C'est la cupidité et non les journaux qui a mené à la protection de la LACC,
affirme le SCEP

OTTAWA , le 8 janv. /CNW Telbec/ - La décision de Canwest de placer sa chaîne de journaux sous la protection de la loi sur la faillite est une triste et évidente preuve que la concentration de la propriété des médias n'était pas bonne pour les consommateurs, les employés et les investisseurs, affirme le plus grand syndicat des médias au Canada .

"Il est important de souligner que ces journaux sont rentables, mais ils étaient encombrés de l'énorme endettement de propriétaires trop ambitieux, a indiqué Peter Murdoch , vice-président Médias pour le Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier. Nous espérons que les nouveaux propriétaires ne se passeront pas les menottes eux-mêmes en s'endettant dans le processus."

"On a appris que certains employés dont le salaire était maintenu seront immédiatement touchés par cette décision. Comme les procédures en vertu de la LACC peuvent durer des mois, il est trop tôt pour dire quelle sera l'issue finale, mais le syndicat sera là pour s'assurer que les travailleurs n'ont pas à payer le prix des erreurs commises par des propriétaires millionnaires", a ajouté Peter Murdoch .

"Ces journaux jouent un rôle démocratique fondamental dans la circulation de l'information sur les collectivités de partout au pays et sur nos politiques nationales. Nous avons besoin de propriétaires responsables qui traitent les journaux avec plus de respect qu'un simple pari à la bourse."

Le syndicat représente près de 1 800 travailleurs des journaux de Canwest.

Renseignements: Peter Murdoch, [phone]