Certification environnementale des entreprises forestières - L'arbre qui cache la forêt
QUÉBEC, le 19 déc. 2014 /CNW Telbec/ - « Le temps est venu de recentrer le débat sur le véritable enjeu, soit l'accroissement des coûts à la suite de l'entrée en vigueur du nouveau régime forestier et, par le fait même, la perte de compétitivité des entreprises forestières québécoises» a déclaré le président-directeur général du Conseil de l'industrie forestière du Québec (CIFQ), M. André Tremblay.
Les entreprises forestières du Québec évoluent dans un régime forestier parmi les plus exigeants au monde en termes de pratiques forestières respectueuses de l'environnement. Par ailleurs, le processus de certification forestière est une démarche volontaire de l'industrie. Celle-ci s'est engagée dans des pratiques exemplaires répondant aux normes les plus strictes en matière de gestion durable des forêts. Signe de cet engagement, plus de 80 % de la superficie totale des forêts publiques est actuellement certifiée selon l'une ou l'autre des normes reconnues.
Le débat qui a cours sur le maintien des certifications est grande partie hors du contrôle des entreprises. Ceci est particulièrement vrai en ce qui concerne les éléments de non-conformité, comme les enjeux autochtones, la conservation des vieilles forêts et la protection du caribou forestier, qui relèvent de la compétence du gouvernement du Québec.
« De plus en plus recherchée par les clients locaux et internationaux, la certification a certes un impact sur les marchés, mais l'enjeu premier demeure toutefois la capacité de l'industrie québécoise à redevenir concurrentielle. Malheureusement, l'environnement d'affaires actuel n'est pas propice à l'essor des entreprises forestières du Québec, et ce, malgré la reprise des marchés en Amérique du Nord. En effet, si les scieries québécoises ne faisaient que suivre la progression de ses concurrentes canadiennes et américaines, elles augmenteraient leurs activités de 20 %, fourniraient 10 000 emplois de plus de façon directe-indirecte, et génèreraient plus de 200 millions de dollars de revenus dans les coffres de l'État. L'activité de transformation forestière pourrait donc contribuer encore d'avantage à l'amélioration des finances publiques. » a conclu M. Tremblay.
À propos du CIFQ
Le Conseil est le porte-parole de l'industrie forestière du Québec. Le CIFQ compte plus 160 membres réguliers, de sciage résineux et feuillus, de déroulage, de pâtes, papiers, cartons et panneaux œuvrant au Québec, ainsi que 180 membres associés. Ces derniers génèrent un chiffre d'affaires de 15,9 milliards $ chaque année, soit près de 4 milliards $ en salaires et avantages sociaux, dont près de 1,5 milliard $ est retourné aux gouvernements sous forme de taxes et d'impôts payés par les entreprises et les travailleurs.
À propos de « Passez au carbone propre »
La campagne « Passez au carbone propre » chapeautée par le Conseil de l'industrie forestière du Québec, vise à informer le public sur le potentiel innovateur et écologique des produits issus du matériau renouvelable qu'est le bois. Un grand nombre d'applications basées sur les attributs uniques du bois sont maintenant possibles. Que ce soit une ouverture sur les marchés de l'industrie pharmaceutique, de l'agriculture, de l'industrie automobile, de l'aéronautique ou de la construction, partout nous rencontrons des produits qui contiennent des composants du bois. www.carbonepropre.com met en lumière toutes ces applications et propose un avenir où les produits issus de matières renouvelables remplaceront encore plus de produits issus de matières non renouvelables. L'initiative « Passez au carbone propre » appartient à l'ensemble des Québécoises et Québécois pour assurer un avenir plus propre !
SOURCE : Conseil de l'industrie forestière du Québec
Mario St-Laurent, Directeur des communications, Conseil de l'industrie forestière du Québec (CIFQ), 418 657-7916, poste 402, [email protected]
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