Centenaire de la CSPAAT : 100 ans de service aux Ontariens et Ontariennes English
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Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail29 oct, 2014, 16:24 ET
TORONTO, le 29 oct. 2014 /CNW/ - Il y a cent ans, la Commission de la sécurité professionnelle et de l'assurance contre les accidents du travail (CSPAAT) a ouvert ses portes et a commencé à servir les travailleurs et les employeurs de l'Ontario, traitant sa première demande de prestations en janvier 1915. La CSPAAT marque cet important événement en lançant un site Web dédié à la célébration de son 100e anniversaire, Wsib100.ca/fr.html, qui présente des faits historiques, des images et une chronologie illustrant la façon dont la CSPAAT a vu le jour.
« Nous sommes fiers d'avoir servi les Ontariens et Ontariennes pendant les 100 dernières années et attendons avec plaisir les 100 années à venir », a déclaré Mme Elizabeth Witmer, présidente du conseil de la CSPAAT. « Nous entamons notre deuxième siècle de service à titre d'organisme plus attentif et responsable qui offre aux travailleurs malades ou blessés des soins et du soutien, et ce, plus rapidement et mieux que jamais. »
La CSPAAT continue d'évoluer pour mieux répondre aux besoins des travailleurs et des employeurs de la province. Des innovations en matière de programmes de retour au travail et de rétablissement ont fait en sorte qu'un an après la lésion, 92 % des travailleurs blessés étaient retournés au travail sans perte de salaire.
Les décisions à l'égard des demandes des travailleuses et travailleurs sont rendues plus rapidement que jamais. En fait, 92 % des décisions d'indemnisation sont rendues dans un délai de deux semaines comparativement à 65 % en 2008. De plus, plus de 300 employés spécialisés dans le retour au travail ont fait plus de 26 000 visites l'an dernier pour aider les travailleuses et travailleurs blessés à retourner travailler. Les travailleurs obtiennent aussi maintenant de l'aide sur place pour retourner travailler ainsi qu'un accès plus rapide à des soins de santé de qualité », a déclaré Mme Witmer.
« Les employeurs, quant à eux, constatent une amélioration marquée de la réceptivité aux besoins des clients grâce à des services en ligne qui répondent à ces besoins 24 heures sur 24 », a ajouté Mme Witmer. « Et nos innovations de retour au travail ont donné lieu à une réduction de plus de deux millions du nombre de jours productifs perdus dans notre économie comparativement à il y a quelques années. »
« La CSPAAT maintient un solide engagement à l'égard des lieux de travail sains et sécuritaires et d'un régime d'indemnisation équitable pour toutes les parties du lieu de travail. Avec le soutien de ses partenaires du système, la CSPAAT peut atteindre ces objectifs », a poursuivi Mme Witmer
En plus de lancer un site Web, la CSPAAT gazouillera des faits et photos (suivez @cspaat) qui illustrent son histoire : un passé sur lequel elle s'appuie pour devenir le meilleur régime d'indemnisation des travailleurs en Amérique du Nord.
100e anniversaire de la CSPAAT : DOCUMENT D'INFORMATION
À propos de la CSPAAT
La Commission de la sécurité professionnelle et de l'assurance contre les accidents du travail (CSPAAT) de l'Ontario, anciennement la Commission des accidents du travail (CAT), est l'un des principaux assureurs d'accidents du travail en Amérique du Nord. Établie en 1914 à titre d'organisme fiduciaire indépendant, la CSPAAT administre un régime d'indemnisation sans égard à la responsabilité pour les lieux de travail de l'Ontario. La CSPAAT s'est engagée à fournir un service rapide et accessible et des prestations équitables à un prix raisonnable. Elle fournit actuellement une protection à plus de cinq millions de travailleurs et travailleuses et à plus de 290 000 employeurs.
Historique
Au 19e siècle, à l'aube de la révolution industrielle, les travailleurs accomplissaient un travail physique dans des conditions de travail dangereuses dans les usines, les mines, les forêts et les autres lieux de travail comme les chemins de fer. Les travailleurs étaient prêts à risquer leur vie et à sacrifier leur santé en échange de la promesse d'une vie meilleure pour leur famille.
