CEZinc prise en flagrant délit de recours à des briseurs de grève - Le Syndicat des Métallos prendra tous les moyens pour faire respecter la loi
SALABERRY-DE-VALLEYFIELD, QC, le 9 mars 2017 /CNW Telbec/ - CEZinc a été prise en flagrant délit de recours à des briseurs de grève, en contradiction avec les dispositions du Code du travail. Le Syndicat des Métallos prendra tous les moyens nécessaires pour faire respecter sa grève et forcer la compagnie à se conformer aux lois québécoises interdisant le recours à des travailleurs de remplacement.
À la suite d'une inspection le 27 février dernier, deux enquêteurs du ministère du Travail ont noté la présence de trois briseurs de grève. Lors d'un conflit de travail, seuls les cadres embauchés avant le début des négociations sont autorisés à effectuer les tâches normalement effectuées par les travailleurs syndiqués. Or, l'inspection a révélé qu'au moins trois personnes effectuaient illégalement le travail normalement effectué par les grévistes.
« Il y a selon nous beaucoup plus de briseurs de grève que ceux qu'ont pu débusquer les enquêteurs du ministère du Travail lors de leur visite. Ça ne passe pas. Nous avons amassé de nombreuses preuves de travail illégal par des briseurs de grève et nos avocats sont sur le cas. Nous porterons le dossier devant les tribunaux dans les prochains jours pour forcer cette compagnie à respecter le Code du travail », explique le représentant syndical Luc Julien.
Le rapport confirme ce que le syndicat savait déjà. « Nous savions qu'il était impossible pour l'employeur de faire fonctionner l'usine sans recourir à des travailleurs illégaux. Toutes les informations qui nous proviennent de l'intérieur de l'usine vont dans ce sens. À l'heure actuelle, nous continuons de recueillir des informations incriminantes pour l'employeur montrant qu'il enfreint clairement la loi », soutient la présidente de la section locale 6486, Manon Castonguay.
Les 370 travailleurs et travailleuses de CEZinc ont entamé une grève générale illimitée le 12 février dernier. Le litige porte principalement sur le régime de retraite. L'employeur a refusé de considérer des alternatives aux coupures mises de l'avant par le syndicat.
Le Syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, est le plus important syndicat du secteur privé au Québec. Il regroupe plus de 60 000 travailleurs et travailleuses de tous les secteurs économiques.
SOURCE Syndicat des Metallos (FTQ)
Clairandrée Cauchy, 514 774-4001, [email protected]
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