Chaleur Terminals - Des citoyens se mobilisent contre le transport de pétrole par train pour l'exportation
QUÉBEC, le 26 nov. 2015 /CNW Telbec/ - Le whip en chef de l'opposition officielle, Harold LeBel, accompagné de la députée de Vachon et porte-parole du Parti Québécois en matière de transports, de stratégie maritime et d'électrification des transports, Martine Ouellet, a déposé aujourd'hui une pétition signée par plus de 10 000 personnes qui demandent que « l'Assemblée nationale du Québec s'oppose résolument au passage par train, sur son territoire, de produits pétroliers voués à l'exportation, notamment en raison des risques élevés pour les écosystèmes et la sécurité publique ».
Les deux députés du Parti Québécois étaient accompagnés du groupe citoyen Non à une marée noire dans le St-Laurent, à l'origine de cette pétition, de la Coalition des citoyens et organismes engagés pour la sécurité ferroviaire de Lac-Mégantic, de l'organisme Tache d'huile et du Réseau québécois des groupes écologistes. Les citoyens sont préoccupés par le projet de l'entreprise Chaleur Terminals, qui prévoit l'acheminement au Nouveau‑Brunswick de pétrole issu des sables bitumineux, par train, et ce, à des fins d'exportation. Le convoi ferroviaire traverserait le territoire du Québec.
« C'est 240 wagons-citernes, soit presque 170 000 barils, de pétrole des sables bitumineux qui seront acheminés vers divers marchés mondiaux et qui passeront, tous les jours, au cœur de nombreuses villes du Québec. Le gouvernement reste les bras croisés pendant que la sécurité des citoyennes et des citoyens est en jeu. Les communautés sont préoccupées par les impacts potentiels des convois de matières dangereuses. Je ne peux pas rester muet devant un tel projet et j'appuierai jusqu'au bout la population dans sa démarche auprès des autorités concernées », a déclaré Harold LeBel.
« Cette pétition est la démonstration que des Québécoises et des Québécois se mobilisent massivement pour dire non au pétrole des sables bitumineux voué à l'exportation. Nous avons demandé à maintes reprises un BAPE sur le projet, et plusieurs villes ont voté des résolutions en ce sens, notamment Rimouski et Montréal. En regardant passer le train, le gouvernement du PLQ se fait complice d'un projet dangereux, synonyme d'appauvrissement économique », a conclu Martine Ouellet.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Directrice adjointe aux relations avec les médias, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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