Centralisation des appels d'urgence - Le SFPQ demande à la SQ de mettre carte sur table
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Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec18 janv, 2016, 16:05 ET
QUÉBEC, le 18 janv. 2016 /CNW Telbec/ - Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) demande à la direction de la Sûreté du Québec (SQ) de clarifier le plan de déploiement du nouveau Système intégré de radiocommunications policières (SIRP). De fait, l'objectif derrière l'implantation du nouveau SIRP est de centraliser au maximum les appels d'urgence provenant de toutes les régions du Québec ainsi que la gestion des communications policières. Or, depuis son instauration, le système suscite des problèmes de géolocalisation et de suivi des appels des citoyens. « Cela démontre toute l'importance de maintenir au sein de chacune des régions une connaissance approfondie du terrain de la part des préposés aux télécommunications afin de soutenir adéquatement le travail des policiers. En créant un ou des supers centres d'appels, on risque de perdre une expérience précieuse des préposés aux télécommunications qui connaissent les particularités dans chacune des régions. Ça devient un enjeu majeur de sécurité publique », indique Lucie Martineau, présidente générale du SFPQ.
De plus, le SFPQ et les membres qu'il représente au sein de la SQ n'ont pas du tout apprécié les propos mensongers tenus à l'endroit du personnel aux télécommunications. Dans un article publié le mardi 12 janvier dernier dans le Journal de Montréal, la direction de la SQ a jeté le blâme sur les préposés aux télécommunications pour les déboires informatiques dans le nouveau système de gestion des appels (SIRP) insinuant que les préposés sont inefficaces. « Plutôt que d'accuser son personnel, la direction de la SQ devrait reconnaitre que son système n'est pas infaillible, qu'il y a bel et bien des lacunes et qu'une présence territoriale étendue à l'ensemble du Québec est essentielle au travail des policiers », insiste madame Martineau.
Le SFPQ est un syndicat indépendant qui regroupe environ 42 000 membres à travers le Québec, dont quelque 31 000 d'entre eux sont issus de la fonction publique québécoise et répartis comme suit : près de 27 000 employés de bureau et techniciens et environ 4 000 ouvriers travaillant au sein de divers ministères et organismes. Les 11 000 autres membres proviennent du secteur parapublic.
SOURCE Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec
Éric Lévesque, Responsable des relations avec les médias, Tél. : 418 623-2424, poste 338, Cell. : 418 564-4150, [email protected]
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