Au début des années 1900, l'expansion industrielle atteignait un sommet, et un nombre sidérant de morts et de blessures se produisaient dans les lieux de travail au Canada. Comme en témoigne un article de 1915 du magazine Macleans, chaque jour, de 40 à 50 travailleurs de l'Ontario se blessaient, et cinq travailleurs mouraient chaque semaine.
Il était évident qu'il fallait établir des lois plus strictes dans les industries où les gens travaillaient avec des machines dangereuses. Les pressions des travailleurs et des employeurs s'intensifiant, les gouvernements provinciaux ont commencé à se pencher sur les conditions de travail.
En 1910, le premier ministre de l'Ontario, M. James Pline Whitney, a nommé Sir William Ralph Meredith commissaire royal et l'a chargé d'enquêter sur l'indemnisation des travailleurs et de proposer une loi appropriée pour notre province. Avocat et politicien éminent, Sir Meredith était aussi juge en chef de la Cour suprême de l'Ontario. Guidé par le principe de la « justice humanitaire », il a tenu des audiences publiques sur l'indemnisation des travailleurs et étudié les lois d'autres pays. Il a notamment examiné, la Workmen's Compensation Act de la Grande-Bretagne, adoptée en 1897, en plus d'étudier des lois des États-Unis.
Dans son rapport final au gouvernement de l'Ontario en 1913, Sir Meredith a jeté les assises d'un modèle d'assurance sans égard à la responsabilité, visant à protéger les travailleurs et les employeurs. Le régime devait être entièrement financé par les employeurs, administré publiquement et obligatoire, à l'exception de quelques grandes entreprises. Appelé « compromis historique », il s'agissait d'une solution selon laquelle les travailleurs renonçaient au droit de poursuivre leurs employeurs en échange d'une protection garantie contre la perte de revenu, sans égard à la faute.
Le 1er mai 1914, la Workmen's Compensation Act a reçu la sanction royale, et la Commission de la sécurité professionnelle et de l'assurance contre les accidents du travail (CSPAAT) a été créée, initialement sous le nom de « Workmen's Compensation Board » (WCB). Elle a été la première commission de son genre au Canada, et d'autres provinces emboîteraient bientôt le pas.
La CSPAAT aujourd'hui
Le contexte économique et industriel est aujourd'hui très différent. Toutefois, au fil des décennies, la CSPAAT a continuellement évolué pour mieux servir les travailleurs et les employeurs de l'Ontario. Au moment où la CSPAAT célèbre ses 100 premières années, elle continuera de s'adapter afin de répondre aux besoins d'une population active en constante évolution, tout en restant ancrée dans les principes établis par Sir William Meredith.
Statistiques
- Les lieux de travail de l'Ontario deviennent plus sécuritaires
- Il y a eu 41 987 demandes avec interruption de travail en 2013, contre 50 667 en 2009.
- Les décisions sont rendues plus rapidement
- En 2013, 92 % des décisions en matière de demandes ont été rendues dans les deux semaines, comparativement à 65 % en 2008.
- Les travailleurs obtiennent maintenant de l'aide sur place pour faciliter leur retour au travail
- Le nombre de visites effectuées par le personnel de retour au travail de la CSPAAT a atteint 26 000 en 2013.
- Les travailleurs blessés reçoivent des soins médicaux plus spécialisés plus rapidement
- Le pourcentage de travailleurs blessés participant à des programmes de soins de santé intégrés était de 33 % en 2013, contre 17 % en 2008
- Le nombre de travailleurs qui n'étaient toujours pas retournés au travail un an après la lésion a chuté de moitié
- Seulement 4 % des travailleuses et travailleurs recevaient encore des prestations après un an en 2013, contre 9 % en 2009
- Seulement 4 % des travailleuses et travailleurs recevaient encore des prestations après un an en 2013, contre 9 % en 2009
SOURCE : Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail
Christine Arnott, Relations avec les médias, CSPAAT, 416-344-4202, [email protected]
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