Chantier sur les budgets d'arrondissement - « D'abord viser l'équité entre Montréalais » - Louise Harel
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Ville de Montréal - Cabinet de la chef de l'Opposition officielle28 janv, 2012, 11:50 ET
MONTRÉAL, le 28 janv. 2012 /CNW Telbec/ - « Les élus de Vision Montréal refusent de cautionner une des propositions envisagées par l'administration Tremblay-Applebaum, dans le cadre du chantier sur les budgets d'arrondissements, à l'effet d'introduire 19 taxations locales différentes, selon la richesse foncière de chaque arrondissement, pour une offre de services à géométrie variable » a précisé la chef de l'Opposition officielle et chef de Vision Montréal, madame Louise Harel, à l'occasion du caucus spécial.
« En effet, il faut plutôt envisager un niveau de services municipaux de qualité, normalisé à travers la ville et en amélioration constante pour tous les Montréalais, plutôt que d'examiner la diminution au plus bas dénominateur commun de l'offre municipale et une taxation d'arrondissement pour ceux qui pourraient s'en payer plus », observe le maire de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, M. Réal Ménard.
« L'objectif premier de la refonte des budgets des 19 arrondissements doit d'abord et avant tout viser la fin des iniquités vécues par les Montréalais et Montréalaises dans l'offre de services et l'accès aux équipements municipaux, tels les parcs, les bibliothèques, les piscines, les arénas, les maisons de la culture, le déneigement, la propreté, l'entretien des immeubles, entre autres. J'ose espérer que ce grand chantier initié par l'administration Applebaum-Tremblay va régler une fois pour toute cette injustice vécue par nos citoyennes et citoyens » a déclaré Mme Anie Samson, maire de l'arrondissement Villeray-Saint-Michel-Parc Extension.
Selon ses « besoins » et non pas selon ses « moyens »
À Montréal, le principe de base « que dans toute ville pour une même valeur foncière, la taxation doit être la même » est mis en échec par l'arrivée de surtaxes locales de services qui s'ajoutent à la taxe foncière générale.
Le principe d'équité bafoué à Montréal
Dans le monde municipal, une règle simple existe, soit l'application uniforme en matière d'amendes, de tarifs et de services publics. À Montréal, depuis dix ans, loin d'être corrigées, les iniquités entre arrondissements, dans les services offerts aux citoyens, ne cessent de s'aggraver en nombreuses matières (déneigement, collecte de déchets, propreté, entretien d'immeubles vieillissants, loisirs et culture, entre autres).
Les Montréalais méritent mieux : non au gaspillage
« La seule façon de dégager des marges de manœuvres budgétaires pour assurer un financement équitable à Montréal est de mettre fin au gaspillage de fond publics qui découle d'une trop grande bureaucratie et de nombreux dédoublements », soutient Mme Chantal Rouleau, mairesse de l'arrondissement Rivière-des-Prairies - Pointe-aux-Trembles.
Plutôt que de ralentir les chantiers d'optimisation, l'administration Tremblay-Applebaum doit accélérer la cadence des regroupements de services pour favoriser la réalisation d'économies d'échelles significatives. Actuellement, seuls les Montréalais des arrondissements de l'ancienne ville de Montréal, sur lesquels se trouvent la grande majorité des immeubles historiques, contribuent au fonds d'entretien des immeubles. Le gouvernement du Québec a mis en place la Société immobilière pour gérer son parc immobilier, Montréal doit en faire de même sur tout son territoire.
Il en va tout autant du matériel roulant qui inclut l'entretien et la gestion de l'achat des véhicules et appareils ainsi que la gestion des garages et des magasins.
Un fonds de développement et un fonds de péréquation
La nécessité s'impose de soutenir les arrondissements qui connaissent du développement immobilier pour assurer la livraison de services aux nouveaux résidents.
« Le fonds de développement doit partager équitablement les revenus supplémentaires générés à la suite de la réalisation de nouveaux projets dans les arrondissements concernés », note M. Benoit Dorais, maire de l'arrondissement du Sud-Ouest.
Par ailleurs, souligne Mme Harel, « un fonds de péréquation s'impose pour corriger les iniquités historiques dans l'affectation des budgets d'arrondissements. »
Renseignements :
Soraya Martinez,
Directrice de cabinet, Cabinet de la chef de l'Opposition officielle
Bureau : 514-872-2990
Cellulaire : 514-208-5215
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