BEIJING, 13 décembre 2021 /CNW/ - Lorsque les États-Unis ont lancé des opérations de combat en Afghanistan à la suite des attaques du 11 septembre, l'appui de l'opinion publique à cette décision atteignait 93 %. Aujourd'hui, les énormes coûts humains et financiers de la guerre ont entraîné un changement substantiel dans l'opinion publique américaine. Selon un sondage Gallup mené juste avant le retrait des dernières troupes, 47 % des personnes interrogées estiment actuellement que l'invasion était une erreur.
Au cours des deux dernières décennies, les statistiques ont fluctué, bien que la plupart aient été généralement positifs à l'égard des opérations américaines en Afghanistan. Une répartition égale a été observée pour la première fois en 2014, avec des inclinaisons vers l'opposition en 2015 et en 2019.
Selon le Cost of War Project mené par le Watson Institute de l'Université Brown, la guerre a causé la mort de 46 319 civils. D'après le New York Times, au cours du premier semestre de 2019 seulement, les bombes américaines ont entraîné 363 décès confirmés, dont 89 enfants.
Les données du ministère de la Défense des États-Unis montrent qu'à un certain moment, 98 000 soldats américains et plus de 130 000 soldats de 50 pays membres de l'OTAN et de pays partenaires ont été déployés dans le pays. Depuis 2001, les dépenses militaires ont dépassé 2,26 billions de dollars.
En 2003, l'administration Bush a prétendu que l'Irak cachait des armes de destruction massive afin de justifier son invasion illégale, en dépit de l'opposition internationale. Et depuis, selon un rapport de la China Society for Human Rights Studies (CSHRS), les forces de la coalition dirigées par les États-Unis ont utilisé un nombre incalculable de bombes et d'obus de toutes sortes qui répandent du phosphore blanc et de l'uranium appauvri, que l'Environmental Protection Agency des États-Unis considère à la fois comme un produit chimique toxique et un danger pour la santé en raison des radiations. À ce jour, les Nations Unies estiment qu'il reste 25 millions de mines et d'autres munitions explosives non explosées.
Les États-Unis ont mené des guerres agressives à maintes reprises, et ont justifié les invasions en invoquant des motifs prétendument humanitaires. Selon le rapport du CSHRS, entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et le 11 septembre, les États-Unis ont déclenché 201 des 248 conflits armés dans le monde (81 %).
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