Certification des résidences privées pour aînés - La CAQ déplore de nombreux oublis dans le plan de match de Gaétan Barrette
QUÉBEC, le 6 oct. 2015 /CNW Telbec/ - Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en santé et député de Lévis, François Paradis, reconnaît la nécessité de revoir la certification des résidences privées pour aînés du Québec annoncé ce matin par le ministre Gaétan Barrette.
Depuis l'implantation de nouvelles normes en 2013 pour ces résidences, près de 114 se sont désertifiées et se sont parfois transformées en immeubles à logements. « Dans ces cas, les aînés ne sont pas protégés. La révision de la certification devrait corriger quelques lacunes importantes. Toutefois, l'annonce est incomplète. Des questions demeurent sans réponse et la Coalition Avenir Québec propose des suggestions au ministre de la Santé», fait valoir François Paradis.
D'entrée de jeu, la Coalition Avenir Québec demande au ministre de la Santé un plan d'aide pour que les 114 résidences désertifiées soient de nouveau certifiées.
Par ailleurs, la CAQ réitère la nécessité d'encadrer la profession de préposé aux bénéficiaires depuis avril 2015. « Les nouvelles normes de certification imposent parfois la présence de préposés aux bénéficiaires, alors qu'ils sont les seuls professionnels de la santé qui donnent des soins et services directs aux patients et dont le travail n'est encadré par aucune norme. Il est temps d'encadrer le travail des préposés aux bénéficiaires et de protéger les patients » a déclaré François Paradis.
Les nouvelles normes ne traitent pas du règlement sur l'installation obligatoire de gicleurs et du programme d'aide annoncé en février dernier. « Je suis déçu du silence du ministre sur l'installation de gicleurs dans les résidences privées, une nécessité reconnu notamment dans le rapport du coroner Delage après la tragédie de L'Isle-Verte. Sur le terrain, je reçois des échos de propriétaires qui se sentent abandonnés par le gouvernement et la Régie du Bâtiment », précise le député de Lévis.
Enfin, au-delà de la certification des résidences, le Protecteur du Citoyen a révélé dans son dernier rapport que des résidences privées hébergeaient une clientèle trop lourde pour ses capacités et ses installations. « Il faut dès maintenant contrer le phénomène des résidences qui accueillent des usagers aux besoins trop lourds. Les établissements de santé ont l'obligation d'agir », souligne François Paradis.
SOURCE Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec
Samuel Poulin, Attaché de presse, Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec, 418-254-3754, [email protected]
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