CLSC de la Haute-Ville - Le ministre de la Santé doit ordonner la réouverture de la clinique sans rendez-vous
QUÉBEC, le 13 juin 2017 /CNW Telbec/ - La députée de Taschereau et porte-parole de l'opposition officielle responsable de la région de la Capitale-Nationale, Agnès Maltais, et la porte-parole en matière de santé et d'accessibilité aux soins, Diane Lamarre, joignent leurs voix à celles des représentants du Comité populaire Saint‑Jean‑Baptiste, du Centre Famille Haute-Ville et du conseil de quartier Saint‑Jean‑Baptiste pour dénoncer la fermeture de la clinique sans rendez-vous du CLSC de la Haute-Ville.
EN BREF
- La fermeture de la clinique sans rendez-vous a des impacts énormes pour les résidents des quartiers Saint-Jean-Baptiste et Montcalm.
- Pour ceux et celles sans médecin de famille, cette clinique était le seul accès à des soins de santé de proximité.
La fermeture de la clinique sans rendez-vous du CLSC de la Haute-Ville est inacceptable pour les gens des quartiers Saint-Jean-Baptiste et Montcalm; le ministre de la Santé et des Services sociaux doit ordonner au CIUSSS de la Capitale-Nationale de la rouvrir. À l'initiative de la députée de Taschereau, une pétition en ce sens, signée par 574 personnes, sera déposée à l'Assemblée nationale cet après-midi.
Au Centre Famille Haute-Ville, on cite l'exemple d'un bébé de six mois aux prises avec des crises d'eczéma sévères et répétitives. Sans médecin de famille, les parents ont dû se tourner vers une clinique privée. C'est une situation qui crée beaucoup de frustration, de stress et d'insécurité, a-t-on déploré.
De son côté, le Comité populaire Saint‑Jean‑Baptiste tenait à souligner que les résidents du secteur n'en sont pas à leur première perte de services. En plus d'avoir perdu la possibilité d'effectuer des prises de sang au CLSC, les citoyens et citoyennes ont récemment vu une pharmacie fermer ses portes, a-t-on rappelé.
Les patients sont invités par le CIUSSS à se rendre dans les urgences des hôpitaux, qui manquent déjà de médecins. Les adolescents sans médecin de famille qui fréquentent les écoles du quartier n'ont plus accès aux professionnels en santé ou en suivi de prévention de la clinique jeunesse. C'est sans compter les liens de confiance tissés au fil des ans entre les patients et les intervenants et médecins du CLSC de la Haute-Ville.
La fermeture de la clinique sans rendez-vous du CLSC de la Haute-Ville est une conséquence directe de l'application de la réforme du ministre Barrette. Selon Diane Lamarre, « cette réforme est un échec. L'accès aux soins de santé de proximité est de plus en plus difficile, et c'est la population qui en subit les conséquences ». Pour Agnès Maltais, « cette perte de services en matière de santé est inacceptable; rien ne justifie une telle décision ».
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Valérie Chamula, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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