Changement de voies - Se préparer aux véhicules automatisés - Nouvelle vision des infrastructures de transport et des investissements nécessaires
OTTAWA, le 22 janv. 2015 /CNW Telbec/ - Les véhicules automatisés se mêlant aux véhicules classiques et devenant plus visibles sur nos routes, les automobilistes et les responsables gouvernementaux doivent se préparer à les intégrer dans nos infrastructures actuelles. Selon une nouvelle étude du Conference Board du Canada, menée en collaboration avec l'Institut Van Horne et le Canadian Automated Vehicles Centre of Excellence (CAVCOE), intitulée Les véhicules automatisés : l'avènement de la prochaine technologie perturbatrice, des véhicules autoconduits pourraient être en circulation d'ici 2020 à 2025 et ils présenteront probablement des avantages, mais comme avec toute technologie transformatrice, leur arrivée causera des perturbations.
« De manière générale, les gros investissements d'infrastructures de transport sont planifiés à des horizons temporels de 30 ans, explique Vijay Gill, directeur, Recherche sur les politiques, au Conference Board du Canada. Comme les véhicules automatisés devraient faire partie de notre vie bien avant cela, il est logique de commencer à prévoir dès maintenant leurs effets sur les besoins par rapport à ces investissements. »
FAITS SAILLANTS
- Les gouvernements et les entreprises doivent se préparer à l'arrivée des véhicules automatisés.
- Les véhicules automatisés auront une incidence considérable sur les infrastructures de transport actuelles et futures.
- Les véhicules automatisés influeront sur nos besoins infrastructurels et nous amèneront à réorganiser notre vie et notre travail.
« Les véhicules automatisés auront un réel impact sur nos infrastructures actuelles et futures, ajoute Peter Wallis, président et chef de la direction de l'Institut Van Horne. Cette nouvelle technologie influera sur l'avenir des transports et des infrastructures connexes, et c'est maintenant qu'il faut commencer à planifier et à se préparer pour que le Canada soit prêt à épauler les conducteurs et à accueillir leurs nouveaux véhicules. »
Tous les ordres de gouvernement doivent planifier l'arrivée des véhicules automatisés. De nouvelles lois et de nouveaux règlements doivent être adoptés. L'administration canadienne doit commencer à réfléchir aux avantages que présentent ces véhicules et au meilleur parti à en tirer. Les gouvernements joueront un rôle majeur non seulement en autorisant et en réglementant ces véhicules, mais aussi en aidant à en améliorer les effets sur certains secteurs et sur le public qui doit conduire pour aller gagner sa vie.
Les concepteurs des véhicules automatisés veulent avant tout fabriquer des véhicules compatibles avec nos infrastructures actuelles, plutôt que de compter sur l'aménagement de nouvelles infrastructures leur correspondant. Mais ces véhicules nous obligeront à redéfinir nos besoins infrastructurels et à adapter nos investissements en la matière de manière à profiter pleinement de leurs capacités.
Il serait possible de diviser certaines routes actuelles en voies pour véhicules automatisés et voies pour véhicules non automatisés en redessinant les lignes. Aménager plus de ronds-points pourrait aussi se révéler plus efficace que des feux de circulation. Il serait possible également de remplacer progressivement la signalisation routière et les panneaux de circulation par des transmetteurs locaux qui envoient les données directement aux véhicules.
Les taxis automatisés et les gens qui choisissent de renvoyer leur véhicule chez eux pourraient réduire la nécessité de stationnements et/ou de parcobus, mais il faudra peut-être aussi de multiplier les postes de recharge pour les véhicules électriques.
Il sera important dans les grands projets d'infrastructure de prévoir les véhicules automatisés. Tous les projets d'infrastructures de transport à venir devront comprendre une étude d'impact détaillée en ce qui concerne ces véhicules.
Bon nombre des nouveaux véhicules automatisés étant électriques, les gouvernements doivent trouver comment répondre à la nouvelle demande d'électricité. Les entreprises du secteur privé, comme celles intervenant dans le transport de marchandises et de passagers et les sociétés location de voiture, doivent également se tenir informées.
Cette étude a été réalisée avec l'aide financière et en nature du Centre des infrastructures de transport du Conference Board du Canada, de l'Institut Van Horne et du Canadian Automated Vehicles Centre of Excellence (CAVCOE).
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SOURCE Le Conference Board du Canada
Yvonne Squires, Relations avec les médias, Le Conference Board du Canada, Tél. : 613-526-3090 poste 221, Courriel : [email protected]; ou Sara-Lynne Levine, Relations avec les médias, Le Conference Board du Canada, Tél. : 613-526-3090 poste 294, Courriel : [email protected]; Pour les personnes intéressées par des entrevues de qualité professionnelle pour leur station, leur réseau ou leur site Internet, le Conference Board du Canada est maintenant équipé d'un studio qui permet des entrevues en duplex (frais de ligne facturés). Nous pouvons aussi vous envoyer sur demande des séquences préenregisrées. Si vous souhaitez que votre nom soit retiré de notre liste d'envoi, veuillez adresser un courriel à [email protected]
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