volant », a déclaré la présidente et chef de la direction de la Société, Mme Nathalie Tremblay.
Les Québécois appuient l'idée de sanctions plus sévères
Un sondage réalisé en novembre 2014 pour le compte de la Société révèle qu'une forte majorité de l'ensemble des conducteurs sont d'accord pour que les sanctions liées à l'utilisation d'un téléphone cellulaire au volant soient plus sévères, qu'il s'agisse de l'usage du cellulaire tenu en main pour parler (79 %) ou bien pour lire ou écrire des messages textes (93 %).
Ce sondage révèle également que la très grande majorité des Québécois considèrent qu'écrire ou lire un message texte ou parler au téléphone en conduisant sont des comportements dangereux (respectivement 99 % et 74 %).
Augmentation du risque d'accidents
L'utilisation d'un cellulaire au volant détériore la performance du conducteur et multiplie par quatre environ le risque d'accident. Son utilisation augmente également le risque de commettre d'autres infractions au Code de la sécurité routière. Le risque d'accident est encore plus grand lorsqu'on texte en conduisant, car cela oblige à quitter la route des yeux.
Le nombre d'infractions continuellement en hausse
Malgré que la législation interdise de tenir en main tout appareil muni d'une fonction téléphonique en conduisant, et même si les dangers associés à cette pratique sont connus, le nombre d'infractions inscrites dans les fichiers de la Société à la suite d'une condamnation est en hausse depuis l'entrée en vigueur de la loi en avril 2008. Ces déclarations de culpabilité se distribuent ainsi :
- 11 485 en 2008
- 42 613 en 2009
- 48 944 en 2010
- 56 727 en 2011
- 63 979 en 2012
- 66 097 en 2013
- 66 660 en 2014
- 11 155 depuis le 1er janvier 2015 (en date du 24 mars 2015)
Ces infractions comprennent toutes les formes d'utilisation d'un appareil muni d'une fonction téléphonique lorsqu'il est tenu en main.
Pour plus d'information : www.saaq.gouv.qc.ca/cellulaire.
SOURCE Société de l'assurance automobile du Québec
Source : Anne-Catherine Couture, Attachée de presse adjointe, Cabinet du ministre des Transports, Tél. : 418 643-6980; Pour information : Relationnistes auprès des médias, Société de l'assurance automobile du Québec, Tél. : 418 528-4894, Sans frais : 1 866 238-4541, www.saaq.gouv.qc.ca; Adresse exclusive pour les médias : www.saaq.gouv.qc.ca/media
Partager cet article